4.5.
Dominance relative des taxons
Dans le complexe éluvial (crêtes),
l'espèce la plus dominante est Cola griseiflora (9,09%), suivie
de Cynometra lujae (7,06%), Prioria balsamifera (5,52%),
Hymenostegia laxiflora (4,71%), Dialium corbisieri (4,71%),
Dacryodes buettneri (3,93%), Tessmannia africana (3,66%),
Newtonia glandulifera (3,58%), Nesogordonia kabingaensis
(3,09%), et Pentaclethra macrophylla vient
en cinquième position avec (2,93%).
Au niveau de complexe colluvial (pentes), Cola
griseiflora est plus représenté avec (13,95%), suivie de
Hymenostegia laxiflora (7,00%), Dacryodes buettneri (4,76%),
Diospyros iturensis (4,34%), Nesogordonia kabingaensis
(4,13%), Ganophyllum giganteum (3,92%), Dialium corbisieri
(3,76%), Pentaclethra macrophylla (3,66%), Prioria balsamifera
(3,33%), et enfin, Cynometra lujae (2,72%). Tandis qu'au niveau
de complexe illuvial (dépressions), Desbordesia glaucescens
est l'espèce la plus dominante avec 17,13%, suivies de
Gilbertiodendron mayumbensis (9,53%), Strombosia pustulata
var pustulata (5,45%), Chrysophyllum africanum (4,90%),
Klainedoxa gabonensis (3,55%), Pentaclethra macrophylla
(2,97%), Ceiba pentandra (2,87%), Cola griseiflora (2,86%),
Staudtia kamerunensis (2,63%), et enfin, Trichilia gilgiana
(2,41%), comme le montre le tableau 20.
Les Fabaceae/Caesalpinioideae constituent une famille
la plus dominante de complexe éluvial (crêtes) avec 30,19% de
recouvrement, elle est suivie de Malvaceae/Sterculioideae (15,81%),
Fabaceae/Mimosoideae (9,25%), Burseraceae
(4,35%), Rubiaceae (3,93%), Sapotaceae
(3,25%), Ebenaceae (3,09%),
Anacardiaceae (2,84%), Meliaceae (2,78%) et enfin,
Annonaceae (2,62%).
Au niveau de complexe colluvial (pentes), ce sont toujours les
Fabaceae/Caesalpinioideae qui dominent avec 24,24% suivies de
Malvaceae/Sterculioideae (22,87%), Fabaceae/Mimosoideae
(8,80%), Burseraceae (4,99%),
Sapotaceae (4,98%), Ebenaceae
(4,66%), Sapindaceae (4,01%),
Meliaceae (3,93%), Anacardiaceae (3,05%), et
enfin, Rubiaceae (2,79%).
Tandis que dans le complexe illuvial (dépressions), ce
sont les Irvingiaceae qui dominent avec 20,72%. Elles sont suivies de
Fabaceae/Caesalpinioideae (19,08%), Olacaceae (7,90%),
Malvaceae/Sterculioideae (7,78%), Sapotaceae (6,83%),
Fabaceae/Mimosoideae (4,58%), Euphorbiaceae (4,38%),
Meliaceae (4,35%), Myristicaceae (4,23%), et
Bombacaceae (2,87%), comme l'indique le tableau 21. Ces espèces
et familles qui dominent sont comme pour l'abondance, caractéristiques
des forêts d'Afrique centrale, a souligné Kouka (2006). Letouzey
(1982) indique que les familles Fabaceae, Meliaceae,
Myristicaceae, Moraceae, Apocynaceae,
Sapotaceae, Myristicaceae, Rutaceae, Annonaceae, Rubiaceae, Olacaceae,
Burseraceae, etc. se développent bien dans les forêts
denses humides. Ces familles sont donc dans leur milieu écologique.
Dans toutes les forêts tropicales africaines, les
familles des Caesalpiniaceae, des Rubiaceae et des Euphorbiaceae, sont les plus
abondantes, tant en genres qu'en espèces. Par contre, les familles des
Sapindaceae et des Apocynaceae, ont présenté de faibles valeurs
presque dans tous les autres types forestiers. Plusieurs auteurs l'ont
déjà signalé, entre autre ; Lebrun & Gilbert
(1954), Evrard (1968), Kouka (2006) dans le Parc National d'Odzala au Congo
Brazzaville etc. Signalons toutefois qu'à part ces familles
citées au dessus, plusieurs autres ne sont représentées
que par peu d'espèces, voire une espèce. Ces familles
caractérisent la végétation forestière. Nos
résultats confirment ceux obtenus par Germain (1957), Evrard (1968),
Mandango (1982) et Lubini (1982).
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