1.2.2 Le taux de change et l'arbitrage financier
Les hypothèses de base retenues sont le
non-contrôle des capitaux entre pays, l'absence de barrière
fiscale, l'absence des coûts de transaction, et les anticipations
rationnelles des investisseurs pendant les arbitrages. En plus l'arbitrage
financier peut être posé comme le choix entre un placement
obligataire domestique et un placement obligataire étranger. Ainsi un
investisseur doté d'un capital financier dont le montant en monnaie
domestique est A, peut le placer sur son territoire de résidence.
À la fin
de la période, cela lui rapporte . En optant pour
l'étranger, son
(1 ) . (1 ). 1
* e
A + i + = + i
S
t , t 1 t ,
t + 1 t +
investissement initial converti en devise
étrangère est et son rendement en fin
A
i
S
de période est
t
|
. En égalisant ces deux rendements sur la base du taux
de
|
|
change anticipé par l'investisseur, on obtient :
12
La transformation logarithmique appliquée de part et
d'autre de l'équation (1.23) permet d'obtenir ceci :
f
t ? t ? s t ? i
t t ? ? i t t ? 1 / ,
1 , 1 f t ? 1 / t
? log F t ? 1 / t s t ?
log S t
' (1.24)
ou approximativement,
|
.
(1 + , + 1 ) = . (1 + , + 1 ). +
i F
t t t t t 1 /t
|
(1.25)
|
|
Cette dernière équation est la condition de
parité ouverte des taux d'intérêt nominaux
(POTI). Ainsi un écart positif entre les taux
d'intérêt nominaux domestique et
étranger est égal à une
dépréciation anticipée de la monnaie domestique.
A
A i
S t
L'investisseur peut par contre préférer transiger
sur le marché des changes à terme. Il
opte ainsi pour un taux de change à terme ( ) pour la
conversion de ses futurs revenus liés à ses investissements
à l'étranger. Dans ce cas, on obtient :
*
' (1.26)
d'où on a approximativement,
'
(1.27)
avec et . L'équation (1.27) représente la
condition de
parité couverte des taux d'intérêt nominaux
(PCTI).
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