B. LES OUTILS DE RECHERCHE
Tableau VI. Les outils
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1ÈRE PHASE DE RECHERCHE
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2NDE PHASE DE RECHERCHE
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Questionnaires
« soignant » et « étudiant
»
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Complément d'enquête « soignant
»
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Période de temps
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du 12 novembre 2015 au 31 janvier 2016
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du 27 novembre 2015 au 17 février 2016
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Population cible
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Manipulateurs en électroradiologie médicale
diplômés et non diplômés
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Manipulateurs en électroradiologie médicale
diplômés uniquement
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Communication
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Lien hypertexte envoyé par courriel ou disponible sur les
réseaux sociaux
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Composition des outils
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1) Présentation de l'enquêté
2) L'humour au travail
3) Vers une formation à l'humour
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1) Présentation de l'enquêté
2) Votre rapport avec l'humour
3) L'humour auprès des patients
4) L'humour auprès des soignants
5) Vers une formation à l'humour
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Paradigme de recherche
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Positiviste :
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Constructiviste :
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> considérer davantage la subjectivité
des réponses des soignants
> reconnaître l'influence des attitudes et
comportements humains sur la pratique de l'humour dans les soins
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> mesurer objectivement les
réponses obtenues chez les soignants et les
étudiants
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But de la recherche
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Descriptif :
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Explicatif :
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> expliquer pour quelles raisons
l'humour est-il plus ou moins utilisé selon le soignant
> expliquer à partir de quels facteurs peut-on dire
qu'un apprentissage à l'humour est envisageable ou non envisageable
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> décrire la situation actuelle de
l'emploi de l'humour dans les services d'imagerie médicale
et de radiothérapie
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Méthode de la recherche
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Quantitative :
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Qualitative :
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> questions fermées
> collecte de données chiffrées
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> questions ouvertes
> collecte de données de contenu
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Type de recherche
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Recherche appliquée :
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possiblement une formation à des étudiants
de la prise en charge
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> l'enjeu de ce travail consiste à instaurer
l'humour auprès des soignants et/ou
> l'objectif étant de contribuer à
l'amélioration thérapeutique actuelle du patient
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Source : L'auteur
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C. PROCÉDURE DE RECHERCHE
Afin de recueillir un maximum de réponses, deux
questionnaires ont été établis - un pour les
professionnels, un pour les apprentis - à partir de l'application Google
Forms aisément accessible via Internet. Une fois ces derniers
constitués, leur diffusion s'est faite via courrier électronique
et sur les réseaux sociaux, notamment par l'intermédiaire de
l'Association Française du Personnel Paramédical
d'Électroradiologie (AFPPE).
Pour pouvoir participer, il suffisait alors de cliquer sur le
lien hypertexte conduisant au sondage, aucune inscription n'étant
nécessaire. Nous avons été attentifs à ce que
chaque individu s'engage librement à participer à notre recherche
exploratoire. Conformément aux exigences propres au travail
d'enquête, l'anonymat a été respecté pour l'ensemble
de l'étude.
Cette première phase de la recherche étant
quantitative, l'enjeu était de toucher le plus possible de personnes. Au
vu de l'essor incontestable du numérique dans notre quotidien, il a
semblé judicieux de se servir des nouvelles technologies qui sont
à notre disposition, plutôt que de se limiter au classique «
papier » qui a certes ses avantages, mais qui dans notre cas montrerait
très rapidement ses limites. Il paraissait en effet peu envisageable de
diffuser par voie postale plusieurs centaines de formulaires partout en France.
Ainsi, les questionnaires envoyés étaient concis, faciles
à distribuer, faciles d'accès, et faciles à recueillir.
Le questionnaire « soignant » a donc
été envoyé à de nombreux centres hospitaliers et
cliniques en France métropolitaine, mais aussi en France d'outre-mer.
Tous les différents services d'imagerie diagnostique à savoir la
radiologie conventionnelle et interventionnelle, le scanner, l'IRM, la
médecine nucléaire, et les services de radiothérapie, ont
été invités à répondre.
Pour ce qui est du questionnaire « étudiant
», celui-ci a été adressé là encore dans toute
la métropole et dans les DOM-TOM, aux écoles attribuant le
Diplôme de Technicien Supérieur en imagerie médicale et
radiologie thérapeutique (DTS IMRT) sous l'égide du
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, mais
également aux Instituts de Formation de Manipulateurs en
Électroradiologie Médicale attribuant le Diplôme
d'État de manipulateur d'électroradiologie médicale (DE
MERM) sous la responsabilité du Ministère des Affaires sociales
et de la Santé.
Au vu des nombreuses réponses qui sont parvenues, il a
semblé important d'étendre nos recherches encore plus loin. Un
complément d'enquête auprès des manipulateurs a donc
été réalisé en seconde phase de notre recherche
(Cf. Annexe 5). Il n'aurait pas été pertinent de
réaliser des entretiens, non pas par manque d'intérêt, mais
parce que la population touchée aurait été très
limitée en nombre. Dans ce cas précis, comment rendre comparable
une étude quantitative de plusieurs centaines de réponses avec
moins d'une dizaine d'entretiens ?
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À la suite de cette réflexion, nous avons donc
mis en place un questionnaire avec des questions ouvertes. L'enjeu étant
non plus d'aboutir à des données chiffrées mesurables,
mais à la perception soignante de l'usage de l'humour en pratique, et
sur une possible mise en place d'une formation au travail. Ce nouveau
questionnaire « soignant » a été distribué de la
même manière que précédemment.
Étant bien conscient que nous allions solliciter par
deux fois les mêmes personnes, la consigne était simple :
« Un mot-clef, une phrase, un paragraphe,... n'hésitez pas
à compléter ce questionnaire comme vous l'entendez ! L'important
étant de recueillir votre ressenti quant à l'apport de l'humour
dans les soins. Ces questions me permettent d'être comparatif dans le
recueil de mes données, mais l'essentiel reste que vous preniez plaisir
à y répondre ». Prendre plaisir, c'est certainement ce
qui caractérise le plus, semble-t-il, les personnes qui ont
participé au complément d'enquête qualitatif. En effet, ce
dernier nécessitant beaucoup plus de temps à consacrer pour y
répondre, il est évident que les participants étaient
majoritairement intéressés par le thème du sujet.
Compte tenu du mode de distribution de ce questionnaire, le
taux de réponses obtenu (91 réponses) a été bien
plus élevé que si nous avions fonctionné par entretiens
individuels. Par ailleurs, il est important de noter que ce complément
d'enquête n'a pas été adressé aux étudiants
car il nécessitait un minimum d'expérience professionnelle afin
d'être pertinent dans les réponses attendues.
Après avoir pris le temps d'exposer
précisément notre méthodologie de recherche, analysons
dès à présent les résultats quantitatifs, puis
qualitatifs, obtenus.
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