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L'élevage.
En règle générale, l'ensemble des
sondés possède des animaux. Toutefois la répartition des
animaux selon les individus appartenant au même village ou non, est
très inégale. La répartition des UBT selon les villages
est donnée par la figure 6 :
Figure 6 : Répartition des UBT
selon les villages
Le village de Mbam dispose de beaucoup plus d'animaux que les
autres villages. Il est suivi en cela de Ndiaye Ndiaye puis de Mbadaoune.
Diamafara et Ndour Ndour se révèlent être ceux qui
disposent de moins d'animaux.
Ici encore la différence de sondage est trop
négligeable entre les villages pour expliquer des différences
aussi grandes dans la répartition des animaux.
L'explication de cet état de fait est, une fois encore,
à trouver ailleurs.
2- Les activités extra agricoles
Les producteurs du Bassin arachidier, comme d'ailleurs la
majorité des producteurs évoluant sous des conditions climatiques
aléatoires, cherchent à sécuriser leurs revenus en
investissant dans les activités extra agricoles, moins soumis au risque
climatique, qui est très grand dans la zone.
Ce nouveau type de comportement, qu'imposent les lois de la
nature, est diversement suivi par les producteurs. La répartition des
revenus extra agricoles en fonction des villages nous en donne une
idée.
Figure 7 : Répartition des revenus
extra agricoles selon les villages
La figure montre que les revenus extra agricoles sont presque
également répartis au sein de l'échantillon pour les
quatre villages que sont Diamafara, Ndour Ndour, Mbam et Mbadaoune.
Par contre, le village de Mbam gagne plus du double que les
autres villages pour ce type de revenus, l'explication à cette situation
ne saurait se trouver dans la différence du nombre de sondés au
sein des villages, cette différence étant négligeable.
Elle se trouve certainement dans d'autres facteurs que nous
tentons de trouver à l'aide d'une typologie des exploitations.
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