3.3.2.7. Arrêt cardio-circulatoire
Nous abordons maintenant l'urgence la plus redoutée par
tout professionnel de santé et ce à quoi pensent 90% des MERM
lorsqu'on leur parle d'urgence. N'importe quel MERM travaillant, par exemple,
en scanner sera un jour confronté à un ACR. Autant y être
bien préparé, mais pour cela il faut déjà savoir ce
que c'est et comment le reconnaître.
L'ACR est une urgence vitale. C'est une interruption brutale
de la circulation sanguine dans le corps ainsi que de la respiration. La mise
en place d'une réanimation précoce peut, parfois, permettre
d'éviter le décès. Attention, un ACR n'est pas
systématiquement un arrêt cardiaque suivi d'un arrêt
respiratoire, il peut aussi être un arrêt respiratoire suivi d'un
arrêt cardiaque.
Les causes de l'ACR sont multiples. Elles peuvent être
cardiovasculaires (troubles du rythme de la conduction, infarctus du myocarde,
dissection aortique, hémorragie...), traumatiques (accident de la voie
publique, chute...), neurologiques (accident vasculaire
cérébral), respiratoires (« fausse route », noyade,...)
ou dues à une intoxication (monoxyde de carbone, médicamenteuse,
éthylique,...)
Les signes de l'ACR sont les suivants :
- Perte de conscience (absence de réponse verbale, motrice
et d'ouverture des yeux volontaires)
- Arrêt respiratoire même après
libération des voies aériennes
- Abolition du pouls carotidien ou fémoral
- Cyanose
- Pupille en mydriase
Le score de Glasgow est un outil facilement utilisable par
n'importe quel soignant qui permet d'évaluer l'état de conscience
d'un patient.
Il faut savoir qu'un patient en état d'ACR a un score de
Glasgow égal à 3.
GENSOUS JULIE (2012 - 2015) 19
Connaître les urgences que peuvent rencontrer les MERM est
un point fort mais savoir y réagir c'est encore mieux !
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