III.3. Conclusion
La présente
étude avait pour objet de constituer les éléments en vue
de l'élaboration d'une épistémologie de la
coopération. Nous avons constaté que la perspective dualiste de
ces sciences que nous avons étudiées d'abord dans la
méthodologie, ensuite dans la conceptualisation et enfin dans le
critère de scientificité, ne nous permet pas d'avoir
l'idée d'un monde unifié par la science. C'est ainsi que nous
avons commencé d'abord par donner le regard de Cassirer pour la science,
nous avons montré ses mérites d'avoir eu le souci d'unifier les
sciences et de relever la pauvreté épistémologique
causée par les épistémologies dualistes et le monisme des
sciences de la nature. Outre ces mérites, sa pensée ne permet pas
toujours d'arriver à concilier et l'unité de la science et sa
diversité. C'est ainsi pour arriver à constituer l'unité
et la diversité, nous avons fait appel à d'autres auteurs afin de
constituer notre point de vue sur l'épistémologie de la
coopération.
Sommes partis chez les historiens comme Taine qui
propose la fusion des sciences de la culture et de la nature à un seul
domaine du savoir. Rickert par les concepts axiologiques, lance une
continuité entre les concepts des sciences de la nature et ceux de
l'histoire. De son coté, Granger pense que la diversité
méthodologique ne peut pas empêche de penser à
l'unité du savoir. Selon lui, c'est dans le concept que l'on trouve
l'idée de l'unité des sciences. Ainsi, la science en tant
réelle, doit être construite pour prétendre être une
science digne de ce nom. Dans le souci de rechercher la continuité entre
les sciences de la culture et de la nature, l'épistémologie
structuraliste et comparée du professeur Akenda se donne comme
tâche d'analyser les différentes procédures
méthodologiques comme l'explication, vérification... pour
établir l'unité et fonder la scientificité des
sciences.
Eu égard à ce qui vient d'être
dit, nous avons élaboré une étude critique que nous avons
appelé épistémologie de la coopération,
qui a pour objet la recherche des éléments unitaires afin
d'ouvrir la science à d'autres domaines que ou à
l'interdisciplinarité. Cette théorie jusque là se fonde
sur l'expérience du monde-de-la-vie ou l'expérience vécue,
la conceptualisation et l'opérationnalité des sciences. Une
entreprise sera développée lors de nos recherches
ultérieures.
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