l) Les points litigieux du conflit
Les en jeux demeurent
considérables, tant
pour les Israéliens
que pour les
palestiniens. Il
y va de la survie des deux
peuples. Or, les
point
litigieux sont
importants et concernent
l'entité
palestinienne,
les frontières
politiques, le sort des
colonies juives,
le sort des réfugiés de 1948 et
le statut de
jérusalem-Est.
- L'entité palestinienne :
Israël accepte
théoriquement la
création d'une
entité
palestinienne et même
un Etat constituée de parcelles sans
continuité
territoriale à Gaza
et en Cisjordanie,
mais réclame sa K
démilitarisation
», un contrôle de son espace
aérien et de la
vallée de du Jourdain,
bref un mini Etat( ou un
semblant d'Etat) au pouvoir
partiel dans les
domaines de la défense,
des affaires étrangères de
l'économie, de
l'eau etc.
- Autrement dit, le
gouvernement veut imposer aux
palestiniens une sorte de K
bantoustan » qui n'aura aucune
légitimité
à long terme. Cependant
les
palestiniens,
pour leur part,
veulent créer un
véritable Etat
souverain, sans aucune
restriction et
viable sur le
plan économique. En
fait, Israël
voudrait bien
indéfiniment
le régime
d'autonomie actuellement en
vigueur, alors que
l'autorité
palestinienne a toutes
les apparences d'un Etat,
sans en avoir les
compétences. Dans l'état
actuel des choses, les
palestiniens sont
très loin
d'obtenir un Etat et le
gouvernement Israéliens
leur a même fait
savoir qu'il ne
l'aurait pas.
- Les frontières :
Israël exclut un retour aux
frontières politique
de juin 1967 qu'exigent
les
palestiniens et veut annexer
les zones de Cisjordanie
où ont été construites
les
principales
colonies juives de
peuplement.
- Les colonies juives : Israël
veut annexer les grands blocs de
colons implantés en
Cisjordanie, ce qui
représente 20% des terres
saisies aux
palestiniens ;
seules les
76 DEJOUNG, Jean op cit, p20
47
colonies
isolées serait
évacué. Les
palestiniens,
pour leur part, demandent que toutes
les colonies,
au nombre d'environs 150,
soient démanteler ou
placées sous sa souveraineté du
futur Etat Palestiniens
or, Israël n'acceptera
jamais de se retirer des
territoires occupés
démanteler ses
colonies, en
plus de recevoir des
millions de réfugiés.
Le but est de rendre non viable tout
futur Etat
palestinien.77
- Les réfugiés de 1948 : les
palestiniens
veulent que l'Etat hébreu admette
la responsabilité du
problème des réfugiés et
reconnaisse le « droit
de retour » aux trois millions et
demi de ces réfugiés dans
les territoires
occupés, en Jordanie,
en Syrie et un demi
million au Liban.
Israël est opposé à tout retour en
masse des réfugiés qui
transformerait « l'Etat
juif » en un « Etat
binational »,
il propose leur
indemnisation par
la communauté
internationale et admet
le retour en Israël de
quelques milieu d'entre eux
dans le cadre du « regroupement des
familles » Bref, l'immense
majorité des réfugiés
palestiniens
devrait
définitivement rester
dans les pays
voisins. Pour
Israël, c'est
le futur Etat
palestiniens qui
devrait accueillir
les réfugiés
désirant
bénéficier
d'un droit de retour.
- Le statut de Jérusalem :
Israël, qui a annexé
la partie
orientale de la
ville (Jérusalem-Est) en 1967 et y a
installé plus de
180000 de ses ressortissants, refuse de
façon catégorique que la
ville sainte soit
coupée a nouveau en deux et prétend que «
Jérusalem restera à jamais
unifiée sous sa
souveraineté et
capitale éternelle de
l'Etat hébreu » sur la
quelle les
palestiniens
n'auraient aucun droit de
souveraineté. Quant aux
palestiniens,
ils exigent que Jérusalem-Est
devienne la
capitale de leur futur
Etat. D'ailleurs,
Yasser Arafat, l'ancien
président de
l'autorité
palestinienne,
aurait déclaré
: « le
dirigeant arabe qui
abandonnerait Jérusalem
n'est pas encore né.78
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