INTRODUCTION
L'évaluation est devenue omniprésente (Damon,
2009) dans tous les domaines de la société, avec pour fondement
de mesurer l'écart entre les résultats obtenus et les
résultats espérés, d'analyser les performances d'une
action dans sa mise en oeuvre et d'évaluer les objectifs fixés en
amont de la conception ; c'est le cas pour un projet culturel. Mesurer une
activité culturelle en se basant sur les résultats fixés
en amont constitue un effort d'application de procédés
managériaux de définition et de mise en place des indicateurs de
réussite élaborés dans des champs autres que celui de la
culture. L'évaluation peut également servir à
établir des classements, des hiérarchies dans le but d'avoir des
repères pour la distribution et l'attribution des ressources. En
valorisant l'action à réaliser dans le cadre d'un projet
culturel, le porteur de projet détermine les mécanismes et les
méthodes susceptibles de l'aider à se repérer,
hiérarchiquement dans la mesure des résultats et des attentes de
l'action. D'où, l'omniprésence de l'évaluation dans la
conception d'un projet culturel avec pour finalité la valorisation de
l'action à réaliser.
Un projet analysé ou évalué en amont de
se réalisation se construit dans une vision de réussite tout en
évitant les erreurs. Concevoir un projet culturel, c'est définir
et déterminer l'environnement dans lequel sera menée l'action
à développer. Évaluer un projet culturel, c'est mesurer de
quelle manière les actions vont être réalisées et
mises en place, juger l'intensité de la faisabilité pragmatique
du projet dans un environnement de développement socioéconomique
stable. À cet effet, le porteur de projet ou le concepteur d'une action
construit un cadre théorique suivant son projet, en mettant en place
préalablement des indicateurs et en délimitant le champ de
l'exercice de l'action afin de mener à bien son travail
d'évaluation.
Dans une démarche de libre concurrence et de
laisser-faire de l'Etat, tout comme l'évaluation d'actions
économiques, l'évaluation des projets culturels se fonde sur une
batterie d'indicateurs de réussite et de faisabilité. La
liberté des porteurs de projet de concevoir, créer et organiser
doit répondre à des critères d'évaluation
préalable, sachant que l'évaluation est un examen ciblé et
limité dans le temps, servant à juger un projet en cours ou
achevé, y compris sa conception, sa mise en oeuvre et ses
résultats. Elle juge selon les méthodes systématiques et
des critères objectifs et recherche des explications si un processus ne
s'est pas déroulé comme
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prévu (De Perrot, Wodiunig, 2008, p.15). Dans un monde
économiquement libéral, la liberté de créer et de
concevoir des projets culturels doit se plier à des logiques
d'évaluation préalable. Des logiques dont les normes et les
règles soumettent les porteurs de projets dans le respect des
critères et des conditions d'attributions de ressources, tout en sachant
que la liberté de concevoir et de créer reste à la
portée du porteur de projet. Évaluer, c'est tirer les
leçons d'une expérience (De Perrot, Wodiunig, 2008) dont les
résultats ou la finalité n'ont été à la
hauteur des attentes du concepteur de l'action. Ainsi, évaluer
préalablement un projet culturel, c'est mesurer en amont les chances de
sa mise en oeuvre, de sa réussite et de sa pérennité.
Come les manuels pratiques de gestion de projets culturels le
conseillent, concevoir un projet, c'est d'abord vous informer afin de prendre
en compte les réalités locales, définir les objectifs qui
motivent votre action, prendre les premiers contacts pour mettre en place le
partenariat (De Bosset, 2008) pour enfin se lancer dans la conquête du
terrain. Dans cette perspective, le sens de l'étape de la conception
serait d'avoir un regard global de ce que l'on entreprend, de clarifier et
hiérarchiser les objectifs (Kabore, 1999) et de donner une colonne
vertébrale. Plus précisément, dans le cas pris en examen
dans le cadre de notre mémoire, afin de répondre à un
appel à projets proposé par l'Union européenne via le
programme ACP Cultures+ (Afrique, Caraïbes, Pacifique) il faut tenir
compte d'une démarche normative qui demande le respect des
critères d'éligibilité établis par les institutions
en charge de l'appel. Cette démarche soumet le porteur de projet
à un certain nombre d'exigences parmi lesquelles un diagnostic
préalable de la proposition à soumettre, la planification du
processus, la détermination de la cohérence entre les
résultats et les attentes de la proposition et la vérification
des ressources disponibles sur le terrain à exploiter. Le
soumissionnaire doit tenir compte des mécanismes de soumission tout en
respectant les procédures contractuelles du dispositif dans le cadre des
actions à mener. Se pose ainsi la question de l'évaluation
préalable de la proposition ou du projet à soumettre pour
éligibilité.
Dans toute démarche de développement ou de mise
en place d'un projet, voire d'un programme, la nécessité d'une
évaluation préalable s'impose. D'après Joëlle Le
Marec (1996) qui a examiné les enjeux de l'évaluation en
muséologie, il s'agit d'apporter des informations sur le
déjà-là du public pour prévenir les obstacles
à la transmission des connaissances et à la communication, ou
bien pour optimiser l'impact de l'opération projetée. En effet,
l'évaluation préalable oblige le porteur de projet à
s'interroger sur les critères d'évaluation de son projet, sur ses
objectifs, sur les indicateurs de réussite ou de faisabilité. La
démarche évaluative
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conçue et mise en place en amont de la conception d'une
action ou d'un projet permet de recueillir des données et des
informations susceptibles de mesurer la portée de l'action et les
finalités du projet, une manière d'acquisition de connaissances
et de savoir. Pour Griggs (1984), l'objectif de l'évaluation
préalable est d'éviter les erreurs avant qu'elles ne soient
commises. C'est une enquête que le porteur de projet doit mener sur son
terrain de collecte de données afin de définir les
périmètres d'exercice et d'identifier l'environnement dans lequel
il doit mener l'action ou le projet. Un projet ou une action a une
particularité, la définition des stratégies objectives
à la conception, la mise en place des méthodes pratiques servant
à mesurer les résultats visés, la manière de poser
les indicateurs de contrôle ou de vérification : vérifier,
optimiser et assurer la qualité (De Perrot et Wodiunig, 2008, p. 16).
Évaluer n'a jamais été facile. En effet,
des moyens sont nécessaires pour accomplir une telle tâche. Une
évaluation répond à une démarche précise sur
le sujet à évaluer1 afin d'adapter une structure de
raisonnement et de bâtir une rhétorique normée, respectant
les règles de conception solide d'un projet. La construction d'un projet
quel qu'il soit répond à des enjeux normés et à des
exigences réglementées. Le projet est considéré
aujourd'hui comme le mode de fonctionnement privilégié des
organisations les plus performantes, en tant que moyen mobilisateur des acteurs
pour la réussite de leurs objectifs (Vilatte, 2006) qui visent une
réussite à la conception. Ainsi, évaluer son projet en
amont précise la compréhension des objectifs et la
définition des indicateurs à mettre sur pied pour la conduite de
la conception. Le porteur de projet devient évaluateur de son projet
avec une détermination de mésuser les mécanismes de
faisabilité de son projet ou de son action. Evaluer son projet en amont
permet à la fois d'établir une description quantitative et
qualitative de son action, en jugeant la valeur à accorder à
celui-ci, en mesurant les réalisations à concrétiser, en
définissant les indicateurs susceptibles d'aider le porteur de projet
à s'approprier l'outil de travail. Car évaluer c'est mesurer le
chemin parcouru pour progresser, réajuster, mettre en cohérence.
L'évaluation est un outil au service de la démarche de
progrès qui s'inscrit dans le souci de l'amélioration continue
des actions. Chatel (2001) souligne qu'en sciences de l'information et de la
communication, l'évaluation est un outil de contrôle et de mesure
des résultats. Des résultats qui doivent tenir comptent des
objectifs établis en amont ainsi que des attentes du porteur de projet.
Un projet dans son ensemble mobilise toujours des moyens, des énergies
et de la compétence pour se réaliser tout en respectant une
démarche évaluative
1 « Méthodologies d'évaluation en EAD »,
Antipodes, n°156, avril 2002, p.16-19.
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justifiée et mesurée en amont. Le porteur du
projet devient à la fois concepteur et évaluateur d'une action
dont les objectifs ciblés à la conception de son travail
déterminent la finalité. Il n'est pas aisé
d'évaluer son propre travail quand on n'est pas évaluateur, mais
l'on devient pour vérifier la réalisation ou la
faisabilité de son projet en tenant compte des indicateurs mis en place
à la conception. Il est important de souligner qu'un indicateur
d'évaluation est un descripteur qui permet de répondre à
une question évaluative. Le porteur de projet dans en mesurant la
faisabilité de son projet doit tenir compte des indicateurs suivant :
l'efficacité, l'efficience, la cohérence ou la pertinence de
l'action à mener.
Notre étude porte sur les enjeux d'une
évaluation préalable d'un projet culturel avant soumission. Le
choix de ce sujet est lié à la place de plus en plus importante
accordée par les acteurs culturels à cette étape
préalable du processus d'évaluation, dans la conception des
projets culturels qui visent à contribuer à la réduction
de la pauvreté et au développement humain. À cet effet,
plusieurs travaux en sciences de l'information et de la communication plus
largement en sciences humaines et sociales seront cités, tels que ceux
de Jacques Ardoino, Guy Berger, Élisabeth Chatel, Michel Lecointe,
Marie-Anne Dujarier, Jérôme Denis, Valérie Boussard,
Joëlle Le Marec, Françoise Campanale, Michel Vial, Valérie
Bouchard, Robert Boure.
Ce travail de recherche se focalise en particulier sur le cas
des appels à propositions du programme ACP Cultures+ en partenariat avec
l'Union européenne. Ce cas nous paraît significatif parce qu'il
permet d'observer dans quelle mesure l'évaluation préalable
nécessite un esprit critique dans l'élaboration et la
réalisation d'un projet concret, voire réaliste. À cet
effet, il est nécessaire de circonscrire préalablement
l'évaluation dans la conception d'un projet afin d'élaborer une
action qui réponde aux exigences d'une communauté dont la
finalité s'oriente à la fois vers le soutien de la
créativité et vers l'amélioration des conditions de vie
des citoyens. Il sera question d'analyser ce que l'évaluation produit
comme normes dans la gestion d'un projet culturel par l'analyse du dispositif
du programme ACP Cultures+ ainsi que d'un projet subventionné dans le
cadre de ce programme. Le programme ACP Cultures+ est le seul dispositif
existant qui accompagne le développement culturel et soutien les
porteurs de projets des pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Le choix
d'un tel dispositif, se justifie dans la manière elle se présente
(techniquement) et de la manière elle se constitue
(spécificité). Comprendre le fonctionnement du dispositif ainsi
que la manière dont les porteurs de projets évaluent leurs
projets, est le point de départ de ce travail de recherche.
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Tout est parti d'un constat, le rejet des propositions
soumissionnées par les porteurs de projets (le plus souvent) dans le
cadre de l'obtention du financement. Certains voient leurs propositions
rejetés suscitant le découragement et la déception,
d'autres par ailleurs se voient octroyés le financement. La
finalité de la démarche artistique des porteurs de projets, est
de pouvoir décrocher le sésame (financement du dispositif ACP
CULTURES+) afin de réaliser leurs projets ou leurs actions. Contribuer
à la réduction de la pauvreté sur le continent en menant
des actions de développement et de croissance économique à
travers les projets proposés par les porteurs de projets africains.
Ainsi, je me suis posé des questions : comment fonctionne ce programme
ACP CULTURES+ ? Quelles-sont les conditions à remplir pour avoir
accès au financement ? Qui évalue les propositions des porteurs
de projets ? Comment est-ce que le programme octroi le financement
(critères, conditions) ? Autant de questionnements de ma part. Il
était nécessaire de comprendre le fonctionnement du dispositif
ACP CULTURES+, déterminer les termes d'évaluation du programme et
de validation des propositions. De l'autre côté, comprendre
comment est-ce que les porteurs de projets conçoivent leurs propositions
et déterminer la manière dont ils évaluent leurs projets
à soumissionner.
Dans la cadre de mon projet professionnel, cette étude
ouvre la voie d'une recherche universitaire qui doit se poursuivre en
thèse avec pour objectif de travailler dans l'évaluation des
projets et politiques culturels. L'intérêt de se lancer dans cette
démarche de recherche universitaire, s'explique par ma volonté de
vouloir comprendre comment sont évalué les projets culturels, en
particulier les projets culturels internationaux. Acquérir de la
compétence, du savoir et de la maîtrise de conduite
d'évaluation des projets sollicitant des financements internationaux.
Evaluer les projets, évaluer les programmes dans le domaine de la
culture, m'as toujours passionné. La maîtrise des
mécanismes liés à la réalisation d'une
évaluation (en amont ou en aval) d'un projet dans le domaine du
développement culturel, serait un atout dans l'accompagnement
professionnel à apporter aux porteurs de projets africains, en
quête d'expertise et de consultations de leurs initiatives
culturelles.
Cette recherche amorcée durant ma formation en Master
serait l'une des premières étapes d'un parcours universitaire qui
devrait se poursuivre les années à venir vers la
préparation d'un doctorat.
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La réalisation d'un projet ou d'une action dans le
domaine de la culture appelle des compétences, des qualités et
des moyens pour mener à bien un travail de créativité dans
un objectif de réussite qui, lui-même, nécessite des
mesures, de valeurs indicatives, une évaluation préalable.
Répondre à l'appel à projets proposé par l'Union
européenne via le programme ACP Cultures+ signifie pour le porteur de
projet comprendre des mécanismes et des règles de jeu du
dispositif afin de bâtir des stratégies d'évaluation
préalables et de mesurer les objectifs finaux.
Evaluer un projet culturel en amont de sa conception est une
démarche quantifiable et qualifiable pour déterminer la
faisabilité et la fiabilité de l'action à mener. A cet
effet, dans ce mémoire recherche, l'objectif est de savoir, pourquoi
les porteurs de projets doutent-ils du système d'évaluation des
projets soumissionnés dans le cadre du programme ACP Cultures+,
craignant que leur projet soit rejeté ? Il sera question d'analyser
le dispositif qui accompagne le programme ACP Cultures+, et de comprendre les
mécanismes de conception des projets par les porteurs de projets en vue
d'obtention de financement. Mon travail de mémoire s'intéresse
à l'évaluation préalable d'un projet culturel avant
soumission pour subvention. Il sera question d'étudier les acquis, les
expériences, les connaissances et les compétences des porteurs de
projets dans la conception et la soumission d'une proposition d'action ou d'un
projet ; d'examiner la manière dont ils appréhendent de la notion
d'évaluation préalable ainsi que les règles concernant
l'octroi de la subvention et de comprendre comment l'évaluation est
menée au sein de l'organisme d'octroi de subvention.
Dans cette étude, il sera question dans un premier
temps de signifier comment la notion d'évaluation a été
questionnée par dans les sciences de l'information et de la
communication (SIC). Est-ce que les SIC ont un regard spécifique sur
l'évaluation ? Quelle est la particularité des études sur
l'évaluation en SIC ?
Dans un deuxième temps, il s'agira de répondre
aux interrogations suivantes : quel est en général le bagage
culturel des évaluateurs ? Quels sont leurs savoirs et savoir-faire dans
le domaine culturel ? Quelles fonctions assument-ils au sein de l'organisme
financeur des appels à projets ? Quels sont leurs objectifs finaux au
regard de ces règles et normes ? Sur quel fondement et sur quelle
expérience sont basés les grilles d'évaluation et les
critères d'éligibilité inscrits dans les appels à
projets ?
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Dans un troisième temps, il s'agira d'interroger les
règles qui constituent le fondement préalable d'une
évaluation dans l'écriture d'un projet culturel, en se
référant au dispositif mis en place par l'Union européenne
en partenariat avec le groupe des États ACP. L'analyse de ce dispositif
s'avère nécessaire pour saisir le poids de l'évaluation
préalable dans la conception d'un projet culturel.
Puis, dans un quatrième temps, nous allons tenter de
comprendre comment les porteurs de projet définissent leurs actions :
Dans quel cadre cognitif inscrivent-ils leurs démarches de conception
préalable ? Concevoir un projet, c'est s'informer des
réalités du terrain et bien définir les objectifs qui
motivent l'évaluation préalable.
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1. Objet de l'étude
Dans le cadre de cette étude, nous allons
étudier les enjeux d'une évaluation préalable d'un projet
culturel en amont de sa conception en nous appuyant sur l'analyse du cas de
l'appel à propositions de l'Union européenne via le programme ACP
Cultures+ (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Nous allons notamment analyser
les mécanismes de l'évaluation préalable des projets
soumis dans le cadre de cet appel.
Mettre en place un projet culturel, c'est obéir aux
normes et aux règles qui définissent les objectifs
préétablis et les résultats attendus en passant par
l'évaluation préalable. À cet effet, pour évaluer
un projet culturel, il est nécessaire de mettre en place des
mécanismes d'accompagnement et des indicateurs de réussite qui
couronneront le succès et la faisabilité du projet.
L'objectif de cette étude se focalise autour de la
question de l'évaluation préalable qui est au coeur de
l'élaboration des projets culturels en amont de leur conception. Il
s'agit d'analyser les processus d'élaboration et de mise en route des
critères d'évaluation préalable par les évaluateurs
ainsi que les processus de compréhension des enjeux de
l'évaluation préalable par les porteurs de projets et la
manière dont ils en tiennent compte dans la conception d'un projet. Il
s'agit d'étudier ce que l'évaluation produit comme normes dans la
réussite de la conception d'un projet. Construire un projet c'est
déterminer les formes de matériaux qui permettront de mettre sur
pied les indicateurs susceptibles de mesurer les résultats, comme le
signifie Joëlle Le Marec (1996), d'apporter des informations sur le
déjà-là des consommateurs, des usagers pour
prévenir les obstacles et d'éviter les erreurs dans
l'optimisation des impacts dans l'évaluation préalable d'une
action.
Nous faisons l'hypothèse que, en mettant en place un
tel dispositif de subvention, l'organisme contractant construit
également son objet d'évaluation et ses principes de
contrôle afin de mieux structurer hiérarchiquement les
démarches d'octroi de financement qui respecteraient les valeurs
représentatives de la structure pour répondre aux attentes des
porteurs de projet.
Figure 1 - Un dispositif, des obligations, des outils
d'évaluation, des résultats et une finalité.
Dispositif
(Programme ACP Cultures+)
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Evaluation finale
Evaluation des résultats
Finalité
Outils d'évaluations
Critères d'éligibilités et
d'évaluations
Evaluateurs face aux porteurs de projets
Projets à soumissionner ou soumissionnés
Obligations
Respect des termes de référence
Le PRAG
Résultats
Respect et réalisation des objectifs
définis
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Le schéma ci-dessus est la lecture à faire dans
la compréhension du dispositif (Programme ACP Cultures+). Cette
description m'a permis de résumer tout le dispositif en suivant
étape après étape le chemin que le porteur de projet
devrait suivre dans la soumission d'une proposition de projet ou d'une action.
L'appropriation du langage et du discours contenu dans le dispositif (Programme
ACP Cultures+) par le porteur de projet, devrait l'aider dans la conception
d'une proposition en amont de la soumission, en respectant les consignes, les
conditions, les critères et les obligations décrient dans le
document.
Ce schéma résume la démarche que devrait
emprunter le soumissionnaire dans la conception et la soumission d'une
proposition. A partir des obligations, le porteur de projet est soumis au
respect des termes de référence contenu dans le PRAG
(Pratical guide). La définition des outils d'évaluations
suivant les critères d'éligibilités et
d'évaluations déterminées dans le dispositif
(évaluateurs face aux porteurs de projets). Les
résultats et la finalité dont le porteur de projet devrait dans
la conception de sa proposition définir clairement les objectifs
à réaliser ainsi que l'évaluation finale de son action.
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