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Effets de la hausse des prix des denrées alimentaires sur la consommation des ménages au Togo.

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par Moubarak DJIGBA
Université de Lomé - Master en Economie 2012
  

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CHAPITRE 1 : LA PRODUCTION ALIMENTAIRE AU TOGO

1.1- Situation de la production alimentaire au Togo

La production alimentaire est extrêmement diversifiée : les céréales (maïs, sorgho, mil, riz), les racines et tubercules (manioc, igname, taro, patate douce), les légumineuses (arachide, haricots), le cheptel animalier et halieutique (bovins, ovins, caprins, volailles, poisson, etc.), et également les fruits et légumes variés. Chaque région a ses cultures principales : mil et sorgho au Nord, maïs dans toute la moitié Sud, tubercules dans toutes la zone Centrale, etc. mais ce sont surtout les régions des Plateaux et Centrale qui représentent les principaux greniers du Togo, en raison de leur régime de pluies favorable et de sols fertiles. A l'inverse, la région de la Kara, avec une seule saison pluvieuse, de sols lessivés et très pauvres, est la principale zone déficitaire en produits vivriers.

1.1.1- La production vivrière

Les productions vivrières du Togo sont composées principalement des céréales, tubercules et légumineuses ; et d'autres produits vivriers.

Figure 1 : Evolution de la production vivrière au Togo (en milliers de tonnes) de 1995 à 2010

Source:Statistiques de la BCEAO (2010) et estimations de l'auteur.

La production vivrière reste encore tributaire des aléas climatiques. Hormis les campagnes 2006/07 et 2007/08, où le pays a connu une pluviométrie excessive avec des inondations par endroits, le Togo a enregistré des productions appréciables liées à l'augmentation des superficies et des rendements tant au niveau des cultures céréalières que des tubercules et légumineuses. Les superficies sous céréales et les rendements ont progressé entre 1995 et 2010, favorisant ainsi une production céréalière de 588 200 (1994/95) à 1 044 176 tonnes(2009/10). La production des tubercules, des légumineuses et des autres produits vivriers a également progressé au cours de la même période respectivement de 1 132 710 à 1 619 240 tonnes,de 64 082 à 116 895 tonnes, et de 814 294 à 1 415 605 tonnes.

1.1.1.1- Les céréales

Les productions céréalières en particulier le maïs et le sorgho (respectivement 10.3% et 2% des dépenses alimentaires) constituent la base de l'alimentation au Togo. Plus de 25.5% des dépenses de consommations alimentaires sont consacrées à ce groupe de produits. Et en termes de volume de production, le maïs arrive en première position, suivi du sorgho et mil (1.1%). Le riz occupe le troisième rang (6.5% des dépenses alimentaires).

Figure 2 : Evolution de la production (en milliers de tonnes) des cultures céréalières de 1995 à 2010

Source : Statistiques de la BCEAO (2010) et estimations de l'auteur.

Evaluée à 290 432 tonnes en 1994/95, la production de maïs est passée à 638 129 tonnes en 2009/10, soit une augmentation totale de 347 697 tonnes (équivalant à une progression de 120%) et un accroissement moyen de 21 731 tonnes. Toutefois, il faut signaler une baisse de la production en 1997/98, 2000/01, et 2004/05 consécutive à la baisse de la pluviométrie. La production du mil et du sorgho a enregistré aussi une augmentation sur la même période à l'exception des années 1997/98, 2000/01, 2003/04, et 2007/08, où elle a enregistré un recul.

Bien que produisant du riz, le Togo reste largement déficitaire pour cette denrée. Sa production n'a pas considérablement progressé, sauf en 2008/09 et 2009/10 (par rapport à la campagne 2007/08). La production du riz usiné est passée de 41400 tonnes en 2000/01 à 49600 tonnes en 2005/06, soit une moyenne annuelle de 45 000 tonnes ; alors que les besoins alimentaire de cette denrée se chiffraient à 60 500 en 2000/01, 70300 en 2005/06 ; et plus de 85 000 tonnes en 2009/10.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote