2-6 Le contrôle contradictoire (Annexe
7)
Il s'agit d'un double contrôle documentaire puis
physique effectué par l'agent OIC et l'agent de Douane. Ce dit
contrôle s'effectue avant le départ effectif des camions. Il
s'articule en deux étapes. La première étape consiste
à vérifier la conformité des mentions portées sur
le document douanier et la fiche de convoi. Ainsi, pour la deuxième
étape, il est question du contrôle physique des camions qui
doivent prendre le départ ; l'agent de douane accompagné
d'un agent OIC vérifie sur le parc le numéro d'immatriculation
(remorque et tracteur), le contenu du véhicule, la nature de la
marchandise et l'identification de l'équipage
2-7 La pose des balises
IL s'agit pour l'agent OIC en collaboration avec le douanier
de procéder à la pose des balises qui sont des traceurs ou des
transpondeurs dans les différents camions généralement des
D25 qui font le transit import pour une question de protection du
marché local, et ce pour éviter qu'ils déversent leurs
marchandises sur le territoire car ne payant de taxes de douane. Ainsi ces
balises vont permettre à l'OIC et à la douane d'avoir un regard
sur le camion et son itinéraire durant tout le voyage sur des
écrans dans leurs locaux. Par la suite, l'on aboutira à la
dernière étape qui est le rapport contradictoire OIC/Douane qui
consiste aux deux parties d'émarger avec matricule des agents à
l'appui la mention, vu le contrôle, la date du départ puis le
nombre de camions pour des statistiques futures. Par ailleurs, il ne faut pas
oublier qu'à compter de la remise des documents après toutes les
étapes, le conducteur a un délai de route de trois jours pour
rallier Abidjan-Bouaké puis une semaine pour Bouaké-Pogo pour les
camions qui vont au Mali et Bouaké-Ouangolo, pour ceux qui vont au
Burkina-Faso. Et les camions en partance pour Niable-Takikro-Noé n'ont
que trois jours comme délai de route pour quitter le territoire
national.
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