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Phénomènes induits par le bruit dans les systèmes dynamiques décrits par des équations différentielles.

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par Bouanani Oussama
saida - Master 2015
  

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1.2 Exemples

1.2 Exemples 14

Quelques exemples pour illustrer ceci sont donnés suivis d'un théorème qui assure, sous certaines conditions sur b et ó, l'existence d'une unique solution forte.

Unicité faible mais pas trajectorielle Soit â un mouvement brownien standard On pose

Z t

Wt = sgn(âs)dâs.

0

On a alors:

Z t

ât = sgn(âs)dWs

0

En effet:

Z0

Z t

t

sgn(âs)dWs = sgn2s)dâs (1.1)

0

Z t

= dâs (1.2)

0

= ât (1.3)

W est une martingale issue de 0 telle que < W, W >t= t ainsi, par la caractérisation de levy, W est aussi un mouvement brownien. On voit alors que â est solution de

l'EDS

dXt = sgn(Xt)dWt, X0 = 0

On a l'unicité faible. Par la caractérisation levey, toute solution doit être un mouve-

ment brownien.

Par contre, on n'a pas d'unicité trajectorielle pour cette équation. En effet,â et -â

sont toutes les deux des solutions correspondant au méme mouvment brownien. Aussi, â n'est pas solution forte : par la formule de Tanaka , la filtration canonique de ù coincide avec la filtration canonique de |â| qui est strictement plus petite que

celle de â. En effet, l'événement {ât < 0} appartient a Fâ mais pas à F|â|

1.3 Théonème d'existence et d'unicité 15

1.3 Théonème d'existence et d'unicité

Théorème 1.3.1. (Existence et unicité)

On suppose qu'il existe une constante K positive telle que pour tout t > 0, x, y E Rd

1. Condition de Lipschitz

|b(t, x) - b(t, y)| + |ó(t, x) - ó(t, x)| < K|x - y|

2. Croissance linéaire

|b(t, x)| < K(1 + |x|), |ó(t, x)| < K(1 + |x|)

Alors il y a unicité trajectorielle pour E(ó, b).

De plus, pour tout espace de probabilité filtré (Ù, F, (Ft)t>0, P) et tout (Ft)t>0- mouvement brownien, il existe pour chaque x E Rd, une (unique) solution forte pour Ex(ó, b).

Preuve

Afin d'alléger les notations, on traitera uniquement le cas d = m = 1. Commençons par établir l'unicité trajectorielle. Sur le même espace et avec le même mouvement brownien B, on se donne deux solutions X et X' telle que X0 = X'0. Pour M > 0 fixé, posons

ô = inf{t > 0,|Xt| > M ou |X't| > M}. On a alors, pour tout t > 0,

ftAT ftAT

Xt?ô = X0 + J u(s, Xs)dBs + J b(s, Xs)ds

0 0

Vu que X' est aussi une solution, nous avons l'équation analogue

tAT tAT

f I XXAT = X'0 + J o'(s, X's)dBs + b(s, X's)ds
o

1.3 Théonème d'existence et d'unicité 16

Remarquons que X et X' sont bornées par M sur l'intervalle ]0, ô]. En faisant la

différence membre à membre de ces deux équations et par passage à l'espérance, on aura :

h(t) : = E[(Xtnô - X0tnô)2] (1.4)

=

EJ[[ rtnT (u(s, X5) -- u(s, X8))dB8 + /~t/~T b((s, X8) -- b(s, X0s))d( 2 )

o Jo

En utilisant le fait que (a + b)2 = 2a2 + 2b2, on aura :

h(t) = 2E[(~tnô(ó(s, Xs)-ó(s, X0s))dBs)2]+2E[(~tnô b((s, Xs)-b(s, X0s))ds)2].

o o

Par la propriété,isometrie on a

2E[(J(u(s, X8) -- u(s, Xs))dB8)2] = 2E[(~tnT(u(s, X8) -- u(s, X0s))ds)2].

o o

En utilisant l'inégalité de Hölder et en majorant t ? ô par T, on trouve

2E[(~tnô b((s, Xs) - b(s, X0s))ds)2] = 2TE[~tnô b((s, Xs) - b(s, X0s))2ds]

o o

Ce qui donne

tnô

h(t) = 2TE[~ ó((s, Xs) - ó(s, X3))2ds] + 2TE[~tnô b((s, Xs) - b(s, X3))2ds]

o o

tnô

o 0

= 2E[f K2|Xs - X:|2ds] + 2TE[~ K2|Xs - X:|2ds]

tnô

= 2K2(1 + T)[ f K2|Xsnô - X0snô|2ds]

o

où l'avant dernière inégalité provient du fait que b et ó soient lipschitziennes. La fonction h vérifie

t

h(t) = C J h(s)ds

0

1.3 Théonème d'existence et d'unicité 17

avec C = 2K2(1 + T2).

h est bornée par 4M2 et vérifie les conditions du lemme de Grönwall avec a = 0 et b = C ce qui donne alors h = 0 donc P-p.s Xt?ô = X't?ô. En faisant tendre M vers +oo, on aura Xt = X't pour tout t.

X est alors une modification de X', mais comme ces processus sont continus, alors ils sont indistinguables. Ce qui achève la preuve de l'unicité trajectorielle. Passons à présent au deuxième point.

On construit la solution par la méthode d'approximation de Picard. On pose

X0t = x (1.6)

t

X1t = x + J u(s, x)dBs + J t b(s, x)ds (1.7)

0 0

t

Xnt = x + J u(s, X3 -1)dBs + J t b(s, X3 -1)ds (1.8)

0 0

Par récurrence pour chaque n, Xnt est continu et adapté, donc le processus

u(t, Xnt ) l'est aussi. Fixons T > 0 et raisonnons sur [0, T] vérifions d'abord par récurrence sur n que

WCn : Vt E [0, T] E[(Xnt )2] <_ Cn. (2.2)

Pour n = 0, il n'y a rien à montrer.

Supposons à présent que ceci est vrai à l'ordre n - 1 et vérifions que cela reste vrai à l'ordre n.

Le cacul du moment d'ordre deux de l'intégrale stochastique se justifie par le

fait que E[f0t u(s, Xn-1

s )2ds] < oo, ce qui découle de la croissance linéaire et de

l'hypothèse de récurrence.

En utilisant encore la croissance linéaire, on écrit

E[(Xnt )2] <_ 3(x2 + E[(f0 t u(s, sXn-1)dBs)2] + E[(f0 t b(s, Xn-1

s )ds)2])

<_ 3(x2 + E[f0 t u(s, Xn-1

s )2ds] + tE[f0t b(s, Xn-1

s )2ds])

<_ 3(x2 + E[f0 t (K + K|Xn-1

s |)2ds] + tE[f0 t (K + K|Xn-1

s |)2ds])

<_ 3(x2 + (1 + t)E[f0t (K + K|Xn-1

s |)2ds])

<_ 3x2 + 3(1 + t)E[f0t (2K2 + 2(KXn-1

s )2)ds]]

<_ 3x2 + 6T(1 + T)(K2 + 4Cn-1) := Cn.

1.3 Théonème d'existence et d'unicité 18

La majoration (2.2) et l'hypothèse de croissance linéaire sur u entrainent que la martingale locale (f0t u(s, Xns )dBs) est une vraie martingale bornée dans L2 pour tout n. On utilisera ceci pour majorer par récurrence

On a

E[ sup 0<t<T

|Xn+1 t - Xnt |2]

Xn+1 - Xn = f(u(s,

Xns) - u(s Xn-1s))dB + f(b( s X) - b(s Xn-1s))ds

,s ,

d'où

E[ sup 0<s<t

|Xn+1 s - Xns |2]

< 2E[ sup 0<s<t

 
 

sup 0<s<t

s

|f(b(u, Xnu) - b(u, Xn-1u))du|2]

 

t

< 2(4E[(f (u(u, Xnu) - u(u, X~-1))dBu)2] +

E[(f

t |b(u, Xnu) - b(u, X~-1)|du)2]) 0

< 2(4E[(u(u, Xnu) - u(u, Xn-1

u ))2du] +

TE[

ft (b(u, Xnu) - b(u, X,n-1))2du])

t

< 2(4 + T)K2E[f |Xnu - X,n-1|2du] 0

t

< CTE[ f sup |Xr - XT -1|2dr] 0 0<r<u

Avec CT = 2(4 + T)K2, posons

gn(u) := E[ sup

0<r<u

| fs (u(u, Xnu) - u(u, Xr1))dBu|2 + |Xnr - Xn-1

r |2].

1.3 Théonème d'existence et d'unicité 19

Ainsi on vient de montrer que

f

t

gn+1(t) < CT gn(u)du (I)

D'autre part, Vn, gn est bornée sur [0, T]. En effet, pour n > 0 :

ft

gn(u) < 2(4 + T)K2E[J IXnu - X:-1 |2du] (1.9)

T)K2E[f

< 2(4 + T)K2E[J(2(Xnu)2 + 2(Xu-1)2du] (1.10)

o

< 4T(4 + T)(C2n + C2n-1) (1.11)

g0(t) = x2 qu'on appelle C0T.

Une récurrence simple sur (I) donne :

n

gn(t) < C0T(CT)n!.

Et, en vertu du critère de D'alembert, on obtient

00

E

n=0

gn(T)1/2 < oc.

Comme la norme de L1 est dominée par la norme de L2, on aura

00

E

n=0

E[ sup

0<t<T

|Xn+1 t - Xn t |] < oc.

00

E

n=0

sup

0<t<T

|Xn+1 t - Xnt | < oc.

Le théorème de la convergence monotone nous permet de dire que

00

E[E

n=0

sup

0<t<T

|Xn+1 t - Xnt |] < oc.

Ce qui entraîne que p.s.

1.3 Théonème d'existence et d'unicité 20

Mais si n,m ? N avec n < m :

sup

0=t=T

|Xmt - Xnt | =

m-1E k=n

sup

0=t=T

|Xk+1 t - Xkt | -? 0 quand n, m ? 8.

Par suite, p.s. la suite (Xnt , 0 = t = T)n converge uniformément sur [0, T] vers un processus limite X = (Xt)t=0 qui est continu et adapté. En effet, on vérifie par récurrence que chaque processus Xn est adapté par rapport à la filtration canonique de B, et donc X l'est aussi.

On a P - p.s.

sup

0=s=T

|Xs - Xns | = lim

m?8

sup

0=s=T

|Xms - Xns | (1.12)

E8

=

k=n+1

sup

0=s=T

|Xks - Xk-1

s | (1.13)

En introduisant la norme L2, on trouve que

E[ sup

0=s=T

|Xs - Xns |2] = (

8

E

k=n

gk(T)1/2)2 -? 0 quandn ? 8

= T2K2E[ sup

0=s=T

|Xs - Xns |2] -? 0(1.16)

et on en déduit que

Z0

et

Z0

t ó(s, Xs)dBs = lim J t ó(s, Xns )dBs dansL2

n?+8 0

t b(s, Xs)dBs = lim ft b(s, Xns )dBs dansL2.

n?+8

En effet

E[(f

t t
(u(s, X3) -- u(s, X3 ))dBs)2] = E(f (u(s, Xs)u(s, Xns ))2ds) (1.14) t

= E(K2 f |Xs - Xns |2ds) (1.15)

0

1.4 Exemple 21

1.4 Exemple 22

et on procède de la mème manière pour b.

En passant à la limite dans l'équation de récurrence pour Xn(2.3), on trouve que X est une solution (forte) de Ex(ó, b) sur [0, T].

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams