CONCLUSION GENERALE
Au terme du présent travail porté sur les
activités d'une banque commerciale, nous nous sommes attelé
à répondre aux questions suivantes :
Quelles sont les interventions de la BCDC sur le plan
national et particulièrement économique ?
Pour des raisons d'ordre, nous avons structuré notre
travail en trois chapitres :
Ø Le premier chapitre traite des
généralités conceptuelles. L'accent est mis sur les
activités des institutions financières bancaire et les
banques ;
Ø Le deuxième nous a livré à la
présentation générale de la BCDC : après
l'esquisse de l'histoire de la BCDC, nous nous sommes rendu compte de
l'organisation de la BCDC par secteur et par branches d'activités.
Ø et dans le troisième chapitre, il a
été question d'analyser la gestion des crédits et des
impôts payés par la BCDC.
Nous nous sommes servis des techniques documentaires enfin de
situer les points d'acceptabilité des interventions de la BCDC sur le
plan socio-économique.
Après analyse des activités de la BCDC
décrite dans ses différents rapports, nous avons constaté
que la plupart d'activités de la BCDC sont affectées sur
l'ensemble du territoire national, éléments affirmant ainsi notre
hypothèse de base.
Toutefois, vu le volume de ces activités ainsi que les
résultats escompté et par les demandeurs de fonds, et par la
BCDC, il sied d'affirmer que ces activités permettent le
développement socio-économique de la RDC, étant
donné que ces activités d'octroi de crédit sont aussi
considérables.
Néanmoins, après diagnostique des crédits
octroyés par la BCDC, nous avons constaté que les écarts
entre les prévisions par rapport aux réalisations étaient
tantôt favorables, tantôt défavorables. Tenant compte des
écarts absolus obtenus dans le tableau 3.4., nous constatons sans doute
qu'il en a ceux qui sont favorables alors que d'autre sont défavorables.
C'est le cas des écarts escompté en 2006 et 2007, soit
respectivement 166883848 FC et 1204478994 FC pendant qu'en 2008 et 2009, les
écarts sont défavorables, soit respectivement -353087667 FC et
-349178600 FC. En 2010 et 2011, les écarts sont passés de
2393470711 FC à 167260946 FC, augmentation relativement non
proportionnelle. Ce qui nous amène à conclure que par rapports
aux prévisions, les réalisations l'on emporté.
Cette affirmation s'explique par le fait que la Banque
Commerciale du Congo exerce plusieurs activités dans le cadre d'octroi
des crédits sur le plan national, notamment dans les différents
secteurs de l'économie de la RDC tels que décrits dans le
deuxième et le troisième chapitre de ce travail. La BCDC
contribue d'une manière ou d'une autre au développement
économique du pays, grâce aux crédits octroyés aux
divers secteurs d'activités.
Toute fois, la BCDC contribue au budget de l'état par
le paiement des impôts et taxes, ainsi que par l'octroi des
crédits à l'économie dans presque tous les secteurs
d'activité. Enfin, la BCDC est présente dans tout le pays
à travers ses nombreuses succursales.
Cependant, nous avons toute fois constaté que les
prévisions des impôts de la BCDC ont sorti d'écarts
favorables et défavorables, mais ces derniers l'on emporté. C'est
le cas des résultats escomptés dans le tableau 3.10 et 3.11.
Comme nous pouvons le constatons, les écarts absolus sont favorables
pour l'année 2006, soit -6332833221 alors qu'ils sont
défavorables pour les restes d'années. Ce qui laisse dire que la
BCDC a supporté plus d'impôts qu'elle les avait prévus.
Par rapport aux écarts relatifs, la même
situation a été fréquente de 2007 à 2011, soit
passé de -63,55700846 % en 2006 jusqu'à 86,85030765 % pour
année 2011.
Signalons toutefois que la BCDC fait aujourd'hui face à
une certaine concurrence en RDC, à la suite de l'ouverture des nouvelles
banques et des institutions de micro crédit. Aussi, la BCDC doit-elle
songer à développer des stratégies appropriées pour
fidéliser sa clientèle déjà acquise.
Nous espérons avoir fait de notre possible en abordant
les aspects en rapport avec notre travail, mais nous ne croyons pas avoir
été complètes. Nous ouvrons une voie pour d'autres
chercheurs qui voudront nous parfaire dans les notions relatives aux
activités d'une banque.
|