IV.4.2. Les différents tests d'hypothèses
IV.4.2.1. Le test
d'hétéroscédasticité
Ce test se fera à travers le
test de Breusch-Pagan pour voir si notre modèle est
homoscédastique ou non. Si c'est le cas nous utiliserons le
modèle des MCO pour estimer notre modèle mais dans le cas
contraire on utilise le modèle des MCGF. Dans ce cas, on supposera sous
l'hypothèse nulle que : le modèle est
homoscédastique (variance est constante et finie) et sous
l'hypothèse alternative que le modèle est
hétéroscédastique (variance n'est pas constante). Pour un
seuil de significativité fixé à priori de 5 %, si la
probabilité du test est inférieure à ce seuil, on conclut
au rejet de l'hypothèse nulle et à l'acceptation de
l'hypothèse alternative.
IV.4.2.2. Le test d'autocorrélation de Wooldridge
Ce test permet de détecter
la présence d'autocorrélation. L'hypothèse nulle
(H0) testée est qu'il y a autocorrélation, contre
l'hypothèse alternative (H1) qui stipule qu'il n'y a pas
d'autocorrélation. Ainsi pour un seuil de signification de 5%, si la
probabilité du test trouvée est supérieure à ce
seuil préalablement choisi et bien justifié, on accepte
l'hypothèse nulle (Ho).Ainsi, si le modèle est
à la fois autocorrélé et
hétéroscédastique alors nous estimerons notre
modèle par la méthode des MCGF.
IV.4.2.3. Le test de spécification de Hausman
Le test de Hausman permet de déterminer si les
coefficients des deux estimateurs (fixes et aléatoires) sont
statistiquement différents. Ce test est fondé sur
l'hypothèse de non corrélation entre les termes d'erreur et les
variables explicatives (hypothèse du modèle à effets
aléatoires) .Cette hypothèse indique que les deux
estimateurs sont non biaisés et de ce fait, les coefficients
estimés devraient peut différer. Le test est basé sur la
comparaison de la matrice-covariance des estimations fixe (âf)
et aléatoire (âá) : H= (âf-
âá) var (âf-
âá) -1(âf-
âá)
La statistique H de Hausman suit une loi de Khi-Deux
(÷2) à K degré de liberté ; K étant
le nombre de variables explicatives. On accepte ??0 de la
présence d'effets aléatoires si la statistique H est
inférieure à la valeur critique lue sur la table du Khi-Deux
(accepter ??0 ???? ??< ÷????2). Ou
encore l'accepter si la probabilité est supérieure à 5%
(accepter??0 ???? ??> 0.05).
IV.4.2.4. Le test de racine unitaire
Pour éviter de régressions fallacieuses, il est
toujours nécessaire de réaliser des tests de stationnarité
ou de racine unitaire sur des données longitudinales, pour analyser dans
quelle mesure ces données ne sont pas influencées par le temps.
Pour détecter l'existence de racine unitaire, le test de Dickey - Fuller
Augmenté (ADF) est utilisé. L'hypothèse nulle
(H0) testée est la suivante : variable à
une racine unitaire contre l'hypothèse alternative
(H1) stipulant que la variable ne possède pas de
racine unitaire. A un niveau de signification fixé à priori de
1%, si la probabilité du test est supérieure à ce seuil,
on conclut au rejet de l'hypothèse nulle et à l'acceptation de
l'hypothèse alternative.
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