6- Comité de l'Observatoire des Pratiques Anormales
(OPA)
L'Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) sur les axes
routiers est une émanation de l'UEMOA et la CEDEAO mis en place en 2005
avec l'appui financier de l'Agence des Etats-Unis pour le Développement
International (USAID) et du Programme des Politiques de Transport en Afrique
Sub-saharienne (SSATP) de la Banque Mondiale, ainsi que du partenariat
technique du Centre Ouest Africain pour le Commerce (West Africa Trade Hub,
WATH).
L'objectif de l'OPA est d'instaurer une bonne gouvernance
routière sur les principaux axes routiers de l'Afrique de l'Ouest. Les
corridors étudiés jusqu'à présent sont :
Tema-Ouagadougou, Ouagadougou-Bamako, Lomé Ouagadougou, Bamako-Dakar,
Abidjan-Ouagadougou et Abidjan-Bamako.
7- Comité de l'Alliance Borderless
En mai 2011, les intervenants du secteur privé ont
crée l'Alliance Borderless afin d'accroitre les échanges
commerciaux en Afrique de l'Ouest, la région est à l'aube d'une
croissance économique sans précédente, l'harmonisation des
règles de commerce, la réduction des retard et des couts de
réalisation des affaires dans la région et la sensibilisation aux
questions touchant au commerce sont essentielles à la subsistance de
millions de personnes et également de promouvoir une politique visant
à protéger les intérêts des importateurs et
exportateurs inhérents au transport international des marchandises.
Borderless est une collaboration dirigée par le Centre
Ouest Africain pour le Commerce, un programme de l'USAID et constituée
de la CEDEAO, l'UEMOA, l'USAID, la Banque mondiale, l'Organisation du Corridor
Abidjan-Lagos et des programmes Agrobusiness and Trade Promotion, avec le
soutien et la représentation des gouvernements du Bénin, Burkina
Faso, Ghana, Mali, Sénégal et Togo.
A la fin de ce chapitre nous conclurons que les organismes
intervenants dans la facilitation du trafic routier inter-Etats des
marchandises doivent pouvoir jauger l'importance des transports routiers dans
sa marche vers le développement socio-économique puis vers une
intégration réussie et durable au service des populations.
Nous constatons que l'Office Ivoirien des Chargeurs
(OIC) depuis quarante trois (43) ans a une
longue expérience dans la défense des intérêts des
chauffeurs et des transporteurs. Cette entreprise, de par la qualité de
ses services, s'impose dans le secteur du transport terrestre en Côte
d'Ivoire comme un interlocuteur incontournable. En évidence
l'aboutissement de cette volonté de faciliter le trafic routier exige la
mise en place d'un savoir faire basé sur la recherche permanente de la
qualité et de l'efficacité des hommes.
Il est donc important pour l'OIC de faire connaître aux
acteurs de la chaine logistique toutes les innovations et les moyennes mises en
place pour faciliter le trafic routier inter-états des marchandises.
Cela lui permettra d'avoir un positionnement de choix, et accroître sa
clientèle et mieux les satisfaire.
Bien que l'OIC soit l'une des structures habilitée a
organiser le convoi, il n'en demeure pas moins qu'il existe des lacunes dans
son fonctionnement.
Ainsi, les différentes structures en appuies à
la facilitation du transport routier inter-états jouent un rôle
déterminant mais manquent de performance vis-à-vis des
conducteurs routiers qui sont les principaux acteurs subissant des entraves
dans les différents corridors.
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