Selon une étude canadienne, les adolescents classent
les médias en deuxième place comme source d'information au sujet
de la sexualité, précédés seulement par les
programmes scolaires d'éducation sexuelle. De nombreuses études
documentent la susceptibilité des adolescents à l'influence des
médias sur les attitudes sexuelles, les valeurs et les convictions.
[39]. Suivant l'étude Focus qui compare les résultats de
différentes stratégies d'intervention chez les jeunes,
révèle que :
? Les programmes scolaires : sur 31 établissements
dans 5 pays (Nigéria, Namibie, brésil, Thaïlande, Zimbabwe)
ayant bénéficiés d'un programme éducation sur la
reproduction, pour 14 études, on a observe un changement de comportement
pour 9 d'entre elle. [40]
? Les médias de masses: concernant 6 études
rigoureuses menées dans 6 pays (Cameroun, Botswana, Zimbabwe, Afrique du
sud, guinée, Paraguay), les média de masse influencent nettement
les connaissances, les attitudes mais il y a très peu d'évidence
de leurs influences sur les pratiques contraceptives. [40]
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 35
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
? Les programmes communautaires et pairs éducateurs :
Ces initiatives ont permis la réduction des comportements à
risque au Nigéria et au Ghana, au Cameroun le programme entre nous
jeunes a eu pour effet l'augmentation de l'usage du préservatif, avec
une efficacité meilleure en milieu scolaire. Le programme pair
éducateur à un défaut du coût, ainsi donc n'est pas
soutenable. [40]
? Les programmes avec points focaux : ces programmes ont
montré des résultats favorables, mais qui étaient
circonscrits à la population exposé et qui ne pouvait être
généralisé à toute la population. [40]
Au Ghana les adolescents préfèrent recevoir les
informations en matière de santé de reproduction par des
professionnels de la santé, leurs enseignants, les media de masse, parce
qu'ils les estiment les mieux informés. Les parents et les amis sont les
sources les plus communes en matière de sexualité mais ne
représentent pas les sources préférées du fait de
la peur du jugement dont ils pourraient être victimes. Les filles de
même que les garçons peuvent parler de sexualité avec leur
mère, mais pour les deux les conversations avec le père
étaient moins fréquentes. Les amis sont
préférés aux parents du fait de l'absence ou la
réduction des jugements. [41]