2 Points spectraux isolés
Soit A une algèbre de Banach unitaire et jt
un nombre complexe. Lemme 2.1 Soit
p1,p2 . . . pn des
idempotents de A vérifiant
p2 i = pi,pipj = 0(i =6
j),p1 + p2 + · · · +
pn = e.
Si u1, u2 . . . un sont des
éléments inversibles et commutent avec chaque pi,alors
(Eni=1 uipi)-1 =
Pn i=1 u-1
i pi.
Th'eor`eme
2.1 Supposons que a,p E A telle que :
p2 = p =6 0,ap =
pa,(a -- pe)p E
QN(A).
Définissons
c = c(î) = îp
+ a (pour î =6 0)
Alors
a(c) U = a(a) U +
î},
et
n
f (a) = f (c)(e
-p)+ En=00 0 fn
(r) (a pe)np pour toute
fonction holomorphe sur un voisinage de a(a) U +
î}.
Preuve:
Soit w = (a -- pe)p,
alors w est quasi-nilpotent et
(Ae -- a) = (Ae --
c)(e -- p) + ((A -- u)e
-- w)p.
Si A cl a(c) U {u}, alors
(Ae -- c),((A -- u)e --
w) sont inversibles, par conséquent (Ae -- a)
l'est, avec
(Ae -- a)-1 = (Ae --
c)-1(e -- p) + ((A --
u)e -- w)--1p.(lemme 2.1[p.20])
donc a(a) C a(c) U Oil. De
màeme
(Ae -- c) = (Ae --
a)(e -- p) + ((A -- -- î)e
-- w)p.
Si A cl a(a) U +
î},alors (Ae -- a), ((A -- u
-- )e -- w) sont inversibles, ainsi (Ae --
c) est inversible.
Donc a(c) c a(a) U +
î}. Il reste donc a` montrer que u E
a(a) et + E Q(c).
Supposons que u a(a). De (a --
pe)p = w E QN(A) et de la
commutativité on obtient (a --
pe)--1c = p E QN(A). Ce qui
contredit le fait suivant r(p) = limn?8
1p1 n = 1. De màeme (c --
(u + )e)p = w implique + E
a(c).
Pour la dernière relation on utilise :(Ae
-- a)-1 = (Ae --
c)-1(e -- p) + ((A --
u)e -- c)--1p en
l'intégrant et on utilise le développement de série de
Laurent de ((A -- u)e --
c)--1p en tenant compte de la qausi nilpotence de
w.
III.3 Applications
Th'eor`eme
2.2 Un complexe 1u est un point isolé de
o-(a) si et seulement si il existe p E A tel que :
p2 = p =6 0, ap = pa, (a -
1ae)p E QN(A). (III.1)
Et
îp + a - 1ae E
Inv(A)( =6 0). (III.2)
Un tel p sera appelé l'idempotent de a correspondant
a` u.
Preuve: Supposons que est un point isolé
de a(a). Par théorème 4.2[p.24] et la
proposition 1.3[p.5] (on fait un changement de variable) on aura le
résultat voulu.
Inversement, soit =6 0 et définissons c =
p+ a, par le théorème 2.1[p.21] ,jt
sera dans a(a) et si III.2 est vérifiée
alors jt 6 a(c) et jt est un point
isolé de a(a)(le voisinage ouvert de jt est
(O.(c)c).
3 Applications
Exemple 3.1 Si jt est un point
isolé de a(a) et p est l'idempotent correspondant
a` 1t, alors w = (a - 1ae)p est quasi
nilpotent et b = p+ a - jie E
Inv(A) est inversible d'après le
théorème 2.1. Il existe r > 0 et pour tout Al
> 0 avec 0 < A - ji 1<
r,(A - 1a)e - w et (A -
1a)e - b sont inversibles , et donc
(Ae - a)-1 = ((A -
jt)e - w)-1p + ((A -
1a)e - b)-1(e -- p)
X8 (A -
ji)-nwn-1p
+ X8 (A -
u)nb-n-1(e -
p) n=1 n=0
X8
(A--ji)-n(a--jie)n-1p--
X8 (A -
t)ngn+1
n=1 n=0
avec g = (p + a -
itte)-1(e -- p) =
b-1(e -- p) est l'inverse
généralisé de Drazin de (a -
itte). Exemple 3.2 [7] (itt =
1, = --1) Soit a E A les conditions suivantes sont
équivalentes :
1. (an) converge dans A.
2. a = p + c,avec p est idempotent,cp
= pc et cn - 0.
3. a(a) C D U {1},avec D le
disque unité ouvert, et ji = 1 est un point résolvent ou
un pàole simple de pë(a).
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