§3. Les critiques et
suggestions
A. Les critiques.
Pour mieux aborder cette critique, il nous est judicieux de
nous diriger vers l'objectivité pour ce qui est du droit congolais.
Néanmoins, nous ne nous estimons pas car celui qui arrive à la
fin du premier cycle à l'université est présumé
chercheur et est, capable de juger, de faire ou de faire compléter un
texte de lois. Il est vrai que tout le monde aspire à la mondialisation
sur toutes ses formes, l'état actuel de la RDC ne le permet pas c'est
dire que la protection rigoureuse de l'enfant à naître et celui
déjà né continue d'être prise en compte. C'est ainsi
que tout produit de la conception n'est pas un fait du hasard. Alors que bon
nombre de personnes s'aventurent en se prostituant, en recherchant un plaisir,
elles se trouvent ainsi incapable de se responsabiliser plus tard.
Pour cela, elles recourent à l'avortement tout en ne
sachant pas que c'est une infraction pénale. A notre avis, l'avortement
sous toutes ses formes restera une infraction contre la vie de l'enfant avant
sa naissance, attendons que la République Démocratique du Congo
ait une main d'oeuvre suffisante pour le travail et aussi remplir l'espace vide
de ce beau pays. Le législateur belge quant à lui s'est
basé de la conjoncture de son pays pour tempérer l'avortement.
Bien qu'existe les organes chargés de la protection de
l'enfant en RDC comme en Belgique, nombreux de ces derniers n'ont pas encore
accès aux soins nécessaires, ne peuvent exprimer leurs opinions
librement, objet de vente, de prostitution et bien d'autres abus.
B. Suggestions
Actuellement en RDC, toutes les infractions de nature à
mettre fin à la vie de l'enfant avant tout comme après la
naissance restent sévèrement punies. Il importe de se poser la
question de savoir si les enfants qu'on tue clandestinement à chaque
minute de la vie ou qu'on empêche la naissance ou la conception ne
seraient-ils pas des sauveurs de la RD Congo de demain. Si nous nous penchons
aux problèmes démographiques, économiques de notre pays,
nous constatons que ces enfants ont bonnes raisons d'accéder à
l'existence.
Cependant, nous exhortons à l'Etat congolais de
reprendre ses responsabilités en mains pour que le Congo soit
développé. Ainsi, pour l'avortement en RDC, on a besoin des
enfants qui vont cultiver la terre lointaine du Congo.
Par ici nous voulons dire qu'au lieu de tuer ces enfants
innocents clandestinement, il serait préférable de les mettre
à la disposition du gouvernement pour que plus tard ces derniers
puissent occuper la terre du Congo en la cultivant et pour cela les facteurs
démographiques de la RDC pourront augmenter. Si le législateur
belge a pris l'initiative de limiter les naissances c'était compte tenu
de la situation de son pays (situation densitaire).
En somme pour assurer cette protection de l'enfant avant
l'âge de la majorité, nous demandons successivement aux deux Etats
(RDC et Belgique) ce qui suit :
*Aux organes compétents de vulgariser
au niveau de la population par les voies appropriées, les sanctions
prévues aux infractions commises sur les enfants ;
*Mener les campagnes pour la poursuite des infractions
commises sur l'enfant et en saisir les juridictions compétentes ;
*Faire de l'enfant une priorité
politique étant l'avenir de l'Etat.
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