CONCLUSION DE LA PREMIERE
PARTIE
Au terme de cette première partie consacrée
à l'efficacité recherchée du contrôle des
commissaires aux comptes dans la SA, il est permis de saluer l'oeuvre grandiose
entreprise par le législateur dans un double sens :
D'une part, toute personne qui veut accéder aux
fonctions de commissaires aux comptes doit au préalable avoir subi avec
succès les conditions positives et négatives.
D'autre part, un commissaire aux comptes
régulièrement entré en fonction doit convenablement
exercer sa mission, sinon, il peut engager contre lui-même certaines
actions en responsabilité au même titre que celles des dirigeants
qui entraveront le contrôle des sociétés. Ainsi les mesures
préventives et curatives apparaissent au sens de l'OHADA comme en droit
français comme des garanties de tout contrôle sérieux des
comptes. Cependant, malgré la consécration de ces
différentes mesures, certaines situations de fait ou de droit viennent
toujours entraver le contrôle crédible des comptes de sorte que le
contrôle opéré par le commissaire aux comptes reste
toujours d'une efficacité limitée.
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