Depuis 1994, il est clair que le Congo-Zaïre a
été responsable des sévices que subit sa population suite
aux faits ci-après :
1. Les réfugiés hutus rwandais qui sont
entrés au Zaïre en 1994 devraient, selon le statut des
réfugiés, entrer sans armes. D'où le devoir de l'Etat de
les désarmer à la frontière. Chose qui n'avait pas
été faite ;
2. Etant donné que notre pays n'a pas pu
désarmer ces réfugiés, il devrait immédiatement
prendre des mesure de sécuriser sa population, ses frontières, sa
faune, sa flore..., remplir ses devoirs les plus sacrés et qui
constituent une obligation de chaque Etat qui se respecte ;
3. Les FDLR ont adopté depuis 15 ans un comportement
indigne en violation des articles 1 et 2 de la Convention relative au statut
des réfugiés. Et par conséquent, l'Etat congolais devrait
cesser de les considérer comme réfugiés, mais comme
ennemis d'Etat et déclencher par ces faits ses armés, sa force
publique, son arsenal contres ces gens qui sont à la base de la mort des
milliers des congolais ;
4. Les solutions jusqu'ici prises par l'Etats congolais se sont
avéré mauvaises et non réfléchis pour des raisons
suivantes :
· La déclaration de Rome de mars 2005 : A Rome,
le leadership des FDLR avait déclaré sa volonté de
participer dans un processus de rapatriement organisé et inconditionnel
de toutes les unités militaires et de leurs familles respectives. Ce
processus a échoué par ce que l'Etat congolais l'a entamé
avec les seuls FDLR sans associer l'Etat rwandais qui devait constituer le
territoire d'accueil. Cet Etat a publié la liste des génocidaires
qui trainent encore en RDC puisqu`il ne se sentait pas impliquer.
· Communiqué conjoint de Nairobi du 9 novembre
2006 : Ce communiqué donne le pouvoir aux FDLR de choisir le territoire
où ils vont être déployés au cas où ils ne
voudront plus rentrer au Rwanda. Ceci va à l'encontre des
plusieurs opinions qui motivent l'agression habituelle du
Rwanda au Congo par le fait que les FDLR y sont et constituent un danger
à sa sécurité interne.
· L'entrée de l'armé rwandaise au Congo
pour soutenir l'AFDL n'a d'abord pas été officielle, et ne
constitue non plus la responsabilité de l'Etat congolais. Cependant,
l'objectif du Rwanda était celui d'éradiquer le
phénomène FDLR. Il a d'ailleurs été signalé
des massacres des plusieurs réfugiés hutus rwandais par la
Communauté Internationale, même si l'enquête ne s'est jamais
faite jusqu'à nos jours.
· Les opérations mixtes rwando-congolaises
dénommées « Umoja Wetu » seraient une réussite
si et seulement si l'Etat congolais a tenu compte de certains
éléments importants. D'abords l'Etat congolais a
l'expérience du comportement des troupes rwandaises chaque fois qu'elles
ont intervenues sur son sol. Et suite à leur comportement, le peuple
congolais et surtout celui du Kivu est très antipathique à ces
troupes étrangères. En conséquence ce peuple devrait
d'abord être préparé pour qu'il collabore. Ensuite, L'Etat
congolais devrait d'abord faire l'état de lieu et prendre des
précautions nécessaires pour protéger sa population contre
les représailles de FDLR. Enfin, le résultat de ces
opérations montre très clairement que le problème des FDLR
est loin d'être résolu étant donné que les FDLR ne
sont pas rentré chez eux, une partie seulement a été
tuée, les autres se sont reconstitués et ont commis des
représailles incalculables sur la population et d'autres encore ont
été dispersés dans les forêts de la
République. Ces derniers à notre avis constituent une bombe
à retardement car ils constitueront encore un jour un nouveau motif
d'agression des uns et de protection des autres.
Bref, les solutions successives prises par la RDC ne
constituent pas une panacée à la maladie FDLR. Nous croyons que
la solution est ailleurs et voici les voies de sortie que nous pouvons
proposer24.