Problématique de la dénutrition dans les hôpitaux de Lubumbashi( Télécharger le fichier original )par Colin ELUMBA NGOY Université de Lubumbashi - Licence en nutrition humaine 2010 |
CHAPITRE. I LA DENUTRITION HOSPITALIEREI. 1. GENERALITESLongtemps négligée, la dénutrition attire l'attention de tous le personnel médical et paramédical des plusieurs pays, vu ses conséquences néfastes sur la sante et l'économie. Considérée comme une maladie invisible il y a peu, elle est aujourd'hui prise pour un véritable problème de santé publique. Elle est un état pathologique qui résulte d'apports nutritionnels insuffisants au regard des dépenses énergétiques de l'organisme de l'homme). La dénutrition représente actuellement un facteur majeur de morbidité et de mortalité, qui pose un grand problème de société pour les pays en voie de développement, mais aussi, quoique pour un moindre degré et des raisons différentes, pour les pays dont le niveau de vie est plus élevé. Pendant que dans le monde 250 000 personnes meurent dans le monde de la dénutrition .On n'admet que 30 à 60 % des malades hospitalisés souffrent de dénutrition. En France, un rapport de 2002 de la Haute Autorité de santé indique qu'environ 50 % des personnes hospitalisées souffrent d'un problème de dénutrition. La dénutrition a aujourd'hui le statut d'affection à part entière. Les critères diagnostiques sont précis, et la prise en charge de mieux en mieux codifiée. Il faut donc admettre que le dépistage d'une dénutrition fait trop peu souvent partie d'une démarche systématique et que la mise en place d'une stratégie de support nutritionnel est trop rarement réalisée. L'évaluation de l'état nutritionnel, pour tout patient hospitalisé (plus de 2 jours), est justifiée par le fait qu'une dénutrition significative est reconnue chez 20% à 40% de ces patients (McWirter et al, 1994). Dépister une dénutrition, poser l'indication d'une assistance nutritive et en définir les modalités optimales au meilleur « bénéfice/risque » est affaire d'équipes, appelées « nutrition team » qui, en France, tentent de structurer leurs fonctions sous la dénomination de « Comités de Liaison pour la Nutrition et l'Alimentation » (CLAN): leurs membres, dont le but doit être l'amélioration de la qualité - qui de facto inclue la diligence - des soins, appartiennent à toutes les structures de santé de l'hôpital, administratives et soignantes (Ricour , 1998). I.2. Définition(Latin : désassimilation, anglais : undernutrition) 1. La dénutrition est l'ensemble de troubles caractérisant une insuffisance, une carence importante d'éléments nutritifs avec prédominance de la désassimilation sur l'assimilation (Robert, 2007). 2. Selon une source anonyme, La dénutrition est un état pathologique résultant d'apports nutritionnels insuffisants en regard des dépenses énergétiques de l'organisme. Lorsque les apports sont inadaptés en plus d'être insuffisants, on parle de malnutrition. La dénutrition est classée dans la section marasme nutritionnel de la classification internationale des maladies (Wikipedia,2010). 3. selon GARNIER. M et al, la dénutrition (préfixe : prive dé et nutrition) est un état d'une cellule, d'un tissu, d'un organe complet dans lequel la désassimilation l'emporte sur l'assimilation. (GARNIER et al, 2000). |
|