ABSTRACT
Congo Basin, to which belongs the Cameroonian forest is a vast
forest estate on which depends, though its resources, approximately 29 million
inhabitants. The forest exploitation society Pallisco, in its constant will to
improve its management practices and the wellbeing of nearby populations,
implemented in 2008 a social action plan. Five years after its implementation,
the social action plan must be assessed in order to prepare an audit to renew
the Forest Stewardship Council (FSC) certificate of the company envisaged for
2013.
The general objective of this work is to do an assessment of
the implementation in Management Forest Units (MFUs) 10 030, 10 031,
10 039, 10 041, 10 042 and 10 044 of the social action plan
in 2008 - 2012 elaborated by Pallisco. The methodological approach was carried
out from August 2012 to February 2013 in Mindourou locality (East-Cameroon). It
consisted of analyzing the social action plan and the specific directives given
to native populations.
From this study, we can retain that the social action of
Pallisco society is, in a general way, in phase with the Cameroonian
legislation and the reference frame of the FSC norm for the Congo Basin.The
availability of resource in the way of social Pallisco (height and competence
of social pool, equipment and means) are judge insufficiently for a putting
working performance of an action plan. However, the composition of the pool
with the communicator women and the member of the major ethnic group of the
region is satisfactory. The level of global putting working action plan are 71%
in 2012 with 20% of directives which don't have reach the doorway of 50% for
the effectively putting working. The impacts of this action on the improvement
of the social wellbeing of populations and peace maintenance are perceptible.
Nevertheless, its implementation on the field encounters certain methodological
difficulties (systemic approach and inadequate monitoring). A logic frame
including indicators for follow-up is proposed to be used as reference for the
elaboration of the new five-year social action plan.This logic frame, by the
conception better to fill out and with a best harmonization in the objectives,
realization and definition of activities to strengthen shock in an action at
Pallisco for the nearby populations.
Key words: assessment, social action plan, FSC, MFUs,
East-Cameroon.
CHAPITRE I. GENERALITES
I.1.
Introduction générale
I.1.1. Contexte
Le massif du Bassin du Congo est une vaste étendue
forestière d'environ 204 millions d'hectares (Tadjuidje, 2009)duquel
fait partie la forêt Camerounaise. Il est le deuxième massif de
forêt dense et humide au monde après celui de l'Amazonie et, par
conséquent, le deuxième poumon de la planète. Ce massif
est une richesse non seulement écologique et économique mais
aussi culturelle car des populations y vivent depuis des siècles (Tiwe,
2011).
Environ 29 millions d'humains, comprenant plus de 150 groupes
ethniques, vivent actuellement dans les forêts du Bassin du Congo. La
majorité des populations vivant dans ces forêts sont autochtones
et dépendent encore très largement des ressources
spontanées de la forêt pour compléter leur agriculture
(Anonyme, 2005a). Une grande partie de la population compte donc et continuera
encore pendant longtemps à compter sur ces forêts desquelles, elle
tire bon nombre de produits dont elle a besoin (source d'énergie,
d'alimentation, de médicaments et de produits de service pour la
construction, l'artisanat, etc.). Cette situation de dépendance aboutit
ainsi à une pression humaine croissante : chasse et
dégradation de l'habitat par extension des terres agricoles,
satisfaction des besoins énergétiques et surtout une exploitation
forestière non contrôlée (Mayet, 2004).
Les opinions publiques nord-américaines et
européennes exigeaient dans les années 80 un boycott total des
bois tropicaux sur le marché afin de sauvegarder l'avenir des
forêts tropicales. Ce boycott n'a pas produit les effets
escomptés, d'où l'idée de labelliser les bois d'oeuvre
pour permettre aux consommateurs de choisir les produits provenant des
forêts bien gérées ou certifiées (Tadjuidje,
2009).La certification forestière vise l'amélioration de la prise
en compte des exigences sociales, économiques et environnementales dans
le processus de gestion forestière. Elle trouve ses préceptes
dans le concept de développement durable énoncé en 1987
par la Commission des Nations Unies sur l'Environnement et le
Développement (CNUED) dans le rapport Brundtland.
Depuis le sommet de la Terre en 1992, plusieurs lois et
décrets relatifs à la gestion durable des forêts ont vu le
jour au Cameroun. Du point de vue social, ces lois visent la prise en compte
des populations dans le processus de gestion forestière et le
développement socio-économique des localités riveraines
des concessions forestières. Ainsi, toute entité
forestière susceptible d'exercer au Cameroun se doit de mettre en
application les diverses dispositions exigibles par la réglementation en
vigueur dans le pays. Bien plus, dans le souci d'accéder aux
marchés internationaux des bois, l'entité forestièrese
doit aussi de prouver que le bois et/ou produits dérivés mis
à la disposition des clients et consommateurs sont issus de forêts
bien gérées.
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