PARTIE III. RÉSULTATS
CHAPITRE 1. ANALYSE DES DONNÉES
QUANTITATIVES
A. LES CARACTÉRISTIQUES
SOCIODÉMOGRAPHIQUES
Dans la première phase de notre recherche exploratoire,
deux questionnaires ont donc été distribués : l'un aux
manipulateurs diplômés, l'autre aux non diplômés. Le
recueil des réponses s'est fait par l'application Google Forms, tandis
que leur exploitation graphique a été réalisée
à partir du logiciel tableur Excel de la suite bureautique Microsoft
Office. L'analyse complète de ces résultats se trouve en
Annexes 1, 3 et 4 pour le questionnaire « soignant » ; et en
Annexes 2,3 et 4 pour le questionnaire « étudiant
».
La méthode quantitative de ces deux questionnaires
à questions fermées est caractérisée par sa
représentativité et sa variabilité. En effet, les
échantillons soignants et étudiants sont suffisants et
représentatifs de la population mère pour pouvoir être
considérés comme significatifs. Les données
sociodémographiques de chaque participant ont été
relevées au travers de la première partie des questionnaires,
relatif à la présentation de l'enquêté (Cf.
Annexes 1 et 2).
La représentativité est significative d'une part
car le nombre de participants est relativement élevé compte tenu
des instruments de recherche utilisés : 641 réponses pour les
manipulateurs et 411 réponses pour les étudiants. D'autre part,
le taux d'hommes et de femmes semble correspondre à la moyenne nationale
relevée par la Direction de la Recherche, des Études, de
l'Évaluation et des Statistiques (DREES), comme nous l'avons vu
précédemment dans notre méthodologie de recherche. On
relève 74.9% de femmes et 25.1% d'hommes chez les soignants (Cf.
Annexe 1, Question 1), contre 78.3% de femmes et 21.7% d'hommes chez les
étudiants (Cf. Annexe 2, Question 1). Au vu de ses
résultats, nous sommes témoins d'une féminisation
importante de ce métier paramédical.
La variabilité de l'échantillon est
définie à la fois par la tranche d'âge des individus, la
durée d'exercice, le service d'imagerie et le niveau d'études.
Côté soignant, nous pouvons remarquer une diversité au
niveau des âges, allant de moins de 25 ans à plus de 50 ans
(Cf. Annexe 1, Question 2). Cependant, il s'agit majoritairement d'une
population jeune avec 68.3% des manipulateurs âgés de moins de 25
ans à 35 ans. La durée d'ancienneté en tant que
manipulateur (Cf. Annexe 1, Question 3) est elle aussi variable :
40.7% de l'échantillon exerçant le métier depuis moins de
5 ans, 43.5% entre 5
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ETIENNE CORDIER - Promotion 2013/2016
et 20 ans, et 15.8% de plus de 20 ans. Enfin, la
répartition dans les différents services d'imagerie semble
là encore être assez représentative de la
réalité, avec davantage de manipulateurs travaillant en service
de diagnostique qu'en thérapie (Cf. Annexe 1, Question 4).
Parmi les 641 participants, on dénombre 381 manipulateurs travaillant en
radiologie conventionnelle, 295 en scanner, 157 en IRM, 137 en interventionnel,
111 en médecine nucléaire, et 60 en radiothérapie. La
somme de chacune de ces différentes modalités est
supérieure à l'échantillon total car plusieurs
réponses à cette question étaient possibles. En effet, il
est évident que de nombreux manipulateurs ne travaillent pas dans un
seul et unique service d'imagerie, mais sur plusieurs modalités à
la fois.
Cette variabilité des réponses obtenues se
retranscrit également au niveau des étudiants, au travers d'une
répartition homogène entre les trois niveaux d'études,
avec 34.1% d'étudiants en première année, 32.1% en
deuxième année, et 33.8% en troisième année
(Cf. Annexe 2, Question 2).
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