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Developpement des compétences à la sonar : essai d'étude critique d'un système

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par Martine KANKYONO
Institut supérieur d'informatique de gestion (ISIG) - Maîtrise professionnelle en gestion des ressources humaines 2009
  

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B. L'approche compétence

Le concept de compétence est d'actualité de nos jours, et ressort dans bon nombre de plans d'actions, tant sur le plan national qu'international.

Nous verrons les modèles de certains auteurs de la logique compétence et la théorie du capital humain.

1. La logique compétence

Des chercheurs en GRH tel que Guy Le BOTERF et Philippe ZARIFIAN développent cette logique de compétence dans les démarches suivantes :

a) La démarche de Philippe ZARIFIAN

Ce chercheur, sociologue, trouve dans la compétence, un substitut de la conception Taylorienne. Il tente de définir la compétence en insistant sur le fait que les salariés, l'organisation et le travail en sont les objets. Ainsi, il montre qu'il y a une synthèse entre les mutations, le travail et le besoin des salariés.

En effet, les transformations sociales et l'évolution technologique influencent les individus et les modes de travail. Ensuite, les transformations des situations de travail font référence à l'influence des technologies, mais aussi à la rationalisation des tâches. Enfin, la montée de la notion économique de service conduit les travailleurs compétents à produire des services dans leur domaine de responsabilité.

En somme, du point de vue de Philippe ZARIFIAN, la GRH doit s'inscrire dans une logique de gestion des compétences. Cela inclue non seulement la mise en place d'un système organisationnel prenant en compte les compétences des individus, mais aussi leur formation.

b) La démarche de Guy Le BOTERF

Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la notion de compétence. Ainsi, il prône la conception de la nécessité d'une démarche compétence dans la gestion des organisations. Cette démarche est le pilier qui consolidera et valorisera les ressources humaines.

La compétence se reconnaît en situation de travail. Il s'agit alors, pour le gestionnaire de savoir déceler les situations à même de mettre les individus dans des conditions professionnelles pour pouvoir mettre en pratique leurs savoir et savoir faire.

2. La théorie du capital humain

Gary BECHER (1975)38(*) est le précurseur de cette théorie. La théorie du capital humain considère la formation comme un investissement, au même titre que les autres actifs de l'entreprise. De son point de vue, de l'investissement dans ce capital dépend la rentabilité, la compétitivité de l'entreprise et le maintien des compétences des salariés.

Nul ne doute que la formation peut contribuer à développer les compétences. Cela tient aussi en ce qu'elle constitue un moyen d'action dont l'activation n'est remise en cause par aucun acteur. La distinction introduite ici entre la formation générale et la formation spécifique renvoie aux distinctions introduites par la théorie du capital humain.

Cette théorie part du constat de l'hétérogénéité du facteur travail et se focalise sur les stratégies individuelles des agents.

Les efforts des salariés pour développer leur niveau d'éducation générale sont alors justement rémunérés sur le marché de l'emploi. Au-delà du capital humain général qu'elle acquiert à l'embauche, l'entreprise peut également contribuer elle-même à développer un capital humain spécifique que les agents acquièrent alors essentiellement par l'expérience.

Dans la relation salariale, le caractère consensuel de la formation n'est qu'apparent. Lorsque la formation est organisée à l'initiative du salarié, il se prive de consommer dans l'espoir de gains futurs.

Organisée à l'initiative de l'entreprise, elle est un détour de production. Elle sort des individus du cycle de production dans l'espoir de gains engendrés dans le futur par des individus compétents.

En somme, l'approche systémique et l'approche compétence sont importantes pour une organisation qui envisage de disposer des ressources humaines compétentes.

En effet, l'approche systémique s'appuie sur les évolutions et le processus d'analyse des besoins qui sont liés aux résultats attendus. C'est le cas de la SONAR, car la plupart des formations sont proposées par elle.

Quant à l'approche compétence, elle s'attache à la mise en place d'un système organisationnel (organisation qualifiante) par une démarche pour la valorisation des ressources humaines. C'est ainsi que la formation est considérée comme un investissement.

Ces deux approches ne s'excluent pas et sont complémentaires. Une organisation qui souhaite relever les défis contemporains pourrait s'en inspirer.

A la suite de la conceptualisation et de l'exposé sommaire des techniques et théories du développement des compétences, il est important de situer le contexte de l'étude, qui constituera le chapitre suivant.

* 38 AUBERT J., GILBERT P., PIGEYRE F., Management des compétences, Editions DUNOD, Paris 2002.

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