WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'habitat informel dans les villes d'Afrique subsaharienne francophone à  travers l'exemple de Niamey (Niger )

( Télécharger le fichier original )
par Hamadou ISSAKA
Université de Pau et des pays de l'Adour - Master 2 de géographie 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

7.2.2 Le sous-équipement des quartiers

Etablis en ville, les squatters ont souvent les mêmes problèmes que les ruraux. Les équipements primaires font défaut. En dehors des écoles qui semblent faciles d'accès pour 46,9% des personnes interrogées, les centres sanitaires sont loin de la plupart des zones informelles. D'après nos enquêtes, ils sont seulement 17% des squatters à affirmer être près d'un centre de santé. La sinuosité des voies et le caractère accidenté de certains sites font que ces secteurs sont mal desservis par les taxis et autres véhicules de transport.

Tableau n°2 : L'accessibilité facile aux équipements

Equipement Habitat

Ecole

Centre de
santé

Marché

Borne
fontaine

Autres services
publics

Total

Paillotes

108

53

29

32

34

256

Maisons

50

4

7

18

2

81

Total

158

57

36

50

36

337

Fréquence (%)

46,9

17

10,7

14,8

10,6

100

Source : ISSAKA H. enquête (2004)

Il est vrai que dans le domaine de la santé et de l'éducation, des efforts ont été faits par certains organismes en vue d'aider les démunis. Aux Cases Allemandes par exemple, le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) a construit une école primaire à l'image du campement pour les enfants des 503 ménages29 habitant l'espace.

Figure n°11 : Ecole aux Cases Allemandes

Source : ISSAKA H (2004)

Les habitants de Zarmagandey ont été les plus chanceux dans le domaine des équipements. Grâce à l'organisation non gouvernementale internationale Vision Mondiale, ils ont bénéficié de la construction d'une école primaire et d'un centre de santé en matériaux définitifs entre 2004 et 2005. Par contre, l'accès à l'eau potable reste un problème majeur pour la majorité des squatters (cf. tableau n°2). Aux quartiers Pays-Bas et à Zarmagandey, certains habitants s'approvisionnent aux puits (malgré le risque de contamination de la nappe phréatique). Dans

29 GILLARD P (2003)

les autres quartiers informels, on s'approvisionne soit chez les voisins des quartiers lotis ou dans les écoles. Près de 85% des personnes interrogées trouvent que l'accès aux bornes fontaines est difficile en dépit des efforts fournis par le Projet Sectoriel Eau pour faciliter l'accès à l'eau potable aux populations urbaines.

Le problème d'eau ne constitue pas le seul souci des squatters comme en témoigne le manque de latrines dans 84,3% des concessions en paillotes et dans 23% des maisons. Il faut soit utiliser les latrines d'un voisin ou aller dans la « brousse » c'est-à-dire dans l'espace non encore mis en valeur. Ce phénomène est surtout fréquent dans la ceinture verte où la plupart des habitants ne disposent pas de latrines et à Zarmagandey.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore