1.1.3 Le taux de change réel et le taux de change
nominal
La PAPA implique la PRPA certes, mais il est bien possible que
la PRPA soit valide sans que la PAPA le soit. Nous retenons deux cas de
figure.
Dans un premier cas, supposons que deux pays produisent des
biens identiques. Cependant, il existe des coûts de transport, des tarifs
douaniers ou des différences dans les taxes à la consommation
entre ces deux économies nationales. L'équation de
7
la PAPA (équation 1.1) ne tient plus. Il y a alors un
écart au niveau des prix représenté par un facteur . Ce
contexte est formalisé par l'équation suivante :
' (1.9)
par suite
. (1.10)
Toutefois si le facteur est fixe, c'est-à-dire , alors ,
l'équation
(1.10) redevient identique à l'équation (1.8) et
la parité relative des pouvoirs d'achat (PRPA) reste valide. :
Qt P t
S . P
t t
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
e e * e
, 1 %
% S t , t 1 t ,
t 1 t t Q t , t
1
Dans le second cas de figure, nous considérons qu'entre
deux pays donnés, les biens échangés ne sont pas tous
identiques. Ainsi, le prix relatif des biens domestiques par
rapport aux biens étrangers serait défini par le
taux de change réel :
% ? , ? 1 ? 0
Qt t
? * . (1.11)
Si les biens domestiques et étrangers sont identiques et
échangeables entre les pays
sans aucune restriction, alors =1 et la PAPA tient. Dans le cas
contraire, et
la PAPA ne tient plus.
En supposant un taux de change réel variable cela implique
que
e
. (1.12)
e
La PRPA ne tient que si Ainsi, toute dépréciation
anticipée du taux de
change est égale à l'écart entre les
variations relatives des prix domestiques et
8
étrangers. En d'autres termes, la
dépréciation anticipée du taux de change se déduit
de l'écart d'inflation entre pays. (domestique et étranger).
M t ? P t L Y t j t CI
t
Vu ainsi, on parle alors de l'approche d'équilibre de
la détermination du taux de change.
|