2.3 L'Agence de Développement de Douala (A2D)
Grâce à l'axe « développement
local » décliné en actions par le dialogue citoyen
et l'économie sociale solidaire, le rapprochement des citoyens des
services publics, des opérateurs économiques et de la
société civile, le développement des projets
communautaires et le marketing territorial pour un développement durable
encouragés par le Gouvernement, la CAMWATER a sollicité A2D pour
assurer le dialogue social du présent projet. A2D est
donc l'organisme de médiation dans le projet de renforcement et
d'amélioration de la qualité en eau potable dans la ville de
Douala. Il s'agit :
? d'Informer les populations sur ce vaste programme des
désagréments qui seront causés par les travaux ; les
sensibiliser à avoir un comportement citoyen vis-à-vis des
équipements qui seront installés.
? d'Impliquer toutes les parties prenantes dans ce processus
de préservation de la ressource en eau par la gestion environnementale
et sociale.
[a principale fonction sociale de cette mission étant
d'analyser et de prévenir tout conflit entre les parties et minimiser
les effets négatifs issus des travaux, comme principales sources de
blocages du projet.
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Photographies 24 et 25 :
Information et concertation de l'équipe d'A2D avec
les autorités publiques administratives pour la sécurisation
des chantiers. Source : Rapport d'activité de
terrain médiation sociale Août 2013, Cliché
: A2D
Photographies 26 et 27 :
Concertation, échanges et arrêtés des résolutions
avec les concessionnaires AES-SONEL, CAMTEL et partenaires À
CAMWATER, CGCOC À A2D, Source :
Médiation sociale Août À septembre 2013,
Cliché : A2D
Photographie 28 :
Concertation et médiation avec les chefs traditionnels, les groupes
impliqués et les leaders d'opinion pour la libération des
emprises des travaux de stockage à NYALLA et LOGBESSOU.
Source : Médiation sociale,
Cliché : A2D
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Photographies 29 et 30 :
Dialogue et Négociation avec les propriétaires des services de
distributions des produits pétroliers implantés sur
l'emprise des travaux de pose de canalisation. Source :
Médiation sociale Septembre- Octobre 2013,
Cliché : A2D
Photographie 31 : Suivi
régulier des travaux de pose des canalisations sur les différents
itinéraires de la ville. Concertation entre Mme le Directeur
d'A2D et un représentant de CGCOC exécuteur
du projet. Source : Médiation
sociale 2013, Cliché : A2D
2.4- La CGC Oversees Construction Group Co (CGCOC)
La CGCOC, maître d'ouvrage de ce projet majeur
d'approvisionnement en eau potable à Douala a été la
cheville ouvrière de la phase technique. C'est cette entreprise chinoise
qui a construit les infrastructures du réseau : les châteaux d'eau
de la ville, le réseau de canalisation souterrain et aérien
notamment le pont-tuyau sur le fleuve Wouri (un joyau architectural). Sur le
plan technique de l'étude, pour ce qui est de son implication comme
acteur du projet, la CGCOC a joué un rôle déterminant dans
la sécurisation des biens et des personnes dans les différents
sites où ont été exécutés les travaux.
Elle s'est assuré particulièrement de la
présence effective des équipements de protection individuelle
(EPI) pour ses techniciens et les autres acteurs sur le terrain notamment les
agents sensibilisateurs. Egalement, les équipements de
sécurisation des chantiers ont été
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produits par elle (balises rouge et blanche de
sécurité, panneaux de signalétiques etc..). Ceci avec pour
objectif de réduire ou d'éviter au maximum l'occurrence des
évènements dangereux au sein du projet.
Photographies 32 et 33 : Les
panneaux signalétiques matérialisant la présence du
chantier de CAMWATER (32) et la présence du réseau souterrain du
gaz industriel à côté du tracé de pose des
canalisations d'eau potable (33). Source
: Enquête de terrain 2014, Cliché
: ESSAPO Daniel.
Il est à souligner que CGCOC pour les besoins de
sécurité, a eu à faire de nombreuses déviations
face aux obstacles non identifiés lors des sondages et études
d'impacts avant la mise en oeuvre du projet. Par exemple la forte
présence du passage du réseau de gaz dans la zone industrielle de
Bassa et la haute tension souterraine par endroit sur l'axe Agip au Feux rouges
Bessengué. Ceci a causé, des imprévus financiers
énormes pour l'entreprise Chinoise. Car pour certaines
déviations, il fallait passer les canalisations par le milieu de la
chaussée en cassant le bitume.
Toutefois malgré son engagement pour la bonne marche du
projet, on a noté une certaine prise des risques de certains de ses
manoeuvres qui par négligence allaient au contact du réseau
électrique rencontré dans le chantier sans être assez
équipés pour faire face au risque. Résultat : la perte
tragique d'un de leurs personnels manoeuvres de l'équipe B qui a
travaillé sur l'axe Akwa Nord à Bonamoussadi au mois d'Octobre
2013, mort électrocuté.
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Photographies 34 et 35: La pose des
canalisations sur l'axe Agip au Rond-Point Deido au niveau
du carrefour « Trois morts » zone marécageuse, riche en
réseau souterrains, favorable aux
risques d'électrocution. Source :
Enquête de terrain Février 2014, Cliché
: ESSAPO Daniel.
Photographie 36 : Les
ingénieurs de la CGCOC exécuteur du projet CAMWATER Phase II en
plein sondage des réseaux souterrains dans la zone industrielle de Bassa
avant la pose des canalisations d'eau potable sur le site. Source
: Enquête de terrain Avril 2014, Cliché
: ESSAPO Daniel.
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