La leçon
La disposition de la salle a un impact sur la leçon, il
y avait deux salles et deux dispositions différentes, Mme Arnihac m'a
fait remarquer que les apprenants participaient plus s'ils se voyaient. Voici
le schéma des deux salles de cours.
Disposition 1 (lundi) Disposition 2 (mardi)
L'enseignement se situait dans l'axe des approches
communicatives : le livre Grammaire progressive du français : niveau
intermédiaire était utilisé dans les cours de
grammaire et le livre Vocabulaire progressif du français avec des
documents authentiques tirés de manuels de didactique servaient dans des
leçons à visée communicative. Chaque leçon se
composait de grammaire et d'entraînement à la compréhension
écrite : durant la leçon de grammaire les étudiants
apprennent une nouvelle règle ou révisent une ancienne
règle et font des exercices ou corrigent ceux faits à la maison.
Le mardi après-midi (1h30 de cours) est consacré à la
compréhension orale : à partir d'un texte ou d'un document
vidéo un débat est lancé. Pour rendre les cours plus
interactifs et moins centrés sur une
compétence à acquérir l'apprentissage de
la grammaire est divisé entre plusieurs professeurs ainsi dans une
leçon on enseigne autant la grammaire que les actes de parole ou la
compréhension.
Durant un cours plusieurs élèves ont
exprimé le besoin de sortir d'un contexte institutionnel c'est ainsi
qu'une sortie a été organisée au CIRAD (Agropolis) suivi
d'un pique-nique sur les rives du Lez. Cette sortie a tenu lieu de leçon
un mardi matin, toute la visite se faisant en français. La semaine
précédent la sortie un cours de préparation à la
sortie a été fait : les élèves ayant fait des
recherches sur le CIRAD, une discussion a été engagée.
Suite à la proposition de Mme Arnihac j'ai
organisé deux séances de jeux de rôles
développées en fonction de la thématique du cours : durant
la prestation des apprenants je marquais le vocabulaire important au tableau et
je relevais les fautes pour ensuite les expliquer.
Je sais qu'il y avait aussi des leçons à partir
de documents vidéos mais je n'ai pas assisté aux projections. Par
contre lorsque le film Les liaisons dangereuses (1959) a
été projeté à l'université j'ai vivement
conseillé les élèves d'aller le voir car ce film est
adapté d'un livre qui constitue une oeuvre majeure de la
littérature française. J'ai eu le plaisir de voir certains de ces
élèves à la projection.
La majorité des élèves semblaient bien
réagir aux contraintes institutionnelles (horaire, déroulement
des cours), la plupart faisaient le travail qui était demandé, et
rendaient, s'ils le voulaient, le résumé d'un article du journal
Montpellier Plus pour s'entraîner.
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