B. L'apport des partenaires au développement et
institutions de recherche
Plusieurs organismes et institutions internationales
contribuent à la valorisation des ressources forestières dans le
bassin du Congo. Constituées d'organismes universels, des ONG et des
institutions de recherches, ces structures participent au développement
et à la lutte pour le maintien de l'équilibre écologique
dans l'ensemble des pays d'Afrique centrale et particulièrement au
Cameroun et en RDC. L'on pourrait citer entre autres, l'Organisation des
Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), l'Agence
Américaine pour le Développement International (USAID), l'Agence
française de développement (AFD), l'Agence de coopération
allemande (GIZ), l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature
(UICN), le Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR),
l'Organisation Néerlandaise de Développement (SNV), le Fonds
mondial pour la nature (WWF)...
75 Objectif principal du plan de convergence de la
COMIFAC pour la mise en oeuvre au niveau national et sous-régional des
résolutions du sommet de Yaoundé.
76 Il s'agit des organismes gouvernementaux, les
organisations non gouvernementales et de la société civile,
oeuvrant pour la protection des PFNL.
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Toutes ces institutions militent pour la protection des PFNL.
Elles contribuent à la valorisation des PFNL et instituent des
stratégies pour l'utilisation à long terme de la ressource. Elles
mettent en outre un accent particulier sur la mise en pratique des
règles internationales de conservation des ressources naturelles et aux
respects des engagements internationaux pris par les différents pays du
bassin du Congo.
La FAO fournit aux gouvernements des pays d'Afrique Centrale
des conseils techniques en matière de gestion durable des PFNL et de
formulation des politiques pour la promotion de ces produits. Il offre
également un appui technique la COMIFAC dans son programme de mise en
oeuvre du Plan de Convergence. Cette organisation en a d'ailleurs
développé un document de vulgarisation du cadre légal
régissant l'exploitation et la commercialisation des PFNL dans les pays
de la sous-région d'Afrique centrale donc au Cameroun et la RDC, des
directives sous-régionales relatives à la gestion durable des
PFNL d'origine végétale en Afrique centrale. Cette action
menée avec le concours de la COMIFAC, la SNV, le Worl Agroforestry
Centre (ICRAF) et le CIFOR confirme les failles et les faiblesses sur
l'application des législations en vigueur dans les Etats du bassin du
Congo. La société civile au Cameroun et en RDC joue
également un rôle très important pour l'amélioration
et l'application des textes et se constitue en groupe de pression. Elle
mène des actions allant dans le sens de la relecture des lois
forestières en vue de favoriser la prise en compte des aspects propres
aux PFNL et défendent, au même titre que les partenaires au
développement, les intérêts des couches
défavorisées.
Les institutions et organismes susmentionnés
développement aussi des stratégies pour la bonne gouvernance
forestière dans le bassin du Congo car, les résultats des
politiques de gestion des PFNL au Cameroun comme en RDC restent
mitigés.
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