WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Perception du climat social au travail et rendement des agents de la société nationale des chemins de fer au Congo/Lubumbashi


par Alliance Nsenga Kasongo
Université de Lubumbashi - Bachelier 2023
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.3.2 THEORIE SUR LE CLIMAT SOCIAL

1. Théorie de l'identité sociale d'Henri Tajfel et John Turner (1970), elle se concentre sur le rôle de l'identité sociale dans la formation des groupes et le climat social. Selon cette théorie, les individus ont un besoin psychologique de s'identifier à des groupes sociaux spécifiques, et cela influence leur comportement et leur perception des autres. Le climat social peut être façonné par les identités sociales partagées et les relations entre les différents groupes.

L'identité sociale est donc une partie importante de l'estime de soi et de la façon dont les individus se perçoivent et sont perçus par les autres. Les individus ont tendance à se comparer aux membres de leur groupe et à favoriser leur propre groupe par rapport aux autres groupes.

La théorie de l'identité sociale met en évidence l'importance des groupes sociaux dans la construction de l'identité individuelle et propose que les individus sont motivés à maintenir une image positive de leur propre groupe. Lorsque les individus se sentent menacés dans leur identité sociale, ils peuvent réagir de différentes manières, telles que la discrimination envers les membres d'autres groupes ou la recherche de stratégies pour restaurer leur estime de soi.

2. Théorie de l'échange social de Peter Blau (1970), elle se concentre sur les relations d'échange entre les individus et leur impact sur le climat social. Selon cette théorie, les individus sont motivés par le profit social, c'est-à-dire les avantages qu'ils peuvent obtenir dans les relations sociales. Le climat social est influencé par la qualité des échanges et la perception de l'équité dans ces relations.

La théorie de l'échange social est une théorie sociologique et psychologique qui étudie le comportement social de l'interaction de deux agents mettant en oeuvre une analyse coûts-avantages pour déterminer les risques et bénéfices. La théorie étudie également des relations économiques. La théorie de l'échange social s'applique aux relations amoureuses, amitiés, relations professionnelles et relations éphémères aussi simples que l'échange de mots avec une clientèle. La théorie de l'échange social énonce que si les coûts de la relation sont plus élevés que les bénéfices, alors la relation peut être abandonnée.

Les théories les plus complètes des échanges sociaux sont celles des psychologues sociaux américains John W. Thibaut (en) (1917-1986) et Harold H. Kelley (1921-2003), des sociologues américains George C. Homans (1910-1989), Peter M. Blau (1918-2002), Richard

Proposition de privation-satiété : plus une personne a reçu une rétribution particulière dans un passé récent, moins toute autre unité de cet bénéfice perd de sa valeur.

20

Marc Emerson (1982) et Claude Lévi-Strauss (1908-2009). Homans défini l'échange social comme l'échange d'activités, tangibles ou intangibles, et plus ou moins gratifiantes ou coûteuses entre au moins deux personnes. Après que Homans ait fondé la théorie, d'autres théoriciens ont étudié ce sujet, en particulier Peter M. Blau et Richard M. Emerson, qui, en plus d'Homans, sont généralement considérés comme les principaux fondateurs de prise en compte de l'échange en sociologie. Les travaux de Homans ont mis l'accent sur le comportement individuel des acteurs en interaction les uns avec les autres. Bien qu'il existe divers modes d'échange, Homans a centré ses études sur l'échange binaire. John Thibaut et Harold Kelley sont reconnus pour avoir axé leurs études sur les concepts psychologiques, et les petits groupes. Lévi-Strauss est reconnu pour avoir contribué à l'émergence de cette perspective théorique à partir de ses travaux d'anthropologie centrés sur les systèmes d'échange généralisés, tels que les systèmes de parenté et l'échange de cadeaux.

Thibaut et Kelley ont basé leur théorie principalement sur de petits groupes régis par des relations binaires. Ils ont utilisé les matrices bénéfices-coût de la théorie des jeux et ont explicité l'interdépendance d'individus, tels que le pouvoir d'un parti sur les autres. De plus, ils suggèrent qu'un individu peut affecter unilatéralement ses propres résultats dans une relation par le biais de comportements choisis. Ils pourraient prédire le déroulement possible d'une interaction sociale à travers l'analyse de pouvoir dans une rencontre. Ils ont également expérimenté comment les résultats obtenus dans une relation pouvaient définir les attraits d'une personne relativement aux relations.

Homans a fondé sa théorie sur les concepts d'équilibration, d'attente et de justice distributive dans l'échange binaire. Avec cela, il essaie d'expliquer l'interaction sociale en petits groupes et les bénéfices reçus proportionnellement aux coûts et investissements. Homans résume le système en trois propositions : succès, stimulus et proposition de privation-satiété, décrites ci-dessous.

Proposition de réussite : lorsque l'on constate qu'ils sont récompensés pour leurs actions, ils ont tendance à répéter l'action.

Proposition de stimulus : plus un stimulus particulier a donné lieu à un bénéfice, plus il est probable qu'une personne soit affectée.

21

L'intérêt personnel et l'interdépendance sont des concepts centraux de l'échange social. Ce sont les formes d'interaction de base lorsque deux ou plusieurs acteurs ont quelque chose de valeur l'un pour l'autre. Homans utilise les concepts d'individualisme pour expliquer les processus d'échange. Pour lui, la signification de l'intérêt personnel est la résultante de besoins économiques et psychologiques. La réalisation de l'intérêt personnel est souvent courante dans le domaine économique de la théorie de l'échange social où la concurrence et la cupidité peuvent être courantes. Dans l'échange social, l'intérêt personnel n'est négatif ; au contraire, lorsque l'intérêt personnel est reconnu, il agira comme la force directrice des relations interpersonnelles pour l'avancement de l'intérêt personnel des deux agents - Michael Roloff (1981) Thibaut et Kelley définissent l'interdépendance mutuelle des personnes comme central dans l'étude du comportement social. Ils ont développé un cadre théorique basé sur l'interdépendance des acteurs. Ils ont également mis en évidence les implications sociales de différentes formes d'interdépendance telles que le contrôle réciproque. Selon leur définition de l'interdépendance, les résultats sont basés sur une combinaison d'efforts des agents et d'arrangements mutuels et complémentaires.

La théorie de l'échange social considère l'échange comme un comportement social qui peut avoir des conséquences économiques et sociales. La théorie de l'échange social a été généralement analysée en comparant les interactions humaines avec le marché ; l'étude de la théorie d'un point de vue microéconomique est attribuée à Blau. Selon lui, chaque individu essaie de maximiser ses gains. Blau a déclaré qu'une fois ce concept compris, il est possible d'observer des échanges sociaux partout, non seulement dans les marchés, mais aussi dans d'autres relations sociales comme l'amitié. La principale différence entre l'échange social et économique réside dans la nature de l'échange. La théorie économique néoclassique considère que l'acteur n'a pas affaire à un autre acteur mais à un marché et à des paramètres environnementaux, tels que le prix du marché. Contrairement à l'échange économique, les éléments de l'échange social sont très variés et ne peuvent être réduits à un seul taux de change quantitatif. Selon Stafford, les échanges sociaux impliquent une connexion avec une autre personne ; de la confiance et non des obligations légales ; et impliquent rarement des négociations explicites.

Dans notre travail, la théorie de l'identité sociale nous a permis de comprendre comment est-ce que les agents fondent des groupes sociaux et ce comparent à d'autres mais aussi de voir l'influence des groupes sociaux sur l'identité des agents.

22

Quant à la théorie d'échange, elle nous a permis de comprendre comment les agents maximisent leurs gains au travail

précédent sommaire suivant






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme