INTRODUCTION GENERALE
1- Motivation
Le monde est un tout homogène constitué
d'éléments distincts que l'on appelle nation. L'objet de
distinction entre ces nations est la langue et qui parle de langue parle
également de transmission de la culture1. Malgré les
origines des hommes, ils peuvent partager les mêmes constitutions
génétiques, mais parler des langues différentes et donc
appartenir à des cultures différentes. Compte tenu du fait que
ces hommes ne peuvent pas vivre en autarcie, ils sont appelés à
communiquer avec le monde extérieur, ce qui passe tout d'abord par la
langue. Alors, pour être en contact avec autrui, nous devons être
à même de parler et de le comprendre. Comprendre autrui inclut
aussi le fait de connaître son background culturel car la communication
se fait toujours en contexte, d'où la nécessité d'une
compétence interculturelle. A cet effet, Tomescu pense que « dans
l'époque de la globalisation, quand l'homme doit s'adapter rapidement
aux réalités complexes, quand, il peut dépasser à
tout instant, que ce soit physiquement ou virtuellement, les frontières
de son espace linguistique, la capacité de communiquer efficacement dans
une langue étrangère devient primordiale »2.
Parlant d'interaction entre les peuples, nous avons la relation entre le
Cameroun et l'Allemagne, manifeste à travers les études
germaniques au Cameroun, les partenariats, les bourses offertes par l'Allemagne
et le Cameroun. Ces relations expliquent le fait que le développement
d'un pays passe d'une part par les relations internes entre les individus, mais
d'autre part par les relations que le pays concerné entretient avec
l'extérieur. C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles
l'Allemand est étudié à l'Université de Dschang
comme langue étrangère. Dans le département des Langues
Étrangères appliquées nous sommes confrontés
à un problème : les étudiants rencontrent beaucoup de
difficultés à s'exprimer oralement et de manière courante
en cette langue, d'où notre intérêt pour la didactique des
langues. Conscient du danger que représente le déficit
interculturel dans le cadre des études germaniques, nous nous proposons
de cerner le noeud du problème et d'y apporter des
résolutions.
1
11LAFONTANT, Jean, 1995, « Langues, cultures et
territoires, quels rapports? » Cahiers franco-canadiens de l'ouest
vol. 7, n°2, p 232.
2 TOMESCU Dorina, « Le développement de la
compétence communicative et d'interaction, une priorité dans la
didactique des langues étrangères », dans
Education, 2009, p 577.
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