WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Comment l'entreprise peut-elle renforcer la cohésion d'équipe?

( Télécharger le fichier original )
par Aurélie Boslé
Ecole Eurpéenne de Commerce - Master Européen Management et Stratégie dà¢â‚¬â„¢Entreprise 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2) La confiance en soi, un outil de réussite

L'acquisition d'assurance de soi s'acquiert à partir de bases solides, c'est un cheminement indispensable pour chaque individu qui y tend. Pour les managers et les dirigeants, la confiance en soi est un véritable outil de réussite dans leur dite fonction. Un manager qui a confiance en lui transmet une image d'assurance, comme si cette aura le suivait, et c'est bien ce dont ont besoin ses collaborateurs. Un manager qui a confiance en lui va automatiquement donner confiance à ses collaborateurs, et sur le long terme cette assurance sera renforcée chez chacun d'entre eux. Cela leur permettra d'évoluer positivement dans l'entreprise. Ils auront alors le sentiment d'être à l'aise, de se sentir écoutés, utiles, reconnus, et pourront ainsi satisfaire leur besoin de réalisation personnelle.

33 | P a g e

D'après les us et les coutumes, d'après les croyances populaires, il semblerait que pour s'imposer auprès de ses collaborateurs il faille constamment prouver que nous sommes « le plus fort, le plus intelligent et le meilleur ». Or dans son livre Equi-management, vers une nouvelle écologie du manager49, Evelyne Dentz prône le contraire. Elle affirme « nous subissons tous cette pression sociale qui nous pousse à croire qu'être à la hauteur de cette mission c'est d'être plus performant que tous les autres. L'ultime développement personnel à atteindre correspond à l'opposé. » Atteindre l'opposé signifie alors transmettre nos connaissances à nos collaborateurs pour leur permettre d'être aussi performants que nous, au risque qu'ils gagnent du terrain, notre terrain ! Evelyne Dentz ajoute

« L'objectif du dirigeant n'est pas de conserver son territoire mais de conquérir de nouvelles terres. Maintenir le cap, faire vivre les fondamentaux et dans chaque décision montrer la légitimité de l'intérêt général est le rôle assigné du dirigeant, inépuisable et épuisant. »

Je rejoins complètement son avis. Il faut prendre deux aspects en compte : le développement personnel et professionnel du dirigeant et du collaborateur, mais aussi l'environnement concurrentiel des marchés. En termes de développement personnel et professionnel, il est certain que le dirigeant ne peut pas tout faire, par manque de temps, par manque d'énergie, par esprit d'équipe. Ramener tout à soi, s'occuper de toutes les tâches, ne peut durer qu'un temps, et risque de créer le vide autour de soi, en l'occurrence autour du dirigeant. Pour éviter cette situation où le collaborateur se sentirait inutile, transparent et par la même occasion démotivé, il est important pour le dirigeant / manager, de lui apporter des strokes positifs, qui sont ici des éléments pour se perfectionner, pour grandir dans l'entreprise et atteindre le même niveau que lui. Le collaborateur sera motivé, impliqué et gagnera en confiance en lui et en assurance. Le manager / dirigeant sera, s'il est honnête avec lui-même, soulagé de savoir qu'en cas de nécessité il pourra compter sur son collaborateur. Cette situation est donc bénéfique pour chacun des parties. Le second aspect concerne l'environnement concurrentiel externe de l'entreprise. Comme énoncé précédemment, un dirigeant / manager ne peut pas tout faire, il doit aussi « conquérir de nouvelles terres ». Cette conquête de nouvelles terres, peut être comprise à deux degrés différents. Dans le premier cas, il peut s'agir par exemple de mettre en place une stratégie visant à gagner des parts de marché, c'est-à-dire de partir à la conquête de nouveaux marchés afin de conserver sa place de leader sur le secteur d'activité. Cela impliquera que le dirigeant / manager aura moins de temps à consacrer à ses activités « habituelles ». Dans le deuxième cas, il peut s'agir simplement d'une évolution interne à la société, où le dirigeant / manager souhaite se recentrer uniquement des tâches de gestion organisationnelle, laissant à ses collaborateurs la mise en pratique de ces dernières. Rappelons que tout cela n'est possible que si le dirigeant / manager et son / ses collaborateur(s) ont confiance en eux. Nous venons à plusieurs reprises de paraphraser un élément clé du manager d'aujourd'hui : la délégation. Qu'est d'autre que de former ses collaborateurs dans le but de leur transmettre tout notre savoir, toutes nos compétences et de leur ouvrir les portes pour « empiéter » sur notre terrain ? Comprendre sa relation aux autres, c'est aussi ça, savoir déléguer, « accepter de tout donner aux autres, ses idées,

49 Evelyne Dentz, Equi-management, Pour une nouvelle écologie du management, p.80, Les Presses du Management, 1995

34 | P a g e

tous les outils et toutes les formations pour qu'ils deviennent meilleurs que vous »50, nous explique Evelyne Dentz. A cela elle avance même qu' « atteindre cette part d'abnégation, vous comprenez que cela signifie avoir encore la certitude qu'il nous reste quelques ressources personnelles, cela je l'appelle confiance en soi. »51 Associer la confiance en soi à la délégation et inversement, laisse penser qu'il n'est pas aisé de déléguer. Evelyne Dentz nous explique avec sincérité, en relation avec son expérience personnelle que « si l'on a jamais éprouvé de la souffrance en déléguant c'est que l'on n'a jamais réellement délégué. »52 Une fois cette vision égocentrique et cette situation plaisante, confortable de tout s'approprier, dépassée, nous devons tenir compte d'autrui. Autrui est ici à considérer comme des clients ou des collaborateurs externes à l'entreprise. Il faut en effet se mettre à leur place, et comprendre leurs réactions, leur sentiment lorsque nous leur annonçons que nous allons confier cette partie de notre travail à un de nos collaborateurs, qui leur donnera autant satisfaction que nous, si ce n'est plus. Dans un tel cas, Evelyne Dentz se livre à nous et nous confie

« Déléguer est forcément difficile car la vraie délégation demeure une délégation de pouvoir. Sans doute faut-il se sentir utile autrement et disposer d'un minimum d'assurance pour accepter que les autres vous prennent tout, y compris l'ultime gratification morale : la satisfaction d'un client. »53

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore