I.6.Le mode de saisie et de traitement des
données
En considérant le fait qu'il y a eu des questions
ouvertes avec des éléments de justification à l'appui,
nous avons jugé convenable de procéder à un traitement
manuel de certaines données. Par contre, nous avons eu recours à
un logiciel de traitement de données statistiques dénommé
SPSS
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(Statistical Package for Social Sciences, version 14) pour la
saisie et le traitement de certaines données quantitatives
collectées.
I.7. Le déroulement de l'enquête
La phase empirique appelée aussi enquête de
terrain s'est déroulé en deux moments. Le premier consiste
à faire un pré enquête et de tester le questionnaire pour
avoir une première idée de sa compréhension auprès
des enquêtés, vu que le niveau de compréhension
diffère d'un individu à un autre. Elle consiste à aider
dans le choix de certaines questions au détriment d'autre dans
l'élaboration définitive de notre questionnaire.
Cette phase s'est déroulée du 8 au 9 Janvier
2013 au Lycée Bogodogo et au Collège Bogodogo auprès de
quelques élèves et à différents niveaux
d'étude.
L'enquête proprement dite est le deuxième moment
du terrain. Elle est la phase la plus difficile car elle nécessite
plusieurs allers et retours sur le terrain pour le dispatching des
questionnaires et la collecte des données dans les différents
établissements. Cette phase s'est déroulée du 5 au 20 Mars
2013 dans les établissements échantillonnés de la commune
rurale de Saaba.
I.8.Les difficultés rencontrées
Comme tout travail de recherche et à fortiori pour un
néophyte en la matière, il est évident que des
difficultés de tout ordre ne manqueront pas dans la réalisation
de ce travail.
En effet, lorsque nous entreprenons de travailler sur la
déperdition scolaire des filles dans la commune rurale de Saaba, nous
n'avons jamais imaginé que nous serions confrontés à un
problème de documentation. Une documentation traitant
spécifiquement de la déperdition scolaire des filles fait
défaut dans les rayons de la bibliothèque de l'ENS et de
l'Université de Koudougou à part quelques mémoires et des
documents traitant de l'échec scolaire en général. Pour ce
faire, nous étions par moment donné contraint de nous rendre
à Ouagadougou où on pouvait espérer avoir des documents
appropriés. Par moment, il fallait se rendre dans des ONG oeuvrant dans
la scolarisation des filles avec des multiples démarches administratives
qui ne facilitent pas la recherche. Nous étions des fois contraint
d'acheter des oeuvres spécialisés qui ne sont pas disponibles
dans les rayons de nos bibliothèques mais avec quels moyens ? Les frais
de mémoire qui était supposé nous aider dans le travail
tardaient à nous être donnés.
Donc l'aspect financier a beaucoup joué dans la
réalisation de ce travail. Une des difficultés et non des
moindres était le temps matériel consacré eu travail de
recherche. En effet, il fallait concilier stage de terrain qui dure six(6) mois
et travaux de recherche. Ces entités étant antinomiques, il y a
risque d'oubli de l'un au profit de l'autre. La durée du stage ne
facilite pas le travail de terrain et de rédaction.
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La difficulté majeure réside dans la collecte
des données auprès des chefs d'établissements et autres
personnels de soutien chargés de ventiler les outils. Ces derniers sont
peu réceptifs à nos doléances malgré le fait que
nous soyions muni d'un document officiel émanant de la Direction
Régional des Enseignements Secondaire et Supérieur de la
Région du Centre. Ce document nous autorise à effectuer des
enquêtes auprès des établissements. Contrairement à
certains chefs d'établissement qui nous ont facilité la
tâche en s'impliquant dans la collecte et dans de meilleurs
délais, d'autres par contre ne nous ont pas rendu la tâche facile.
La preuve en ait qu'au moment où nous dépouillons les
données, d'autres questionnaires ne nous sont pas encore parvenus
malgré la taille réduite de notre échantillon. Le taux
élevé de rétention s'explique et joue sur la taille de
notre échantillon de départ qui se trouve modifier à la
fin.
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