WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des facteurs explicatifs de la faible pratique de la classe promenade dans les CEEP de la commune de Koudougou

( Télécharger le fichier original )
par Séni Yalgawéogo
Ecole des Cadres Supérieurs en Travail Social - Inspecteur d'Education de Jeunes Enfants 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2.2 Objectifs spécifiques

De l'objectif général, nous avons dégagé quatre (04) objectifs spécifiques à savoir :

? analyser la prise en compte de la classe promenade au niveau institutionnel ;

? examiner la perception de la classe promenade par le personnel d'encadrement ;

? apprécier les mesures de protection physique des enfants développées dans les CEEP pour faciliter la pratique de la classe promenade ;

? proposer des solutions pour dynamiser la pratique de la classe promenade dans les CEEP.

I.3 REVUE DE LA LITTERATURE

Dans le but de mieux cerner notre sujet de recherche, nous avons exploité des ouvrages généraux, des rapports d'enquêtes, des articles, des revues et des mémoires. La présente revue se veut donc une analyse de quelques écrits qui ont traité de la question.

Fabienne SERINA-KARSKY (2013) dans une communication intitulée « les classes promenades d'Edmond BLANGUERNON 16» est revenue sur l'historique des classes promenades. Elles ont été instaurées par Edmond BLANGUERNON, inspecteur d'Académie de la Haute-Marne dès 1909 qui voulait mettre les élèves en contact direct avec la terre et la vie pour répondre à leurs besoins d'activité. Ainsi donc, il avait institué que tous les écoliers de la Haute-Marne sortent deux fois par mois de leurs classes, sous la conduite de leurs maîtres et de leurs maîtresses afin de découvrir et d'être en contact avec la réalité des choses. Et c'est ce qu'il a appelé « classe-promenade » et c'était la première fois qu'on associait ces deux mots. Selon BLANGUERNON, la classe promenade n'est pas une simple promenade mais une activité sérieuse et agréable. Par

16 Communication faite par Fabienne SERINA-KARSKY CIRCEFT, Université Paris VIII publiée le lundi 01/12/2013 à 11h30 sur www.aref2013.univ.montp2.fr/cod6/?q=book/export/html/1665

Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014

13

conséquent, elle doit être préparée comme les autres activités et pratiquée de façon régulière et aux heures de classe. Du reste, les programmes officiels appellent à la pratique de la classe promenade. C'est dans ce cadre que les instructions officielles de 1882 conseillent aux maîtres de placer les enfants en présence de réalités concrètes, et de mener les leçons de géographie sur le terrain afin d'observer le relief de la localité. Il y a aussi le programme des sciences physiques et naturelles, dont le but est d'amener les enfants à regarder, à observer, à comparer, à questionner, et à retenir. Dans la communication, il ressort que c'est finalement par une circulaire que les classes promenades seront règlementées et rendues obligatoires. Ainsi donc, dans toutes les écoles primaires élémentaires, spéciales ou mixtes, des classes promenades seront désormais organisées les premiers et troisièmes mercredis des mois d'avril, de mai, de juin, de juillet, d'août et d'octobre. La renommée des classes promenades dépassera les frontières de la Haute-Marne et le terme même de « classe promenade » va d'abord apparaître timidement dans les programmes des écoles primaires élémentaires du 23 février 1923. Mais c'est surtout dans les programmes de 1938 qu'elle a été instituée comme discipline à part entière.

Cette communication est fort appréciable pour notre étude car elle nous éclaire davantage sur l'historique et les origines de la classe promenade. Elle met à l'évidence que c'est une activité qui ne date pas d'aujourd'hui. Mais, elle n'aborde pas les obstacles liés à sa pratique. Pourtant, à notre avis la question mérite d'être abordée.

Célestin FREINET (1964), un des précurseurs de la classe promenade l'a abordée dans de nombreux articles et ouvrages. C'est ainsi que dans son ouvrage intitulé « les techniques Freinet de l'école moderne »17, il aborde les différentes techniques qu'il a mises au point dont la classe promenade. Cet ouvrage est subdivisé en quatre parties et la deuxième partie parle spécifiquement de la classe promenade. Freinet estime que l'enfant est et doit être enraciné dans le milieu naturel et social.

17 C. Freinet, Les techniques Freinet de l'école moderne, collection Bourrelier 8eme Ed. A. Colin, 1964, 144 p.

Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014

14

Pour lui, la vie se passe hors des classes, et la nature n'est accessible qu'à l'extérieur. Par conséquent, les élèves doivent aller alors explorer leur milieu. Ainsi donc, Freinet sortait avec ses élèves afin d'être en contact direct avec le monde environnant. De retour à l'école, ils écrivent leurs impressions dans de brefs comptes rendus. Pour lui, c'est une opportunité pour les élèves d'appréhender leur univers. Cette sortie permet à l'enfant d'observer et de collecter directement des éléments constitutifs de son milieu pour enfin les étudier en profondeur en classe. Pour lui, les oeuvres d'art, le monument, le paysage ou encore le travail d'un adulte sont autant d'exemples de sites pouvant être exploités.

Cet ouvrage est utile pour notre étude dans la mesure où il relate la conception de C. Freinet de la classe promenade et retrace sa propre expérience dans la pratique de cette activité. Il nous offre également des perspectives pouvant faire l'objet de classe promenade. Mais il n'évoque pas les contraintes organisationnelles de cette activité.

Dans un autre ouvrage du même auteur dont le titre est « oeuvres pédagogiques 18», Freinet dans la prélude rappelle ses débuts d'enseignant, évoque les difficultés qu'il a eu à conduire sa classe car aucune des théories lues et entendues des penseurs ne pouvait être transposée dans son école de village. C'est ainsi qu'il a découvert la classe promenade qui, du reste, était tant bien que mal pratiquée par certains enseignants car les parents, ne connaissant pas l'intérêt d'une telle pratique, jugeaient que les enfants ne vont pas à l'école pour se promener. L'autre difficulté est que l'inspecteur n'avait pas envie de partir superviser une activité se déroulant dans les champs.

Ce fut pour FREINET une occasion de rompre avec un enseignement purement livresque et artificiel pour rapprocher l'enfant de ses deux milieux que sont celui de l'école et celui de la vie hors de l'école. En mettant en oeuvre cette pratique dans son école de village, il découvrit alors, malgré les difficultés inhérentes à ce bouleversement, tout l'intérêt qu'elle suscitait chez ses élèves et l'expression plus libre qu'elle incitait. A leur retour, ils faisaient le compte rendu qu'ils écrivaient au tableau. Mais

18 C. Freinet, oeuvres pédagogiques.T.1, Ed. Seuil, 1994, 588 p.

Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014

15

à son grand regret, l'exploitation au début était limitée faute d'outils nouveaux et de techniques adéquates. Pour mieux exploiter la classe promenade par la suite, il se servira de son imprimerie avec laquelle ses élèves imprimeront les textes.

Notre intérêt pour cette étude tient du fait qu'elle met en relief l'intérêt de la classe promenade tout en mentionnant certaines difficultés liées à la pratique de cette activité.

BOISSEL Pierre (1938)., dans un article intitulé « les classes promenades 19», déplore qu'elles ne soient pas régulièrement pratiquées par les enseignants bien que prévues dans les programmes officiels. Il indique que la plupart des enseignants ignorent les opportunités qu'offre cette activité aux enfants. Il regrette d'ailleurs que beaucoup la considèrent comme une activité sans portée éducative. Pour lui, les difficultés liées aux effectifs pléthoriques, à la discipline, aux risques d'accidents et à l'hostilité du milieu ne sont pas des arguments solides qui puissent empêcher un enseignant d'organiser une classe promenade. Selon lui, pour que cette activité soit efficace, une bonne préparation s'impose et l'enseignant doit se rendre sur le site pour mieux le connaître avant d'envoyer les élèves. Aussi, reconnait-il qu'une exploitation doit être prévue une fois de retour en classe. Il conclut son article en interpellant et en attirant l'attention des enseignants que si l'on veut que l'école soit en rapport avec la vie réelle et ambiante, les élèves ne doivent pas être confinés en permanence entre les quatre murs.

Ce constat de BOISSEL est fort appréciable pour notre étude dans la mesure où, il invite les enseignants à privilégier la pratique de la classe promenade. En plus, l'auteur a relevé quelques difficultés avancées par les enseignants qui entravent la pratique de cette activité. Ces obstacles ont été pris en compte dans notre étude. Cependant, l'auteur ne parle pas du manque de compétences du personnel d'encadrement qui, selon nous,

19 P. BOISSEL « les classes promenades » in Brochure d'Education Nouvelle Populaire, publication mensuelle, N° 6, Mars 1938 (2eme édition)/ disponible sur www.tlbsearch.com consulté le 22 décembre 2013 à 16h 56

Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014

16

peut constituer également un obstacle à la pratique de la classe promenade.

SOMA Souleymane (2013), dans son mémoire de fin de cycle intitulé « la classe promenade dans l'enseignement/apprentissage de la géographie à l'école primaire : étude des difficultés de mise en oeuvre au Burkina Faso », a montré la valeur pédagogique de la classe promenade et identifié les raisons qui limitent sa pratique par les enseignants. Pour lui, les difficultés de mise en oeuvre de cette activité sont imputables à l'organisation pédagogique des enseignements. Plus spécifiquement, le manquement des enseignants aux principes pédagogiques de l'enseignement/apprentissage de la géographie et la méconnaissance de l'activité constituent un frein à sa pratique. Il relève aussi que les difficultés de gestion des déplacements constituent un handicap à la pratique de cette activité. Comme solutions, il propose la formation et la motivation des enseignants, la sensibilisation des personnes ressources, l'officialisation de la classe promenade et l'allocation des moyens matériels et financiers aux écoles.

L'apport de ce travail pour notre étude s'explique par le fait que l'auteur fait des propositions qui peuvent encourager et faciliter la pratique de la classe promenade dans les CEEP.

DIALLO Issayaka (2011), dans son mémoire de fin de cycle intitulé « La fréquentation des musées par les élèves du post-primaire et du secondaire dans la commune de Bobo Dioulasso : analyse des difficultés et perspectives. », a montré que la faible fréquentation des musées s'explique par des raisons d'ordre intra-scolaire et extrascolaire. Son étude a conclu que l'organisation des établissements d'enseignement et celle des institutions muséales ne suscitent pas et ne favorisent pas les visites des musées. Par conséquent, il propose entre autres le renforcement de la formation des enseignants, l'intégration des visites de musées dans les programmes d'enseignement du primaire et le financement des sorties au musée par les parents d'enfants.

Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014

17

Cette étude est également utile pour la nôtre quoique faite au post primaire et au secondaire parce que le musée est également un site qui peut faire l'objet d'une activité de classe promenade pour les enfants du préscolaire. Elle a dépeint les difficultés liées à la faible exploitation des musées avec des propositions que nous jugeons pertinentes au préscolaire également.

NAPON Siébou (1981), dans son mémoire «l'exploitation pédagogique du milieu», indique que l'exploitation du milieu éveille la curiosité de l'enfant et crée des motivations naturelles. S'agissant des difficultés qu'éprouvent les maîtres à exploiter le milieu, il relève la non maîtrise des techniques des méthodes actives, le volume des programmes et leur inadaptation aux réalités du milieu et les contraintes de temps. Dans son étude, il fait remarquer également que la crainte de la réaction des parents d'élèves voyant leurs enfants hors des murs de l'école oblige les maîtres à privilégier les apprentissages en classe.

Cette étude, bien qu'ayant été conduite au primaire est utile pour notre travail en ce sens qu'elle évoque les bienfaits de l'exploitation du milieu de vie des élèves et nous précise les facteurs explicatifs de la non exploitation pédagogique du milieu par les enseignants.

Dans la même logique, PERNOT Céline (2004), dans son mémoire intitulé « Le rôle du milieu local dans la structuration du temps et de l'espace»20, s'intéresse à l'apport du milieu local dans la structuration de l'espace et du temps aux cycles 1 et 2 et évoque la démarche à mettre en place pour l'exploiter. Pour elle, le milieu local renvoie à la réalité que l'enfant peut appréhender directement et ce milieu est généralement accessible soit à pied ou en car. Selon elle, ce milieu peut être exploité comme un moyen pour acquérir des compétences essentielles à la construction de l'espace et du temps dès le cycle 1 car on se situe dans le concret. Elle relève que le milieu local constitue une source particulière de richesse et il revient à chaque enseignant, en fonction des élèves de sa

20 www2.dijon.iufm.fr/doc/memoire/mem2004/040261928E.pdf consulté 06 mars 2014 à 17h 40 mn

Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014

18

classe, de choisir les lieux qui conviennent le mieux pour y conduire ses enfants. Parlant des intérêts pédagogiques du milieu local, elle indique qu'il permet à l'enfant d'éveiller sa curiosité, de découvrir les richesses de son milieu et d'affiner sa perception de son environnement à travers l'observation, d'où l'importance de sortir de la classe. Dans son étude, elle a remarqué que malheureusement, la tendance générale est à placer les élèves dans des situations trop centrées sur la classe. Elle indique que dans la plupart du temps, les enseignants invoquent les risques, les problèmes de discipline et le peu d'autonomie des enfants d'âge préscolaire pour ne pas sortir de la classe. Dans la deuxième partie de son travail, elle partage son expérience d'une sortie qu'elle a organisée au profit des enfants de la maternelle au cours d'un stage de terrain. Elle a donc choisi de sortir dans le quartier abritant l'école et elle a pu se rendre compte que cette sortie a été fructueuse car elle a permis aux enfants de mieux connaître le quartier et de s'orienter. De retour en classe, elle a organisé d'abord une séance de langage collectif au cours de laquelle les enfants rappellent l'itinéraire suivi au cours de la sortie. Puis, en atelier, chaque enfant est invité à ordonner les photographies prises pendant la sortie. Les conclusions de son étude révèlent que visiter le milieu local constitue un moyen efficace de structuration de l'espace et du temps.

Ce travail a le mérite d'avoir évoqué l'intérêt pédagogique d'une sortie. Il montre aussi un exemple concret d'une sortie organisée avec des enfants de la maternelle suivie de son exploitation en classe. Cette étude est donc d'un intérêt particulier parce qu'elle nous renforce dans notre conviction que la classe promenade est bien possible au préscolaire.

CHAPUS Pauline (2012), dans son mémoire intitulé : « Les classes hors les murs dans un contexte homoglotte : pertinence ou nécessité ? Proposition de matériel pédagogique à destination de grands adolescents débutants »21, après avoir défini le concept de « classe hors les murs », a décliné leurs atouts, mais aussi et surtout relevé les conditions nécessaires à leur réalisation. Pour elle, c'est un

21Mémoire publié sur dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/74/35/pdf/Chapus_Pauline_M2P.Pdf. consulté le 15 décembre 2013 à 18h 31mn

Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014

19

enseignement/apprentissage réalisé à l'extérieur du milieu essentiellement préconisé qu'est la classe. Il s'agit ainsi de permettre aux apprenants de tirer profit de leur environnement pour mener à bien leur apprentissage, de les inviter à sortir de la classe pour découvrir et construire par eux-mêmes leurs apprentissages. Elle note également que cela constitue un atout pédagogique pour les apprenants dans l'acquisition de l'expression orale. Pour elle, le déroulement et la progression nécessaires à la mise en place et au bon déroulement des classes hors les murs nécessitent une formation alternée entre enseignement/apprentissage en classe et en dehors de celle-ci. Elle décrit alors trois étapes à savoir une étape de définition des objectifs en classe, puis une étape à l'extérieur de la classe dite de découverte du milieu, où les apprenants seront en contact avec des situations réelles et enfin, une étape de retour en classe où les apprenants pourront engager des échanges sur ce qu'ils ont vu sur le terrain. Elle préconise à cet effet, une organisation du travail en trois temps : des activités guidées en classe, puis la découverte du milieu environnant et des discussions en classe une fois de retour. Dans son étude, elle précise que les classes de découvertes constituent des occasions de prolongement des apprentissages réalisés en classe. En outre, CHAPUS note que le retour en classe permet aux apprenants, d'échanger soit en grand groupe, en petits groupes ou en binômes. L'auteur souligne enfin que beaucoup d'enseignants conscients de l'intérêt et des atouts pédagogiques des « classes hors les murs », développent des initiatives pour le faire mais le manque de formation à ce sujet constitue un handicap.

Cette étude est utile pour notre travail dans la mesure où elle a montré l'importance des classes hors des murs de l'école. Cependant, l'étude ne s'est pas suffisamment appesantie sur les obstacles qui empêchent justement la pratique des classes hors des murs.

PAVY Béatrice (2004), dans son rapport intitulé «les classes de découverte», fait ressortir une baisse du nombre de départ en classe de découverte. Il ressort que les élèves partent de moins en moins en classe de découverte. Cet état de fait s'explique entre autres par le fait que « la

Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014

20

formation spécifique aux classes de découverte et sorties scolaires tend à disparaître des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres 22». A cela, s'ajoute la méconnaissance des classes de découverte. Selon le rapport, la classe de découverte « suscite un appétit et une ouverture d'esprit très bénéfiques chez l'enfant. Par conséquent, son intérêt est multiple : pédagogique d'abord et sans aucun doute, personnel aussi dans l'éveil des enfants, et collectif dans la transformation des rapports humains au sein de la classe et l'apprentissage des règles élémentaires de vie en collectivité »23

Du point de vue pédagogique, le rapport indique que les classes de découverte permettent la confrontation d'un savoir théorique appris en classe et la réalité concrète qui fait appel au sens de l'observation des enfants. Ainsi, le mérite de ces classes est de confronter l'enfant avec un environnement nouveau ; ce qui développe sa curiosité.

Sur le plan personnel, ces classes constituent pour les enfants des moments et des souvenirs heureux dans la mesure où sortir hors du cadre habituel, offre un moment de dépaysement.

Le rapport propose comme recommandations, la formation des enseignants et des directeurs d'école sur les classes de découverte, la prise d'une circulaire par le ministère de l'éducation nationale rappelant les mérites pédagogiques de ces activités et la sensibilisation des parents.

Ce rapport est d'un intérêt certain pour notre étude en ce sens qu'il fait l'état des lieux de la pratique des classes de découverte, montre leur intérêt pédagogique et propose des pistes de solutions pour la dynamisation de la pratique de ces activités.

22 Rapport (2004) du député Béatrice Pavy sur les classes de découverte, p.14 www.anmsm.fr/upload/mediatheque/site-internet/relance consulté le 20 décembre 2013 à 17 h 45 mn.

23 Béatrice PAVY, Ibid p 7

Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014

21

I.4 HYPOTHESES DE RECHERCHE

Les réponses suscitées par la question principale et les questions secondaires se traduisent sous forme d'une hypothèse principale et d'hypothèses secondaires.

I.4.1 Hypothèse principale

Des facteurs d'ordre institutionnel, professionnel et sécuritaire expliquent la faible pratique de la classe promenade dans les CEEP de la commune de Koudougou

I.4.2 Hypothèses secondaires

? La faible prise en compte de la classe promenade au niveau institutionnel explique sa faible pratique dans les CEEP de la commune de Koudougou ;

? la mauvaise perception de la classe promenade par le personnel d'encadrement justifie sa faible pratique dans les CEEP ;

? l'insuffisance des mesures de protection physique des enfants entrave la pratique de la classe promenade dans les CEEP de Koudougou.

I.4.3 Identification et construction des variables

I.4.3.1 Identification des variables

Dans la présente recherche, la variable dépendante est :

? La faible pratique de la classe promenade dans les CEEP. Quant aux variables indépendantes, nous avons :

o la faible prise en compte de la classe promenade au niveau institutionnel;

o la mauvaise perception de la classe promenade par le personnel d'encadrement ;

o l'insuffisance des mesures de protection physique des enfants.

Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014

22

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King