LISTE DES GRAPHIQUES
N°
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Libellés
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Pages
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1
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Evolution de la dette extérieure de la CI avant et
après PPTE de 2007 à 2012
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31
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2
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Répartition du Budget de l'Etat avant PPTE
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31
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LISTE DES ENCADRES
N°
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Libellés
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Pages
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1
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Principes budgétaires
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10
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2
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Les directives de l'UEMOA relatives à la gestion des
finances publiques
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12
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LISTE DES SCHEMAS
N°
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Libellés
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Pages
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1
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Articulation des éléments d'un programme
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18
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2
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Les trois niveaux de la structure du Budget de l'Etat en
programmes
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20
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3
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Plans/stratégies, CDMT et Budget
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24
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4
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Préparation des plans de dépenses
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26
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5
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Les documents budgétaires rénovés,
dispositions communautaires
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27
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6
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Cadre institutionnel de la mise en oeuvre du processus des CDMT
en Côte d'Ivoire
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35
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7
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Etapes de l'introduction des CDMT en Côte d'Ivoire
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37
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8
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Les différentes formes de responsabilités au sein
de l'administration dans la gestion des programmes
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44
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9
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Le dialogue d gestion vertical
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46
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10
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Les Axes du dialogue de gestion
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47
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LISTE DES TABLEAUX
N°
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Libellés
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Pages
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1
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Lois relatives aux lois de finances
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9
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3
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Les objectifs et conditions de réalisations des CDMT
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21
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1
INTRODUCTION GENERALE
Pendant les vingt premières années qui ont suivi
l'indépendance politique de 1960, le taux de croissance
économique moyen de l'économie ivoirienne gravitait autour de
8%2. Cela constitue une performance jugée exceptionnelle.
Cette performance a permis à la Côte d'Ivoire de connaître
un faible déficit budgétaire, grâce au bon niveau des
recettes tirées de l'exportation du binôme café/ cacao.
La Cote d'Ivoire a été l'un des premiers pays
africains à avoir emprunté les pétrodollars dès les
années 70. Les années 80 ont démarré avec une crise
d'endettement due au renchérissement de la valeur du dollar us et des
taux d'intérêt des emprunts/prêts libellés en dollar
us. Cette crise est venue entraver les acquis de l'après
indépendance provoquant ainsi la chute des cours des matières
premières agricoles, notamment le cacao lequel a entrainé la
diminution des recettes de l'Etat. Par conséquent, l'Etat ivoirien a
été conduit à emprunter davantage des fonds à
l'extérieur pour assurer les investissements avec des taux
d'intérêt du dollar élevés, provoquant à son
tour l'ébranlement de l'économie et ayant pour conséquence
directe la hausse du déficit budgétaire.
Pour améliorer la situation et redynamiser
l'économie, des programmes d'ajustement structurel (PAS)3 de
l'économie ont été pratiqués sans issue
satisfaisante dans presque tous les pays de l'espace de l'Union Economique et
Monétaire Ouest Africain (UEMOA)4. Ces programmes ont rendu
nécessaire d'oeuvrer au recentrage de l'Etat dans ses missions
régaliennes. Par conséquent, il a été obligé
de se désengager du secteur productif, conduisant à la
privatisation des entreprises publiques. Ceci a permis une gestion
budgétaire stricte poussée par une adéquation entre les
recettes et les dépenses de l'Etat. Cela pourrait donner naissance
à la notion de Coût-avantage efficace préconisant la mise
en oeuvre d'une sorte de rapport qualité/prix, dépenser utile
pour de meilleurs coûts. Cependant, les PAS furent un facteur qui a
aggravé la pauvreté et ont fait tort à la
planification.
Pour corriger ces distorsions et incohérences, les
autorités ivoiriennes, en collaboration avec les partenaires au
développement, se sont engagées dans d'importantes
réformes de leurs systèmes administratifs. Au nombre de ces
réformes, on peut citer la loi sur la modernisation de l'administration
publique, le code sur la passation des marchés publiques, la
création du Secrétariat National à la Gouvernance et au
Renforcement des Capacités, et les réformes budgétaires et
financières.
Afin de faciliter la mise en oeuvre de ces réformes, il
fallait passer progressivement à d'autres instruments de gestion des
finances publiques pouvant améliorer la situation. C'est ainsi que l'on
est passé du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté
(CSLP) aux Documents Stratégiques de Réduction de la
Pauvreté (DSRP)5. Des Plans d'Actions Stratégiques en
ont
2 Recherche sur internet : Wilipédia.
3 Les premiers programmes d'ajustement structurels
sont intervenus entre 1980 et 1983
4 Il s'agit des huit (8) pays de la zone franc de
l'ouest africain à savoir : lé Bénin, le Burkina Faso, la
Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le
Sénégal et le Togo.
5 En Côte d'Ivoire, on parle maintenant de Plan
National de Développement (PND), depuis décembre 2009.
2
été déduits. L'exécution de ces
Plans d'Actions Stratégiques commande l'adoption d'une nouvelle
méthode de gestion qui est les Cadres des Dépenses à Moyen
(CDMT).
La mise en oeuvre des DSRP implique un changement de
perspective (une croissance plus forte, plus stable et plus réductrice
de pauvreté ; une approche participative ; une gestion par
résultat ; un meilleur suivi) qui trouve dans les CDMT un outil
essentiel pour mettre en cohérence DSRP et dépenses publiques.
Depuis lors, de nombreux pays africains dont la côte d'Ivoire, tout
récemment, ont commencé à mettre en place des CDMT.
Presque tous les pays ont élaboré et mis en oeuvre des DSRP dans
lesquels les CDMT sont programmés comme une innovation majeure dans le
cadre des réformes budgétaires.
CONTEXTE DE L'ETUDE
Les Cadres de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) sont
définis par la Banque Mondiale comme « un ensemble
cohérent d'objectifs stratégiques et de programmes de
dépenses publiques qui définit le cadre dans lequel les
ministères opérationnels peuvent prendre des décisions
pour la répartition et l'emploi de leurs ressources.
»6. Devenus aujourd'hui la nouvelle méthode de la
gestion des finances publiques (GFP) dans le monde7, les CDMT sont
proposés comme un remède à l'absence de lien entre la
politique, la planification et la budgétisation fréquemment
observé à la fois dans la conception et la mise en oeuvre des
budgets nationaux.
Cet objectif conduira à un vaste programme de
restructuration qui engendrera la réforme du circuit de la
dépense publique. Cette réforme, voire cette modernisation du
circuit de la dépense publique qui a commencé au début des
années quatre vingt dix, reste d'actualité une dizaine
d'années après. Pourtant, les évaluations selon la
méthode PEFA (Public Expenditure and Financial Accountability)
disponibles pour les pays de l'UEMOA mettent en évidence des
disparités importantes en matière d'intégration de la
perspective pluriannuelle dans la planification
budgétaire8.
Pour relever le défi de la mise en oeuvre des
programmes de lutte contre la pauvreté, l'exécution efficace des
programmes doit se faire dans un contexte d'amélioration de la
gouvernance économique, financière et administrative. Ces
innovations budgétaires ont été exportées par les
Institutions de Bretton Woods (IBW) dans les pays en développement.
Dans le contexte de formulation des DSRP initiée par
ces institutions, les CDMT constitueraient un véhicule idéal. Ils
permettent la prise en compte des stratégies dans les programmes de
dépenses publiques, avec comme base un cadre cohérent aux niveaux
macroéconomique, budgétaire et sectoriel. Aussi, les CDMT
sont-ils promus comme éléments de premier plan dans le cadre de
l'évaluation pays de l'Initiative des Pays Pauvres Très
Endettés (PPTE), mettant alors un accent particulier sur la
réduction de la pauvreté.
Ainsi, dès le début des années 90, le
monde en développement va enregistrer une prolifération des CDMT
suite notamment aux recommandations issues des revues de dépenses
publiques
6 Manuel de gestion des dépenses publiques de
la Banque mondiale, 1998
7 Oxford Policy Management, 2000.
8 Note 4 du Pôle, PNUD, Dakar.
3
(RDP) menées par la Banque Mondiale. Comparativement
aux autres régions du monde en développement, l'Afrique se
positionne comme une pionnière dans l'adoption de ces nouveaux
instruments9.
L'adhésion de la Côte d'Ivoire à cette
tendance est toutefois récente. Le Gouvernement ivoirien a entrepris
depuis 2009 un processus de réformes qui intègre la modernisation
et la rationalisation de la gestion financière de l'Etat dont la gestion
axée sur les résultats (GAR) et les CDMT constituent des
modalités opérationnelles. Aussi, l'effectivité de la mise
en oeuvre des CDMT est-il l'un des meilleurs arguments du Gouvernement ivoirien
qui s'est engagé dans un programme économique et financier avec
le concours du FMI. Cette effectivité a eu pour objectif l'atteinte du
point d'achèvement de l'initiative PPTE en 2011.
En outre, par le recours aux cadres de dépenses
à moyen terme, l'Etat ivoirien entend s'inscrire dans la dynamique
d'amélioration progressive de l'efficacité de la dépense
publique. C'est pourquoi il ambitionne instaurer une culture de
résultat, de contrôle et de l'évaluation telle que promue
par les nouvelles Directives de l'UEMOA. Un des objectifs visés dans le
processus des CDMT est d'établir un lien direct et visible entre
l'exécution financière du budget de l'Etat et l'exécution
physique.
La Côte d'Ivoire, à travers ces instruments de
réformes budgétaires, trouve ainsi une voie de salut pour la
relance de son économie post-crise. En effet, les expériences
acquises en la matière par de nombreux pays en quelques années,
montrent que tous les pays africains ne connaissent pas le même
état d'avancement, ni les mêmes succès et/ou
problèmes dans la mise en place et dans l'application effective du
CDMT.
Cette diversité de situation témoigne que les
CDMT ne doivent pas être considérés de premier abord comme
le remède universel pour les problèmes de gestion des
dépenses publiques. Cependant, à partir de là, on
déduit que des prérequis sont nécessaires pour que les
CDMT soient des instruments utiles notamment dans les pays en
développement.
Le sujet ne manque pas d'intérêt. Cependant, il
reste à élucider les impacts de cette nouvelle méthode de
gestion. Il pourrait se passer ainsi un dialogue de gestion au coeur des
allocations des ressources et les moyens pour l'utilisation efficace et
efficience des ressources publiques.
PROBLEMATIQUE
Depuis le milieu des années 1990, des CDMT et des
budgets-programmes ont été introduits dans le processus
budgétaire en Afrique de l'Ouest. Ils sont mis en oeuvre aujourd'hui
dans la plupart des pays de la région. Dans la zone UEMOA, les nouvelles
directives portant cadre harmonisé de gestion des Finances Publiques
adoptées en juin 200910 marquent une nouvelle étape de
ce processus. Les Etats Membres de l'UEMOA11 se sont engagés
à opérationnaliser la budgétisation axée sur les
résultats et à donner une véritable existence juridique
aux documents de programmation pluriannuelle. Ces derniers devront accompagner
la loi de finances et seront dans le processus budgétaire.
9 Le Houerou P. et Taliercio R., 2002
10 Directive N° 06/2009/CM/UEMOA portant Lois de
Finances au sein de l'UEMOA.
11 Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire,
Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.
4
Le développement rapide d'instruments de programmation
pluriannuels dans les pays de l'UEMOA s'accompagne aujourd'hui d'un besoin de
clarification sur le contenu exacte de ces outils, leur statut, leurs objectifs
et leurs impacts. Les CDMT ne peuvent à eux seuls permettre
d'améliorer la gestion des dépenses publiques dans les pays
où d'autres éléments clés de la gestion du budget,
notamment l'exécution et le suivi/contrôle du budget laissent
encore à désirer12. Beaucoup de pays qui lancent des
CDMT, le font alors que leurs systèmes de gestion de base des
dépenses publiques sont inadaptés. Le dispositif de gestion
budgétaire existant dans la plupart du temps n'est compatible ni
à une gestion pluriannuelle ni à une gestion du budget en termes
de programmes.
Les CDMT doivent intégrer le processus
budgétaire dès le départ. Ces réformes doivent
adopter un ensemble de structures organiques qui se chevauchent et se
renforcent mutuellement. Certaines structures devraient être
spécifiquement créées pour s'occuper des CDMT,
étant toutefois entendu que la responsabilité appartient en
dernier ressort au ministère des Finances. Les motivations et
incitations politiques qui sous-tendent l'introduction des CDMT expliquent en
partie pourquoi ces dispositifs donnent des résultats plus satisfaisants
dans certains pays africains que dans d'autres.
Pour ce qui est de l'approbation politique, quelques pays
seulement soumettent leurs CDMT à la fois au Conseil des ministres et au
Parlement aux fins d'approbation. Il semble qu'un agrément politique en
haut lieu accroîtrait grandement les chances des CDMT de déboucher
sur des réformes. Dans certains cas, le ministère des Finances
(« les Finances ») élabore les CDMT sans avoir besoin d'un
agrément politique à un échelon plus élevé.
Dans les cas où les CDMT sont produits uniquement par les Finances, ils
demeurent un document technique de ce ministère plutôt qu'un cadre
stratégique.
La gestion des CDMT fait aussi apparaître un
degré élevé de divergence sur le plan pratique. Dans
certains cas, c'est le Ministère des Finances qui gère
directement les CDMT. D'autres, structures de gestion sont utilisées,
par ailleurs. Au cas où le Ministère des Finances joue toujours
un rôle tutélaire, d'autres parties prenantes interviennent.Les
diagnostics sur les capacités de planification et de programmation
budgétaire de plusieurs pays de la région UEMOA ont montré
les difficultés éprouvées par les administrations à
mettre en oeuvre des CDMT et des budgets-programmes13.
Pour renverser cette tendance, les pays membres de l'UEMOA ont
élaboré des directives visant à promouvoir une approche
budgétaire pluriannuelle orientée vers la performance. La mise en
oeuvre des dispositions des récentes directives de l'UEMOA permettront
à tous ces Etats d'être non seulement au même niveau, mais
aussi d'atteindre les objectifs fixés par ces directives. Dans ces
conditions, des responsabilités en matière de gestion
budgétaire à la mise en place des procédures de gestion de
programme précisées dans les directives de l'UEMOA de juin 2009
sont indispensables.
La directive 06/2009/CM/UEMOA portant loi de finances au sein
de l'UEMOA, précise les principaux instruments de programmation
pluriannuelle et de suivi de la performance dans les
12 Le Houerou P. et Taliercio R., 2002
13 Pôle de Dakar N°4
5
États membres de l'UEMOA. C'est ainsi que
l'amélioration de la performance dans la fourniture des services publics
passe en général par une meilleure responsabilisation des
gestionnaires. En pratique ceci constitue à la fois à leur
laisser un certain degré de liberté dans la gestion de leurs
moyens et à leur demander de rendre des comptes sur leurs prestations et
leurs résultats.
Cela se traduit par une plus grande responsabilisation des
départements ministériels et des gestionnaires dépendant
du contexte de chaque pays. Dans le cadre de l'application des directives de
l'UEMOA de 2009, elle conduit, entre autres réformes, à
l'institution de la fonction de responsable de programme (RdP) et à
confier la fonction d'ordonnateur principaux de leur budget aux
ministères, et, éventuellement au sein des ministères, aux
responsables de programme.
Cependant les responsabilités de certains
acteurs14 traditionnels, ainsi que les liens et les dialogues de
gestion permettant d'assurer une gestion saine et efficace des finances
publiques n'y sont pas clairement définies. C'est pourquoi, il faut
l'instauration de nouvelles responsabilités assurées par les
«nouveaux managers publics« dans la gestion
budgétaire. Ce sont, à l'exception des responsables de programmes
(RdP), prévus par la directive 06/2009/CM/UEMOA, (art 12) : les
responsables de budget opérationnel de programmes (RBOP), les
responsables d'unité opérationnelle (RUO). Ce qui aura pour
conséquence la création de nouveaux métiers : les
contrôleurs internes, les contrôleurs de gestion, et les auditeurs
internes et la transformation du contenu du métier de Contrôleur
Financier.
Cette situation pose les questions du caractère
éventuellement prématuré de l'introduction de ces outils.
Certains fondamentaux en matière de préparation et
d'exécution du budget annuel font défaut. Les cadres
législatifs et règlementaires doivent être bien
édifiés pour prendre en compte toute la réalité de
la gestion des programmes. La plupart des réformes ont été
introduites en l'absence de toute formation. C'est à l'évidence
une question qu'il faudrait traiter plus sérieusement dans le cadre des
réformes à venir, en particulier pour l'élaboration des
cadres sectoriels de dépenses (CSD)15.
Dans ce contexte, malgré les progrès
réalisés par la Côte d'Ivoire, la principale question
relative à notre sujet est la suivante : quelles doivent être les
impacts de la mise en oeuvre des CDMT sur la structure de l'organisation
administrative en Côte d'Ivoire (CI) ?
OBJECTIF GENERAL
L'objectif général est de faire ressortir le
dialogue de gestion et les impacts de la mise en oeuvre des CDMT/DPBEP-PAP sur
la structure de l'organisation administrative en Côte d'Ivoire.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Pour atteindre cet objectif, nous nous baserons des objectifs
spécifiques ci-après :
14 A part les ministres, les RdP, il s'agit des
coordinateurs des programmes, des directeurs administratifs et financiers
(DAF), des directeurs des ressources humaines (DRH)
15 Le Houerou P. et Taliercio R., 2002
6
? connaître le contenu et la méthodologie
d'élaboration du cadre de dépenses à moyen terme global
(CDMT) et sa déclinaison vers le cadre sectoriel de dépenses
à moyen terme sectoriel (CSDMT) ;
? comprendre l'articulation entre les stratégies
globales du pays et les stratégies sectorielles pour
l'élaboration du CDMT sectoriels et établir un lien avec le
budget-programme et le processus budgétaire annuel ;
? faire ressortir le dialogue de gestion nécessaire
à la bonne gestion des finances publiques, le rôle et les
responsabilités des Chefs de programme, des DAF, des DRH et de tous les
autres acteurs de la gestion budgétaire et financière de l'Etat
ivoirien ;
? faire des recommandations en la matière.
METHODOLOGIE
La méthodologie d'approche est basée sur la
recherche documentaire et sur des enquêtes auprès des hauts
fonctionnaires, les encadreurs et toute autre personne qui s'y connaît en
la matière. L'étude fera abondamment référence
à des normes de droit de portée communautaire et nationale
(Directives communautaires UEMOA, Constitution ivoirienne, Lois organiques,
Lois de finances, Décrets, Arrêtés ...). L'analyse de
l'introduction des CDMT en Côte d'Ivoire nous permettra de comprendre les
progrès et les insuffisances en la matière et comprendre son
impact sur le fonctionnement et la structure de l'organisation de
l'administration ivoirienne.
Une attention sera accordée à chaque maillon de
la chaîne de responsabilité de la GFP, les changements qui ont
été apportés et les résultats obtenus. Une analyse
de la performance globale du dispositif qui encadre l'exécution de la
dépense publique s'avère indispensable.
Toutes les questions abordées dans ce travail
s'articuleront autour deux parties essentielles. La première est
consacrée au cadre général des CDMT et budgets-programmes,
développée dans deux chapitres : les cadres législatif,
réglementaire et théorique constituent le premier chapitre et le
deuxième traitera du processus d'élaboration des CDMT global et
sectoriel. Quant à la deuxième partie, elle traitera de la mise
en oeuvre des CDMT, répartie entre le troisième chapitre : la
mise en place des CDMT en Côte d'Ivoire et le quatrième chapitre
qui analysera des impacts de la mise en oeuvre des CDMT sur la structure de
l'organisation administrative en Côte d'Ivoire.
7
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