§2. Rôles du Conseil de
Sécurité
Le Conseil de
Sécurité des Nations
Unies est l'organe
exécutif de
l'organisation des
Nations- Unies (ONU). Il a
la responsabilité
principale du
maintien de la
paix et de la
sécurité
internationale.
Selon la Charte des
Nations- Unies et dispose
pour cela de pouvoirs
spécifiques tels que
le maintien de
la paix,
l'établissement de sanction
internationales et
l'intervention
militaire.
Certaines
décisions,
appelées
résolutions, du
Conseil de Sécurité ont force
exécutoire et « les membres de
l'organisation
conviennent d'accepter et
d'appliquer les
décisions du Conseil
de Sécurité.
Il se réunit au
siège des Nations -
Unies à New York après avoir
siégé dans différentes
capitales,
telles que paris ou
Addis- Abeba. Ses membres
doivent y être présents en permanence,
du fait que le conseil
peut être réuni à tout
moment,
93 www.rfi.Fr. Consulté le 05/06/2012
à 9h00
94 Charte des Nations- Unies du 26 Juin 1945,
édition du centre d'information des Nations- Unies, CINU, 1981.
61
notamment en cas de crise
exceptionnelle, ce que ne
permettait par la Charte de
la société des
Nations.
Le Conseil de
Sécurité est composé de
quinze membres : cinq
permanents pourvus du droit de veto
(Chine, Etats- Unis,
France, Royaume- Uni,
Russie) et dix
élus pour une durée de deux ans
(renouvelés par
moitié tous les
ans).
La première session
du Conseil de Sécurité
s'est tenue, le 17 janvier
1946, dans le bâtiment
Church House, à Londres.
Depuis, les séances du
Conseil de Sécurité ont
lieu au siège de
l'ONU, à New York. Il
fut, dès
l'origine composé de
cinq membres permanents, les Etats-
Unis
d'Amérique,
l'Union
soviétique. Le
Royaume - Uni, la France et
la République de
Chine, à la
fois, parce que ce sont les
principaux vainqueurs de
la seconde guerre mondiale
et parce que représentant à ce moment là
la majorité de la
population
mondiale (en comptant les
empires coloniaux),
chacun à peu près à
égalité.94
Le Jargon onusien utilise
les acronymes p5 et p3 pour parler
respectivement des 5 membres permanents du Conseil
de Sécurité (permanent
Five) et des 3 membres permanents occidentaux
(Etats- Unis, France et Royaume-
Uni).
Lors de l'adoption de
la Charte, étaient
aussi prévus six membres non
permanents, nombre porté à dix
par un amendement adopté le 17 décembre
1963. La résolution
de cet amendement fixa aussi, dans son
article 3, le nombre de
représentants par zone
géographique.
La composition permanente du
Conseil de Sécurité
n'a subi qu'une
seule
modification,
au cours de l'année 1971,
lorsque l'Assemblée
Générale a voté pour
évincer les représentants de
la République de
Chine (aujourd'hui
Taiwan) au profit de ceux de
la République
populaire de Chine.
A cette date, par la
résolution 2758 de
l'Assemblée
Générale des Nations
Unies, le gouvernement de la
République populaire
de Chine prit la
place de Taiwan au Conseil
de Sécurité
ainsi que dans toutes les
autres instances
onusiennes.
Ce choix a été
fait en raison de la
victoire des maoïstes durant
la guerre civile
Chinoise, après
laquelle
l'ancien gouvernement qui
siégeait toujours au
Conseil de Sécurité se
replia sur l'Ile.
N'étant alors
plus représentatif de
la Nation élue au
lendemain de la seconde
guerre mondiale, il dut
abandonner son siège. De
telles circonstances ne sont
possibles qu'avec
l'accord de tous les membres du
Conseil de
62
Sécurité à
l'exception du membre
visé, comme l'y
autorise l'amendement de
l'article 23 de
la Charte des Nations
Unies.
Après la
dissolution de
l'URSS, le président
Boris ELTSINE informera par
lettre le Secrétaire
Général de l'ONU,
le 24 décembre 1991 que la
fédération de Russie
succède à l'union
soviétique au Conseil
de Sécurité,
décision
entérinée par le
conseil en janvier
1992.95
a) Rôles du conseil
L'article
24 de la Charte
définit ainsi
:
« Afin d'assurer
l'action rapide et
efficace de
l'organisation,
ses membres confèrent au Conseil de
Sécurité la
responsabilité
principale du
maintient de la
paix et de la
sécurité
internationale.
Les attributions exactes et
les modalités
d'actions du conseil sont
précisées dans le
chapitre V (conseils de
sécurité),
article 26, dans
les chapitres VI
(Règlement
pacifique des
différents) et VII
(Action en cas de menace contre la
paix, de rupture de la
paix et d'acte
d'agression), et dans
certains articles du
chapitre VIII (Accord
régionaux).
b) Composition
Le Conseil de
Sécurité est composé de 5 membres
permanents pourvu d'un droit de veto
Pays Groupe Ambassadeur
- Chine - Asie -
Baodongli
- Etats- Unis - Europe
Occidentale - Susan Rice
et autres
- France - Europe occidentale -
Gérard Araud
et autres
- Royaume- Uni - Europe
occidentale - Mark Lya Gran
et autres
- Russie - Europe
orientale -
Vitaly Churkin
En plus de ces cinq membres
permanents, le Conseil de
Sécurité est composé de 10 membres non
permanents, non pourvus du droit de
veto. La résolution
1919 de l'Assemblée
Générale des Nations-
Unies (votées le 17 décembre
1963) a fixé leur
répartition de la
manière suivante :
95 GOUNELLE (M). Relation Internationales,
4e éd. Dalloz, Paris, 1998, p.147.
63
? Cinq Etats membres
d'Afrique et
d'Asie (en général
trois d'Afrique et
deux
d'Asie)
? Un Etat membre
d'Amérique
latine
? Deux Etats membres du groupe des Etats
d'Europe occidentale et
autres
Etats
? Un Etat membre d'Europe
orientale.
Les membres non permanents ont un mandant de deux ans ;
chaque année
ils sont renouvelés par
moitié par un vote à
la majorité des deux
tiers de
l'Assemblée
Générale ; les
membres sortants ne sont pas
immédiatement
rééligibles.
Les membres non permanents sont :
1er Janvier 2011- 31 décembre
2012.
Pays Groupe Ambassadeur
- Allemagne - Europe
occidentale - Peter
Witting
et autres
- Inde - Asie - Hardeep
Singh Pri
- Colombie -
Amérique Latine - Nestor
Osorio
- Portugal - Europe
occidentale - José
Filipe Moraes
et autres Cabral
- Afrique du Sud - Afrique -
Baso Sangqu 1er janvier 2012- 31 décembre 2013
Pays Groupe Ambassadeur
- Azerbaïdjan - Europe
orientale - Agshin
Mehdiyev
- Guatemala - Amérique
Latine - Gert Rosenthal
et Caraïbe
- Maroc - Afrique - Mohammed Louli
Chki
- Pakistan - Asie -
Abdullah Hussain
Haroon
- Togo - Afrique - Kodjo
Menan.96 c)
Fonctionnement
Le Conseil de
Sécurité fonctionne de
la manière
suivante:
? La présidence du Conseil
de Sécurité est assurée pendant
un mois par chaque membre selon
le principe de
la présidence tournante
selon l'ordre
alphabétique
anglais du non de pays
96 La résolution 1991 de l'AGONU votée
le 17 décembre 1963.
64
· Le secrétariat
général des Nations
Unies assiste à toutes
les séances du conseil et peut y
intervenir,
mais ne vote pas
· Si un Etat membre ne
faisant pas partie du conseil
est en cause dans une question
discutées, il peut
assister à ces séances et y
intervenir,
mais ne vote pas
· Si un Etat membre
faisant partie du conseil
est en cause dans une question
discutée, il
s'abstient de
voter.
d) Les procédures
Toute décisions du
Conseil de Sécurité
doit être,
promulguée par un texte voté
selon un quorum précis on nomme ces
textes votés des
résolutions. Chaque
membre du Conseil de Sécurité
dispose d'une voix.
Il y a deux types de
résolutions,
celles portant sur des «
questions de procédures » et les
autres.
Chacune ont un quorum différent
:
· « Les
décisions E..J sur
des questions de procédure sont prises
par un vote affirmatif de neuf membres
(article 27,
alinéa 2) ;
· « Les
décisions du Conseil
de Sécurité sur toutes autres
questions sont prises par un vote
affirmatif de neuf de ses membres dans
le quel sont comprises
les voix de tous les membres
permanents, étant entendu qu'une
partie à un différend
s'abstient de voter »
(article 27 alinéa
3).
La condition du
deuxième cas sur le « vote
affirmatif E..J de tous
les membres permanents » est ce qu'on
nomme abusivement le «
droit de veto », terme qui
ne s'applique pas
strictement ici : le
droit de veto est un droit
actif et posteriori,
celui
d'invalider un texte
adopté. On pourrait
plus justement nommer cela «
droit de blocage »
puisque le mécanisme
; passif, permet
d'empêcher à priori
l'adoption du texte.
Les résolutions du
Conseil de Sécurité sont des
décisions à portée
obligatoire :
l'article 25 de la
Charte stipule ainsi
:
« Les membres de
l'organisation
conviennent d'accepter et
appliquer les
décisions du Conseil
de Sécurité conformément
à la présente Charte.
Un débat actuel concerne
l'étendue de la
soumission du Conseil de
Sécurité à l'Etat de
droit (ou rule of Law) et la
possibilité
d'examiner la
légalité de ses
décisions.
Actuellement, les
décisions du conseil
sont limitées à
travers trois moyens
principaux :
65
- L'usage du droit de veto par
l'un des membres du conseil ;
- Le vote d'une motion de
censure par l'Assemblée
Générale (art 10 de la Charte)
;
- L'établissement
d'une question
préjudicielle
à la cour
internationale de
justice par
l'Assemblée
Générale.97
Ce problème a pu être
soulevé par certains
tribunaux, notamment dans
l'affaire Tadic par
le tribunal
pénal international
pour l'ex-
Yougoslavie (1997),
l'affaire de l'attentat de
Lockerbie par la cour
internationale de
justice (avril 2002), et
l'arrêt Kadi de 2008 de
la cour de justice des communautés
européennes. Enfin,
la crédibilité
même du conseil à l'égard
des Etats est invoquée en tant que
limite de fait à son
pouvoir.
- Cas de la Palestine
Pour bien respecter la
procédure de
l'Admission
d'un Etat à l'ONU , l'
autorité
palestinienne Mahmoud Abbas
a déposé la candidature
à l'ONU le 23 septembre 2011 pour
devenir le 194e Etat Membre des
Nations unions Unies
, l' autorité
palestinienne a
remis au Secrétaire
Général de l' ONU
,BANKI-MON , sa demande
d'adhésion a part
entière d'un Etat de
la Palestine
,le secrétaire doit
maintenant transmettre cette demande pour examen au
Conseil de Sécurité ,
comme prévoit la
procédure de l' ONU , ce
dernier avait remis ce
document frappé de l' emblème
de la Palestine à
la mission
libanaise qui a assurer
la présidence tournante du
conseil. Mahmoud Abbas s'est
ensuite présenté a la
tribune de
l'Assemblée
Générale, où
les chefs d'Etat de la
planète se succèdent depuis
plusieurs jours pour y
plaider la cause
de la recommandation de
la Palestine,
ensuite,
l'autorité
palestinienne
a déclaré «
j'ai remis au
Secrétaire Général
BANKI -MOON la demande
d'adhésion comme à part
entière des Nations
Unies de la
Palestine sur base du des
frontières du 4 juin 1969 avec
Jérusalem -est comme
capitale».
Il a demandé aux membres du
conseil de sécurité
d'accepter cette demande
d'adhésion « » Nous ne
cherchons pas à isoler ni
délégitimer
Israël », a-t-
il assuré, avant
d'énoncer les griefs
que son peuple entretient envers
les autorités
Israéliennes.
« Tous les efforts et
tentatives des parties
internationales ont
été sapés par les
positions du gouvernement
Israélien qui ont
ruiné les espoirs
nés de la reprise
97 COT (JP) et PELLET (A) dir : Charte des Nations
Unies commentaire article par article, Economia-Bruylant, Paris-
Bruxelles, 1985, (p.520)
66
des négociations en
septembre dernier » a-t- il
assuré, regrettant notamment que
là
Colonisation
soit entrain de «
détruire » une
solution à deux Etats. Il
ajouté que les
Palestiniens
constituer aient à opposer une «
résistance pacifique
et populaire » à
l'occupation
Israélienne.
Après le discours de
l'autorité
Palestinienne,
le premier ministre
Israélien,
qui s'est présenté
à la tribune pour
répéter. Comme il l'a
fait à plusieurs
reprises ces derniers jours que « Nous
ne pouvons pas parvenir à la
paix par des
résolutions de l'ONU
», « Nous tendons la
main aux
Palestiniens pour chercher
la paix »,
mais ils refusent de
négocier »a-t- il
plaidé,
estimant qu'à
la base du conflit » il
y a « le refus des
Palestiniens de
reconnaître l'Etat Juif
»...
Lors du vote au conseil de
sécurité,
certains Etats membres du conseil
s'est sont abstenir et
d'autres s'est sont opposés à
l'admission de
la Palestine comme
l'Etat membre de l'ONU ce qui
a permit à la
Palestine de ne pas
réunir le
minimum de neuf voix pour
le Conseil de
Sécurité pour établir
une recommandation positive
à l'Assemblée
Générale.98
Les Etats qui se sont
obtenir lors du vote ! La
France, la Grande- Bretagne, la
Colombie,
l'Allemagne, le Portugal,
la Bosnie-
Herzégovine. Les autres pays
qui ont voté pour
l'Admission,
la Chine, le Brésil,
l'Inde, le Liban,
la Russie,
l'Afrique du Sud, le
Nigeria et le Gabon et
le seul pays qui a
opposé son veto c'est les Etats
Unies pour protéger les
intérêts
israéliens.99
- Droit de veto au Conseil de
Sécurité des Nations- Unies
Au 12 juillet 2006, le veto
a été utilisé 258 fois
avec, par ordre d'importance :
122 fois par
l'union
soviétique,
Russie, 81 fois par
les Etats - Unis,
32 fois par le Royaume
- Uni, 18 fois par
la France et 5 fois par la
Chine (dont 1 fois par
Taiwan lorsqu'il
avait un siége au
Conseil de Sécurité).
Pour plus de la
moitié, ces vetos se
firent dans la
première décennie après
la création de l'ONU
et dans la décennie 1976-
1985, 83 et 60 respectivement,
soit 143 au total. Durant
les années 19962006 il fut
utilisé 13 fois
seulement, soit
2,5 fois moins souvent que
dans la précédente
décennie qui en compta
le moins (1956- 1965 avec 31
vétos). Entre 1946 et 2006, on
constate une inversion entre
les Etats- Unis et l'URSS
(puis la Russie)
puisque, dans les
trois premières
décennies, les
premiers ont utilisé ce
98 www. L'express. Frl actualité/ monde/proche-
orient/ état- Palestinien à l'ONU, les espoirs et les risques
consulté le 26 mai 2012.
99 Idem, Consulté le 27 mai 2012.
67
moyen seulement 12 fois
(dont aucune fois dans les deux
premières), contre 113
fois pour les seconds,
alors que dans les
trois dernières
décennies les
premiers en usèrent 69 fois,
contre 9 fois pour les seconds (dont
une seule dans la
dernière décennie).
Parmi ces vetos, un bon nombre (59)
furent des refus d'admission
de nouveaux membres, surtout dans les deux
premières décennies (membres
Généralement admis
ultérieurement) et surtout par
l'URSS.100
- Résolution du Conseil de
Sécurité des Nations Unies.
L'activité
du Conseil de Sécurité a
notablement augmenté depuis
la fin de la guerre
froide. En effet, il
s'était réuni
2903 fois entre 1946 et 1989 adoptant 646
résolutions,
soit moins d'une
quinzaine par an,
alors que pour la
seule décennie 1990- 2000, il
se réunit 1183 fois,
adoptant 638
résolutions,
soit environ 64 par
an.
Par ailleurs, lors des 44
premières années du conseil
celui- ci adopta 24
résolutions sous le
chapitre VII de la
Charte, en 1993, il en
adoptait autant chaque année. Quand
aux résolutions
inadaptées, le
principal
problème est lié
à la situation des
membres permanents. Le fait
qu'un seul peut empêcher
l'adoption d'une
résolution,
même dans le cas ou les 14
autres membres y sont favorables,
induit trois
phénomènes qui entravent le bon
fonctionnement du Conseil de
Sécurité.
· Le blocage complet
d'une résolution
(veto), qui a été très
important durant les
premières décennies de
l'ONU, alors en
pleine guerre froide
· Les
négociations
infinies qui
retardent l'adoption
d'une
résolution,
aboutissent
régulièrement à des textes beaucoup
moins contraignant que ne le
requerrait la
situation et arrivent
souvent après le plus grave de
la crise discutée (ou
en a eu l'exemple avec la
Rwanda en 1994, et on l'a de nouveau avec
le Darfour en 2006)
· Les
résolutions
comminatoires avec date
butoir, qui ne sont pas
suivies d'une
résolution
exécutoire après cette date, ou
du moins, pas selon
les modalités prévues par
la précédente
résolution (2006, les
cas de l'Iran,
d'Israël et de
la Corée).
Pour ce qui sont des
résolutions non
appliquées ou
déplacées, toujours
lié au statut des membres permanents,
mais aussi au manque de
volonté tant de
l'ensemble (ou d'une
majorité) des membres du Conseil de
Sécurité que de
l'Assemblée
Générale, il
arrive très souvent que des
résolutions restent pendantes sur une
durée importante,
parfois au-delà
d'un point où elles
deviennent
inexécutables.
100 www. Mapaje.news.fr/ Mouliny2/ edu.civique « ont.
Conseil de Sécurité.ntni) Consulté le 15mai2012 à
10h00
68
Le cas le plus
significatif
est celui de la «
Crise du moyen- orient
» terme qui désigne
habituellement les
divers conflits inter- ou
intra- étatiques (et
les situations
liées) concernant les pays
voisins
d'Israël, que ce soit
avec ce pays ou entre eux : Israël
même, l'Egypte, le
Liban, la Syrie,
la partie
Palestinienne de
l'ancienne
Palestine Mandataire et
moindrement la Jordanie et
l'Irak. C'est
le sujet qui a donné
lieu, depuis 1948,
au plus grand nombre de
résolutions : 255 sur
1718 (au 18 octobre 2006), soit
environ 1 sur 7, et une moyenne de 4 par
an.
La résolution 1685 du
13 Juin 2006 « demande aux parties
concernées d'appliquer
immédiatement sa
résolution 338 (1973) du 22 octobre
1973 ». Entre-temps,
plus de 100
résolutions sont
passées, dont au moins
trois demandant la même chose.
Cas inverse : en 1975 et
1976, plusieurs
résolutions ont
soulevé la question
du Timor- oriental ; dans
la dernière, en date
du 22 avril 1976, « le
Conseil de Sécurité demande au
gouvernement Indonésien de
retirer sans plus tarder toutes ses forces du
territoire » et se
conclut par ces mots : « Le
Conseil de Sécurité
décide de demander saisi
de la question ».
La résolution
suivante sur la question est
votée le 7 mai
1999.
E ntre-temps,
l'Indonésie avait
annexé de fait le
Timor- Oriental et en
avait fait sa 27e
province.101
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