Tableau 4 : Tableau
d'abréviation des variables pour les deux modèles
Types de Variables
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Données
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Code
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Mesures
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Variable endogène ou cible
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Croissance économique
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G
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Taux de croissance du PIB réel par tête
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Variables boursières de
contrôle
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Ratio de capitalisation boursière
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CAPBOURS
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Capitalisation boursière/PIB
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Ratio de rotation en volumes des Transactions
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RTO
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Valeur des transactions sur actions /capitalisation
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Ratio de la liquidité liée à
l'économie
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TRAVAL
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Valeur des transactions sur actions/PIB
|
Variables macroéconomiques de
contrôle
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Degré d'ouverture extérieure
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OPEN
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Volume (exportations + importations) sur le PIB
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L'investissement national
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INV
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Volume des investissements par le rapport au PIB
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Croissance économique
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G
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Taux de croissance du PIB réel par tête
|
Dette extérieure
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DEXT
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Montant de la dette extérieure par rapport au PIB
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Source : Construction de l'auteur
à partir de Semedo et Benafta (2008).
Tableau 5 : Récapitulatif des signes attendus des
coefficients des variables exogènes pour le modèle 1
Y
X
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CAPBOURS
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RTO
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TRAVAL
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INV
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OPEN
|
DEXT
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Taux de croissance du PIB
réel par tête (G)
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+
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+/-
|
+/-
|
+
|
+
|
-
|
Source : Par l'auteur à
partir d'une revue exhaustive de la littérature.
Tableau 6 :
Récapitulatif des signes attendus des coefficients des variables
exogènes pour le modèle 2
Y
X
|
G
|
OPEN
|
DEXT
|
INV
|
CAPBOURS
|
+
|
+
|
-
|
+
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RTO
|
+/-
|
+
|
-
|
+
|
TRAVAL
|
+/-
|
+
|
-
|
+
|
Source : Par l'auteur à
partir d'une revue exhaustive de la littérature.
IV.4. Méthodes d'estimation et tests
d'hypothèses
IV.4.1. Méthodes
d'estimation
Les estimations des modèles et les tests sont
effectués sur un panel statique composé de deux groupes de pays
allant de 1988 à 2010. En effet, il existe plusieurs méthodes
pour estimer nos modèles. Le choix de la méthode dépend
des hypothèses que l'on effectue sur les paramètres et sur les
perturbations. Nous procédons à l'estimation de trois
modèles différents pour l'équation de la croissance
s'inscrivant dans la spécification générale
brièvement exposée ci-dessus : le modèle sans effets, le
modèle à effet fixes, le modèle à erreurs
composées.
- Le modèle sans effets
Nous faisons l'hypothèse de comportements uniformes
dans le temps et parmi les individus. Dans ce cas, les estimateurs à
estimer ainsi que les termes constants sont considérés comme
étant invariants d'un individu à l'autre. Cela conduit à
estimer le modèle suivant :
G???? = ?? + ????????
+å???? avec ??1 = ??2 = ? =
???? = ??
On suppose que les variables ?????? sont
indépendantes de å???? et les variables explicatives
sont non colinéaires. Ce modèle permet d'utiliser les moindres
carrés ordinaires (MCO) appliqués aux données de panel.
Mais son inconvénient est qu'il ne suppose aucune
hétérogénéité.
- Le modèle à effet
fixes
Pour remédier au problème que pose le
modèle précédent, nous faisons l'hypothèse que les
coefficients de comportements sont semblables pour chaque individu et invariant
dans le temps, à l'exception des constantes ???? qui sont
spécifiques à chaque individu et à chaque période.
Les perturbations sont toujours homoscédastiques. Le modèle
devient alors :
G???? = ????+ ???????? +
å???? avec ?? = 1,..., N ???? ?? =
1,...., T
Pour estimer ce modèle, on lui applique, d'abord,
l'opérateur « within », puis dans une deuxième
étape, on procède à l'estimation par les MCO de ce
modèle transformé. A ce stade de l'analyse, il convient de
vérifier la pertinence de l'adjonction d'effets spécifiques. Il
teste la significativité de ces effets à l'aide de la statistique
de Fisher :
??0: ??1 = ??2 = ? =
???? = ??.
On teste les hypothèses suivantes :
??0:?????????????? ??'????????????.
??1: ????é?????????? ??'????????????
??????????.
On accepte l'hypothèse nulle d'absence d'effets si la
statistique ??* est inférieure à la valeur critique lue sur la
table de Fisher. (Accepter ??0 ???? ????????<??????). Ou bien, on
accepte ??0 si la probabilité associée au test de
Fisher est supérieur à 5% ; (accepter ??0 ???? ???? (??) >
5%).
- Le modèle à erreurs
composées
Encore appelé modèle à effets
aléatoires, le modèle à erreurs composées introduit
l'effet spécifique dans le terme aléatoire. Les résidus
sont alors hétéroscédastiques, ce qui nécessite une
estimation par la méthode des MCGF. Il s'agit de tester la
significativité de ces effets à l'aide de tests
d'hétéroscédasticité (test de Breusch et Pagan). Le
modèle à estimer par les MCGF est le suivant :
G???? = ???????? + å????
???????? å???? = ?????? + ??????
où ?????? et ?????? sont des
perturbations aléatoires non corrélées. Le terme d'erreur
de l'équation est composé de deux parties :
??i (?????????? ????????????????????) ????
??i (?????????? ??é????????????). On teste les
hypothèses suivantes :
??0 : ?????????????? ??'????????????
??1:????é?????????? ??'????????????
????é??????????????.
On accepte l'hypothèse nulle d'absence d'effets si la
probabilité associée au test de Breusch et Pagan est
supérieur à 5%.
Nous effectuons ensuite un test de spécification de
Hausman qui est d'une très grande importance. En effet, le choix entre
modèle à effets fixes et modèle à effets
aléatoires dépend des considérations suivantes : la nature
de l'effet individuel, le nombre d'unités statiques, la nature de
l'échantillon ; le type d'induction qu'on veut faire. Toutefois le test
permettant de distinguer les effets fixes des effets aléatoires est le
test de spécification de Hausman. Ce test est présenté
dans la section suivante.
L'utilisation des données de panel permet de rendre
compte des disparités individuelles et/ou temporelles de la connexion
finance - croissance. Elle augmente substantiellement la variabilité des
observations et la précision des estimations. L'utilisation des
données de panel permet, aussi, de contrôler les
caractéristiques non observées spécifiques aux pays et
réduire, par conséquent, les biais d'estimation qui leur sont
rapportés.
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