IV.3.4. Disponibilité des terres
Les exploitations des ménages enquêtés
sont relativement grandes. La superficie moyenne par exploitations (superficie
cultivée+jachère+boisement) est de 326.65 ares.
Tableau 8 : Superficie des exploitations (en
ares)
Superficie moyenne de l'exploitation
|
326,65
|
Superficie minimale de l'exploitation
|
5
|
Superficie maximale de l'exploitation
|
1065
|
En lisant ce tableau, nous remarquons qu'il y a un
écart considérable entre la superficie minimale et celle
maximale. Malgré ça, l'exploitant avec peu de terre à
cultiver a de la chance de trouver chez les grands propriétaires voisins
d'autres parcelles à cultiver soit par location, don, etc.
La distribution des fréquences suivante est
intéressante comme le montre ce tableau 9
Tableau 9: Distribution de fréquences des
superficies des exploitations
Superficie (en ares)
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
inférieur à 50
|
3
|
3,3
|
50 et 100
|
6
|
6,7
|
100-200
|
23
|
25,6
|
200-300
|
14
|
15,6
|
300-400
|
13
|
14,4
|
400-500
|
10
|
11,1
|
500-600
|
7
|
7,8
|
600-700
|
4
|
4,4
|
700-800
|
5
|
5,6
|
800-900
|
0
|
0,0
|
900-1000
|
0
|
0,0
|
plus de 1000
|
5
|
5,6
|
Total
|
90
|
100,0
|
Dans ce tableau, nous constatons que la plupart des
exploitations ont des superficies comprises entre 100 et 200 ares soit 25.6 %
de l'échantillon. Seulement, 3.3 % ont moins de 50 ares tandis que 5.6 %
ont plus de 1 000 ares. Le potentiel d'augmenter les productions sont possibles
mais reste limité par un facteur de statut foncier des
propriétés. Nous avons cherché à savoir le statut
de leurs propriétés et les résultats sont consignés
dans le tableau qui suit :
Tableau 10 : Statut foncier de
l'exploitation
Statut
|
effectif des exploitations
|
%
|
propre
|
89
|
98,89
|
propre et louée
|
29
|
32,22
|
loué
|
1
|
1,11
|
De ce tableau, nous remarquons que 98.89 % des exploitants
effectuent les activités de production dans leurs propres exploitations.
Ceci est lié à la tradition de l'héritage qui fait que les
fils d'un même parent se partagent la propriété de leur
père. Suite à la pression démographique croissante, les
propriétés s'amenuisent et les gens cherchent à
accroître les surfaces cultivables. Pour y parvenir, ils sont
obligés de louer soit pour une saison culturale, soit annuellement
moyennant une redevance au propriétaire. 32.22 % exploitent, en plus de
leurs exploitations, des parcelles louées. 1.11 % des exploitants
exploite seulement la parcelle louée. Ceci, parce qu'il n'est originaire
de la zone d'étude et est contraint de procéder à la
location de parcelle.
En louant les parcelles, les locataires n'y concentrent pas
les efforts d'investissement comme l'aménagement des exploitations
contre l'érosion ou leur fertilisation car la durée de location
peut porter sur une saison ou une année. Ceci est une cause de la
productivité faible de ces exploitations.
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