CONCLUSION PARTIELLE
Somme toute, la controverse inhérente à
l'institutionnalisation du Sénat n'est pas seulement l'apanage des
camerounais, car le Sénat reste même dans les pays les plus
développés remis en cause. Bien que cette controverse soit
universelle, il serait néanmoins important de noter que c'est chaque
pays qui le cadre selon sa guise. C'est dans ce sens que sa mise en place au
Cameroun n'a pas pu échapper aux critiques relatives à son
fondement et plus loin à son statut et à ses fonctions.
Conclusion
générale
Au terme de cette de cette analyse donc la
thématiquecentrale s'articulait autour de l'avènement du
Sénat au Cameroun, il convient de relever deux constats après
effectivité de celui-ci.
D'abord, le Sénat apparait comme une preuve qui justifie
l'effectivité des libertés ou tout au moins, du processus
démocratique au Cameroun dans la mesure où les institutions
parlementaires sont considérées comme l'essencemêmede la
démocratie. A cet égard, pourrait-on affirmer que le Sénat
répond aux exigences de cette idéologie qui se veut universaliste
pour la simple raison qu'il n'est effectif,
malgrésaconsécrationdepuis le 18 janvier 1996, qu'en 2013 juste
après que le Président des Etats Unis son excellence Barack Obama
ait annoncé lors sa visite en Afrique en 2012 que l'Afrique a
essentiellement besoin des institutions fortes. A cet effet, le Sénat
est donc appeler à se déterminer et à s'affirmer dans le
cadre de ses missions, de son statut et ses fonctions. C'est pour cette
raison qu'il jouit d'une grande manoeuvre de liberté et de pouvoir dans
l'exercice de son exercice aussi bien du côté du parlement que du
côté de l'exécutif.
Bien après, le Sénat en dépit de son
effectivité, de ses actions, et de sa détermination reste
influencer par le système suivant le principe de la continuité du
système dans les Administrations Publiques. C'est ce qui lui a value la
qualification du remplissage et du mimétisme institutionnel. Cela dit,
il est évident que seule la prolifération des institutions ne
pourrait contribuer à l'édification d'un pays sans y adjoindre
à celles-ci des Hommes `'forts'' c'est à dire les hommes
dotés d'une grande culture patriotique et qui sont conscients des
lourdes responsabilités qui leur sont assignées et l'avenir de
leur pays.
BIBLIOGRAPHIE
I- OUVRAGES
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II- II- ARTICLES
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2- Eric Adol T. Gatsi, « La mise en place du
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9- Maus(D), « Le sénat, l'Assemblée
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III- THESES
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2- Kadjo Ahlin AvitsunuKuakuvi les secondes chambres du parlement
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2013 , P63)
IV- MEMOIRES
1- Afaga (M. A.), La problématique du genre dans les
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Mémoire en Démocratie, Cifaddeg 2012, 101 pages.
2- TatidoungKuete(A), l'Assemblée Nationale en Droit
camerounais, Mémoire de Master II, Droit Public, Université
de Yaoundé II, 2012
3- Nkolo Roger, Sénat et Décentralisation
Territoriale au Cameroun, Mémoire de Master II, Droit Public,
Université de Yaoundé II, 2012
4- Ankoumbel (R. B), Le Sénat en Droit Constitutionnel
camerounais, Mémoire de Master II, Droit Public, Université
de Yaoundé II, 2012
V- COURS
1- Dr MoluhYacouba, cours des institutions administratives,
année académique 2013-2014
2- Dr Louis Marin Ngono cours d'histoire des idées
politiques, année académique 2013-2014
3- Pr Ondoa Magloire, Cours de méthodologie de la
recherche DEA Droit publique, 2009, p. 7.
VI- AUTRES DOCUMENTS
1- Le Divellec et De Villiers, Dictionnaire de Droit
Constitutionnel, Sirey, 2009, p.310.
2- www.sénat.fr.
3- Www. afric. Com
4- Www. rdpcdm. Cm
5- Supreme court of Cameroun, Administrative Bench, judgment
n°026/06-07 /CE of 12 juin 2007 précité
6- Parlement camerounais, bulletin d'information de
l'assemblée nationale, seconde session ordinaire, n° 6 septembre
1989, p, 17
7- les résultats du recensement rendus publics le 10 avril
2010.121 Rapport de mission de l'honorable Salomon TandengMuna, sur
la 70e conférence de l'UTP
8- Cameroon tribune du 30 avril 2013.
9- La Constitution de 1996
10- Le texte constitutionnel de 2008 portant révision de
LA Constitution de 1972
Le code électoral
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