Analyse des interventions socioéconomiques d'une banque commerciale( Télécharger le fichier original )par NGONDO SIFA Université Libre des Pays des Grands Lacs ULPGL - Licence 2012 |
III.1.2. Amélioration de 53% du produit net bancaireEn 2011, le produit net bancaire s'est élevé à CDF milliards, en nette croissance de 53% par rapport au résultat de l'année 2010. Les revenus d'intérêts nets se sont élevés à CDF 5.686 millions en 2011 contre CDF 3.331 millions en 2010, en progression de 71%. La part des revenus d'intérêts a progressé de 3 points, atteignant 29% du total des produits contre 26% en 2010 dans un contexte de croissance de l'activité globale et proportionnellement jusqu'en 2011 Les commissions et produits divers sont en hausse globalement de 46% à CDF 13.846 millions contre CDF 9.447 millions en 2010. Cette progression résulte de l'augmentation du volume des opérations en monnaies étrangères. Les commissions sur transferts et les commissions sur billets étrangers se sont maintenues respectivement à 20 et 12% du produit net bancaire. Les transactions en espèces ont continué à s'intensifier. Grâce aux disponibilités de la banque en USD Cash les performances ont dépassé de 25% l'objectif annuel. Le développement du réseau intérieur a pris pour la deuxième année consécutive une part significative dans les résultats atteints, renforçant la position de leader de la BCDC sur ce segment d'activité hautement concurrentiel. Les autres commissions et produit divers se répartissent en bénéfice sur opérations de change, en produit sur opérations hors bilan, en revenus le bénéfice de change qui contribue pour 16% aux revenus de la banque a triplé par rapport aux prévisions. L'importance de l'activité crédits documentaires observée de 2007 à 2011 explique essentiellement la progression du revenu hors bilan de 32% par rapport à 2006 et de 12% par rapport aux prévisions. Divers autres produits d'exploitations bancaires ont enregistré, au cours de l'année, un développement satisfaisant qui soutenu la croissance globale de la rentabilité. III.2. Impôts payés par la BCDCLa Banque Commerciale du Congo est redevenue un contribuable important aux revenus de l'état. Ce n'était plus le cas depuis 1999 puisque, la banque bénéficiait de l'exonération fiscale au titre d'entreprise en restructuration. La situation se présente de la manière ci-après : Tableau 3.8.Impôts payés par la BCDC
Source : conçu par nous-mêmes. Le tableau illustré ci-haut nous renseigne comment la BCDC est redevenue un contribuable important aux revenus de l'état. Les valeurs à payer restructuration OCPT (USD 559.684.042 en 2007 et 351.285.087 en 2008) représentent des sommes mises à la disposition de la banque par le COPIREP en faveur des retraités et partants volontaires de l'Office Congolais des Postes et Télécommunications mais non payées à ces derniers au 31 décembre 2006. Le montant des inter-agences de FC 1.086.192.507 représente des paiements et des transferts de fonds en transit entre les agences non encore exécutés au 31 décembre 2010. Dans le cadre de sa politique de crédit, la Banque Commerciale du Congo a pris une part significative dans la mise en place de lignes de crédit35(*) pour appuyer et accompagner les Petites et Moyennes Entreprise (PME) privées congolaises les plus compétitives du secteur des infrastructures, lors des appels d'offres et des attributions des marchés publics des infrastructures financés par la Banque Mondiale et les autres partenaires de la R.D.C. Tableau 3.9. Prévisions des créances privilégiées et autre valeurs à payer à C.T
Source : Rapport annuel de la BCDC, 2011. Le tableau ci-dessus explique les provisions pour les crédits documentaires à charge couvert pour l'année 2006 est de 5.430.228.182 FC et les provisions pour garanties données est de 149.671.423 FC et les provisions pour crédits documentaires à charge couvert pour l'année 2007 est de 4.130.251.207 FC et les provisions 2008 est de 4.130.251.207 FC et les provisions pour garanties est de 412.075.252 FC Le stock de la dette intérieure du pays est évalué à U.S.D. 1.156 millions après certification évaluée à U.S.D. 1.156 millions après certification. Le financement devra provenir des partenaires extérieurs. Dégagée sur la ligne de crédit IDA de relance économique post réunification d'USD 200 millions dont un volet concerne le financement de l'opération de paiement de la dette intérieure commerciale privée de l'état. La Banque Mondiale a mobilisé sa quote-part et mis à la disposition du gouvernement USD 42,5 millions. La banque Commerciale du Congo a été chargée de payer les créanciers dans le cadre d'une convention signée avec l'état en date du 02 août 2010. La Banque Commerciale du Congo occupe la première position en ce qui concerne l'activité bancaire.
Source : Tableau conçu par nous-mêmes. Dans ce tableau sont reprises les prévisions d'impôts à payer par la BCDC ainsi que leurs réalisations de 2006 à 2011. Cependant, comme nous le constatons, les écarts absolus sont favorables pour l'année 2006, soit -6332833221 alors qu'ils sont défavorables pour les restes d'années. Ce qui laisse dire que la BCDC a supporté plus d'impôts qu'elle les avait prévus. Par rapport aux écarts relatifs, la même situation a été fréquente de 2007 à 2011, soit passé de -63,55700846 % en 2006 jusqu'à 86,85030765 % pour année 2011.
Source : Tableau conçu par nous-mêmes. Dans le même angle d'idée que pour les créances privilégiées, les écarts absolus ont été favorables en 2006, soit d'une marge de -23,39667277, en suite défavorable de 2007 à 2011 ; ce qui veut dire que la BCDC en terme de valeurs payées à court terme, a supporté plus des charges qu'elle les avait prévues de 2007 à 2011. * 35 HARROD, R : La monnaie, Dunod, Paris 1971 |
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