3.1.4.2. La recherche
En terme de recherche, les universitaires n'ont pas
cessé de s'investir dans cette filière pour proposer aux
politiques, les stratégies d'amélioration de son fonctionnement,
de sa gouvernance pour que les acteurs tirent meilleur profit de leurs efforts
et que l'Etat puisse améliorer sa balance commerciale. A titre
d'exemple, le rectorat à l'aide du fonds compétitif a
financé le projet ananas.
3.1.4.2. Les institutions ou structures d'encadrement
La production de l'ananas bénéficie de l'appui
des structures privées ou publiques au Bénin. L'Etat intervient
par le biais du MAEP à travers ces services déconcentrés
que sont notamment les SCDA. Mais ces services n'arrivent pas à couvrir
le 10ième des producteurs, si bien que les producteurs
n'arrivent pas à cerner le rôle joué par ces services dans
leurs activités. La Société Nationale de la Promotion
Agricole (SONAPRA) aussi intervient en approvisionnant les producteurs en
intrants par l'intermédiaire des SCDA, mais il ne s'agit pas des
intrants spécifiques pour la production de l'ananas.
Il est important de noter que la commercialisation de l'ananas
frais ne bénéficie pas de l'appui des structures privées
ni publiques au Bénin. Il n'existe pas aussi des structures de
contrôle du produit mis sur le marché local et régional.
Donc, chaque acteur de la chaîne cherche toujours à maximiser son
profit. Seule l'exportation de l'ananas vers l'Europe bénéficie
de l'appui de la DAGRI par son service phytosanitaire qui certifie le produit
avant son exportation et de l'appui des transitaires.
En ce qui concerne la transformation, elle
bénéficie de l'appui du service de certification et de
contrôle soit la Direction de l'Alimentation et de la Nutrition
Appliquée (DANA) ou de l'Agence Béninoise de la Normalisation
(ABeNOR) ; les structures d'appui qui l'accompagnent techniquement et/ou
financièrement sont les projets tels le Projet d'Appui à la
Croissance Economique Rurale (PACER), Programme Cadre d'intervention du FIDA en
milieu Rural au Bénin (PROCAR).
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