Analyse des facteurs explicatifs de la faible pratique de la classe promenade dans les CEEP de la commune de Koudougou( Télécharger le fichier original )par Séni Yalgawéogo Ecole des Cadres Supérieurs en Travail Social - Inspecteur d'Education de Jeunes Enfants 2014 |
I.4.3.2 Construction des variablesLe tableau ci-dessous présente les variables avec les différents indicateurs y afférents Tableau N°1 : construction des variables
Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 23
Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 24 I.5. CLARIFICATION CONCEPTUELLE Dans le souci d'harmoniser la compréhension de certains concepts, il est important de préciser le sens de ceux utilisés dans ce document car certains ont un caractère polysémique. ? Analyse Le Petit Robert 2014 définit l'analyse comme « L'action de décomposer un tout en ses éléments constituants » Dans la présente étude, il s'agira d'un examen critique des éléments qui entravent la pratique de la classe promenade par le personnel d'encadrement dans les CEEP. ? Facteurs Dans notre étude, nous retiendrons que c'est l'ensemble des éléments qui constituent un frein à la pratique de la classe promenade dans les CEEP. ? Pratique Le Larousse de poche (2002) définit la pratique comme « une mise en application, une mise en action des règles et principes d'un art ou d'une science, d'une technique. C'est aussi une manière concrète d'exercer une activité »24 ? Classe Le dictionnaire encyclopédique de l'éducation et de la formation (1998) définit la classe comme « un ensemble d'élèves regroupés qui suivent le même enseignement dans un lieu donné »25. C'est aussi l'ensemble des apprenants qui composent l'effectif d'une classe. Au préscolaire, c'est le terme « section » qui est utilisé pour désigner la 24 Cité par BAZONGO Taguiéba dans son mémoire analyse de la pratique de l'activité de littérature enfantine dans les CEEP de la commune de Ouagadougou, p.30 25 Dictionnaire encyclopédique de l'éducation et de la formation, 1998, p. 188 Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 25 classe et selon les termes de la loi 013-2007/AN portant loi d'orientation de l'éducation, les structures d'éducation préscolaire comportent trois (03) sections : la petite, la moyenne et la grande section. ? Classe promenade Pour Macaire F. (1979), « La classe promenade qu'il serait plus juste d'appeler classe exploration ou classe découverte, vu qu'il s'agit de travail et non de jeu, est une sortie instructive, une étude dans le grand livre de la nature. Sans préparation sérieuse, elle perd la moitié de sa valeur. »26 Selon le lexique des concepts usuels du secteur de l'action sociale, la classe promenade est « une activité pédagogique organisée hors de la structure d'éducation au profit des enfants aux fins de visite ou de découverte d'un site, d'un métier, d'une personnalité, etc. »27 Pour Robert Lafon, la classe promenade est un « procédé pédagogique qui consiste à conduire les élèves soit d'un endroit à un autre, soit dans un lieu déterminé, en leur demandant de réaliser des observations selon un plan qui est généralement donné avant le départ et de recueillir les documents qui seront étudiés en classe. Les classes promenades sont indispensables à l'étude du milieu. Elles permettent l'introduction de centres d'intérêts. 28» Dans le présent travail, nous retiendrons que la classe promenade est une activité de langage se déroulant hors de la classe précisément sur un site ou un endroit spécifique en fonction du centre d'intérêt de la section. Les sites pouvant faire l'objet de classe promenade sont entre autres le jardin, le verger, le musée, les ateliers, les sites touristiques etc. Pour qu'elle soit fructueuse pour l'enfant, elle doit être préparée et exploitée une fois de retour en classe. Elle peut être faite soit en prolongement d'une activité, soit en tant qu'activité principale suivie de 26 F. Macaire Notre beau métier, éd. St Paul, 1979, pp 122-123 27 Lexique des concepts usuels du secteur de l'action sociale, 2008, P.12 28 Robert Lafon, Vocabulaire de psychopédagogie de l'enfant. Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 26 prolongement. Elle diffère par conséquent de l'excursion. Ce n'est donc pas une simple promenade pour se distraire ou se détendre. Elle ne se réduit pas non plus aux simples visites. ? Excursion Le nouveau Petit Robert (2003) définit l'excursion comme « l'action de parcourir une région pour l'explorer, la visiter.»29 Dans le cadre de cette étude, nous retiendrons que l'excursion est une sortie sur un site ou une région donnée à des fins de visite ou de détente. L'excursion n'a donc pas nécessairement un objectif pédagogique. Elle n'est donc pas à confondre avec la classe promenade. ? Sortie scolaire Selon les termes de la circulaire n°99-136 du 21-9-1999 portant organisation des sorties scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires publiques, publiée dans le Bulletin Officiel de l'Education Nationale Hors-série n°7 du 23 septembre 1999, « les sorties scolaires relèvent de trois catégories : - 1ère catégorie : Les sorties scolaires régulières correspondant aux enseignements réguliers, inscrits à l'emploi du temps et nécessitant un déplacement hors de l'école. Ces sorties sont autorisées par le directeur d'école. - 2ème catégorie : Les sorties scolaires occasionnelles sans nuitée correspondant à des activités d'enseignement sous des formes différentes et dans des lieux offrant des ressources naturelles et culturelles, même organisées sur plusieurs journées consécutives sans hébergement, relèvent de cette catégorie. Ces sorties sont autorisées par le directeur d'école. 29 Le nouveau Petit Robert, Paris, édition, 2003, p. 991 Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 27 - 3ème catégorie : Les sorties scolaires avec nuitée(s) qui permettent de dispenser les enseignements, conformément aux programmes de l'école et de mettre en oeuvre des activités dans d'autres lieux et selon d'autres conditions de vie. Ces sorties sont autorisées par l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale. »30 Pour notre part, nous disons que la sortie scolaire est un déplacement collectif des enfants d'une durée pouvant atteindre une journée entière sur un site à des fins de détente ou de visite. ? Classe hors les murs Nous adoptons la définition de CHAPUS Pauline pour qui, la « classe hors les murs » renvoie à un « enseignement/apprentissage réalisé à l'extérieur du milieu essentiellement préconisé : la classe. Il s'agit ainsi de permettre aux apprenants de tirer profit de leur environnement pour mener à bien leur apprentissage, de les inviter à sortir du milieu d'enseignement/apprentissage traditionnel qu'est la classe pour découvrir et construire par eux-mêmes leurs apprentissages. »31 ? Classe découverte Le nouveau Petit Robert (2003) définit la classe découverte comme un « séjour temporaire d'une classe hors de l'école, en compagnie de l'enseignant habituel, le temps étant partagé entre l'étude et le sport ou l'observation »32. 30 Circulaire N°99-136 du 21-9-1999 portant organisation des sorties scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires
publiques consultée sur 31 CHAPUS Pauline mémoire, les classes hors les murs dans un contexte homoglotte, 2012, p.18 32 Le nouveau petit Robert, Paris, édition 2003, p.451 Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 28 ? Education La loi n°013-2007/AN du 30 juillet 2007 portant loi d'orientation de l'éducation définit en son article 2 celle-ci comme « l'ensemble des activités visant à développer chez l'être humain l'ensemble de ses potentialités physiques, intellectuelles, morales, spirituelles, psychologiques et sociales, en vue d'assurer sa socialisation, son autonomie, son épanouissement et sa participation au développement économique, social et culturel. »33 ? Education préscolaire Nous adoptons la définition donnée par le décret N°2007-789/PRES/PM/MASSN/MEF/MATD du 28 novembre 2007 portant organisation de l'éducation de la petite enfance où l'éducation préscolaire est définie comme « l'ensemble d'activités éducatives destinées aux jeunes enfants de 3 à 6 ans, en vue de développer leurs potentialités affectives, artistiques, intellectuelles et physiques et de les préparer à l'enseignement primaire.»34 ? Centre d'Eveil et d'Education Préscolaire Le décret portant organisation de l'éducation de la petite enfance définit en son article 26 le CEEP comme « une structure d'éducation préscolaire formelle qui a pour mission d'assurer l'éveil, l'éducation, la socialisation et la protection des enfants âgés de trois (03) à six (06) ans »35. 33 Art 2 de la loi n°013-2007/AN du 30 juillet 2007 portant loi d'orientation de l'éducation p.2 34 Art 4 du décret N° 2007-789/PRES/PM/MASSN/MEF/MATD portant organisation de l'éducation de la petite enfance 35 Art 26 du décret N° 2007-789/PRES/PM/MASSN/MEF/MATD portant organisation de l'éducation de la petite enfance Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 29 ? Moniteur d'Education de Jeunes Enfants (MEJE) C'est « un travailleur social qualifié chargé d'exécuter les activités d'éducation, d'encadrement et de protection du jeune enfant en vue de promouvoir son développement psychomoteur, socio-affectif et cognitif.»36 C'est un agent d'exécution qui seconde l'éducateur de jeunes enfants. Ie MEJE est recruté avec le diplôme du BEPC et formé pendant deux (02) ans. Son champ d'action est aussi varié et ne se limite pas aux CEEP. ? Educateurs de Jeunes Enfants (EJE) Le métier d'éducateur de jeunes enfants est apparu en 1973 en remplacement des jardinières d'enfant. Au Burkina Faso, l'appellation EJE est intervenue avec le décret n°2004-195/PRES/PM/MFPRE/MFB/MASSN du 12 mai 2004 portant organisation des emplois spécifiques du MASSN. L'éducateur de jeunes enfants est «un travailleur social qualifié chargé de l'encadrement et de la protection du jeune enfant en vue de promouvoir son développement psychomoteur, social, affectif et cognitif».37 C'est un agent d'application. L'EJE est recruté avec le diplôme du Baccalauréat et formé deux (02) ans. Son champ d'intervention couvre « le secteur social, le secteur sanitaire, le secteur médico-social, le secteur de l'assistance éducative, le secteur du loisir, de la culture et de l'animation et le secteur de l'éducation. »38 Pour les besoins de notre étude, nous utiliserons le concept personnel d'encadrement pour désigner indifféremment le moniteur et l'éducateur de jeunes enfants. Ainsi donc, dans notre étude, le personnel d'encadrement concerne exclusivement le personnel qui a été formé ou disposant d'une autorisation d'enseigner évoluant dans les CEEP. 36 H. Lucien, communication sur le champ de l'éducation de jeunes enfants au Burkina Faso du 29 au 30 mars 2010, p. 11 37 H. Lucien, Ibid. p.4 38 H. Lucien, Ibid. p.4 Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 30 ? Perception Selon le nouveau Petit Robert (2003), la perception renvoie à « un acte, une opération de l'intelligence, une représentation intellectuelle, une fonction par laquelle l'esprit se représente les objets. »39 Selon le dictionnaire français Encarta 2009, la perception est la représentation et la compréhension (de quelque chose) par l'esprit. Nous retiendrons que c'est l'idée qu'on a d'une chose ; c'est la façon dont les éducateurs considèrent la classe promenade. Autrement dit, c'est ce qu'ils pensent de cette activité par rapport aux autres activités pédagogiques du préscolaire. ? Mesures de protection Dans notre contexte, c'est le dispositif ou l'ensemble des moyens mis en place pour garantir, éliminer ou amoindrir les risques encourus par les enfants. 39 Le nouveau Petit Robert Op. Cit p.1897 Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 31 CHAPITRE II : CADRE METHODOLOGIQUE Dans ce chapitre, nous allons d'abord présenter l'univers de la recherche composé du cadre de l'étude et de la population d'étude, puis suivra la stratégie de recherche, à savoir les instruments et techniques de collecte de données, le traitement des données, enfin les limites et difficultés de l'étude. II.1 UNIVERS DE L'ETUDE II.1.1 Cadre de l'étude La commune de Koudougou constitue le cadre d'étude. Mais avant de nous appesantir sur l'espace géographique de l'étude, il s'avère important de donner un aperçu général du Burkina Faso. II.1.1.1 Aperçu sur le Burkina Faso ? Cadre physique Situé au coeur de l'Afrique occidentale précisément dans la boucle du Niger, le Burkina Faso s'étend sur une superficie de 274 000 km2. Il est limité à l'Est par le Niger, au Sud-Est par le Benin, au Sud par le Ghana et le Togo, au Sud-Ouest par la Côte d'Ivoire et au Nord par le Mali. De par sa situation géographique, le pays est sans débouché maritime. Le pays connaît deux saisons : une courte saison pluvieuse de juin à septembre et une longue saison sèche qui s'étend d'octobre à mai. Il enregistre une faible pluviométrie (environ 750mm/an) inégalement répartie dans le temps et dans l'espace. ? Caractéristiques sociodémographiques Au plan démographique, selon les résultats définitifs du quatrième Recensement Général de la Population et de l'Habitation de 2006, le Burkina Faso comptait une population résidente estimée à 14 017 262 habitants en 2006 dont 6 768 739 hommes (48,8%) et 7 248 523 femmes (51,7%). Le taux moyen de croissance démographique annuelle est de l'ordre de 3,1% et l'indice synthétique de fécondité s'établit à 6,2 Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 32 enfants/femme. L'espérance de vie à la naissance est passée de 54 ans en 1996 à 57,6 ans en 2006. A ce rythme et selon les projections, la population doublera en moins de 30 ans. Cette forte croissance de la population n'est pas sans conséquences car elle entraine aussi un accroissement des besoins en termes de productions alimentaires, de construction d'infrastructures sanitaires, scolaires, préscolaires, de formation professionnelle et de création d'emplois. Le pays compte environ une soixantaine de groupes ethnolinguistiques avec un fort brassage culturel. Les principales langues parlées sont : le mooré, le dioula et le fulfuldé. La langue officielle est le français. Sur le plan religieux, selon le RGPH de 2006, on enregistre 60,5% de musulmans ; 23,2% de chrétiens et 15,3 % d'animistes. ? Organisation politique et administrative Sur le plan administratif, le Burkina Faso est organisé en circonscriptions administratives (régions, provinces, départements), en collectivités territoriales (régions, communes). Le pays compte treize (13) régions composées de quarante-cinq (45) provinces. Les provinces se divisent en trois cent cinquante (350) départements qui, à leur tour se subdivisent en 8337 villages. La commune quant à elle est constituée de secteurs et de villages. Par le biais de la communalisation intégrale du pays en 2006, le territoire est réparti en 49 communes urbaines et 302 communes rurales soit un total de 351 communes. ? Caractéristiques socio-économiques Le Burkina Faso est l'un des pays les plus pauvres de la planète. Il tire l'essentiel de ses ressources des activités agro-pastorales qui procurent 40% du PIB. Avec le boum minier, le taux de croissance est en nette progression et le pays espère atteindre un taux de croissance à deux chiffres d'ici à 2015. Malgré ce taux de croissance au plan macroéconomique, la pauvreté touche toujours la majorité des Burkinabè. En effet, les résultats des enquêtes sur les conditions de vie des ménages (1994, 1998 et 2003) montrent que la proportion des pauvres enregistre Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 33 une légère hausse, passant de 44,5% en 1994 à 45,3% en 1998 et à 46,4% en 2003 pour connaître une légère baisse à 43,9% en 2010. ? Les services sociaux de base ? L'éducation de base Elle comprend l'éducation de base formelle et l'éducation de base non formelle. L'enseignement de base est obligatoire et gratuit pour tous les enfants. L'éducation de base formelle comporte trois niveaux: L'éducation préscolaire est le premier niveau mais, elle est très peu développée même si d'énormes efforts ont été consentis par les autorités pour améliorer les indicateurs de l'éducation. L'éducation préscolaire souffre par la faiblesse de l'offre. En effet, on enregistre un taux de préscolarisation de 3,8% en 2013 avec au total 923 structures préscolaires. On note une forte concentration des CEEP à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso. Malgré les avancées constatées dans le secteur, les performances restent faibles en termes d'accès et de qualité. En effet, les structures publiques et communautaires préscolaires souffrent du manque de matériels didactiques adéquats. Les structures privées et communautaires souffrent d'insuffisance de personnels qualifiés. Pour faire face à cette situation d'ensemble non satisfaisante sur le plan éducatif, l'Etat a entrepris une réforme du système éducatif avec une restructuration de ce système. Dorénavant, le préscolaire sera sous la tutelle du MENA. En plus, il y a eu l'élaboration et l'adoption du Programme de Développement Stratégique de l'Education de Base (PDSEB) dont l'objectif est de réaliser la scolarisation primaire universelle en 2021. L'atteinte d'un tel objectif étant fortement tributaire de l'expansion de l'éducation de la petite enfance, les autorités ont fait le choix stratégique de développer le préscolaire en le faisant passer de 3% à 11,5% en 2015 et à au moins 25% en 202140. Ces mesures s'inscrivent dans la politique du développement de l'éducation préscolaire en vue 40 MENA, Programme de développement stratégique de l'éducation de Base 2012-2021, p.40. Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 34 d'atteindre le taux moyen de préscolarisation en Afrique qui est de l'ordre de 17%. En ce qui concerne l'éducation préscolaire non formelle, il s'agit de réaliser des Bisongo et espaces d'éveil éducatif à raison de 90 structures par an. Les effectifs devront passer de 28 749 en 2011 à 52 549 en 2015 et 100 000 enfants en 2021, soit 3,5 fois plus que le nombre de départ. Le deuxième niveau est l'enseignement primaire qui va de 06 à 12 ans. Il a connu des progrès énormes en termes d'accès en ce sens que la participation est en forte hausse, en témoigne la forte progression du taux brut d'admission en première année (CP1) qui a atteint 88,3% en 2012 (annuaire statistique 2012-2013 du MENA). La participation à la scolarisation progresse également dans toutes les régions. Le taux brut de scolarisation (TBS) au niveau national a atteint 79,6% et le taux net de scolarisation (TNS) a atteint 62,2% selon l'annuaire statistique 2012-2013 du MENA. Le troisième niveau est l'enseignement post-primaire de 12 à 16 ans et est sanctionné par le Brevet d'Études du Premier Cycle (BEPC). L'enseignement post primaire est marqué par une croissance des besoins considérables en infrastructures et enseignants. Les capacités actuelles d'accueil et d'encadrement ne permettent pas une prise en charge adéquate de tous les sortants du primaire, ce qui fait que la scolarisation au post-primaire demeure faible et inégalement répartie entre régions et selon le genre. ? L'enseignement secondaire général, technique et professionnel Pour l'année scolaire 2012/201341, l'enseignement général totalisait 1.631 établissements dont 738 publics et 893 privés pour 732.715 élèves. L'enseignement secondaire technique et professionnel comptait pour la même année 141 établissements dont 19 publics et 122 privés pour 29.730 élèves. 41 Annuaire statistique des enseignements post-primaire et secondaire 2012-2013. Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 35 ? L'enseignement supérieur Il comprend les universités, les instituts et les grandes écoles. Le Burkina Faso compte quatre universités publiques : ? l'université de Ouagadougou ; ? l'université Polytechnique de Bobo-Dioulasso ? l'université de Koudougou ; ? l'université de Ouaga II. Trois Centres universitaires ont été créés à l'intérieur du pays notamment à Fada N'gourma, à Ouahigouya et à Dédougou. ? Le secteur de la santé Dans le domaine sanitaire, le pays est caractérisé par la faiblesse de son système sanitaire. Le nombre limité d'infrastructures sanitaires et de personnel mais aussi leur mauvaise répartition sur l'ensemble du territoire national rend la couverture médicale insuffisante. Le taux de mortalité infantile élevé est passé de 83 pour mille en 2003 à 65 pour mille en 2010. Sur la même période, le taux de mortalité infanto-juvénile est passé de 184 pour mille en 2003 (EDS 2003) à 129 pour mille en 2010 (EDS 2010). Les principales causes de morbidité et de mortalité relevées dans les services de santé sont : le paludisme, les diarrhées, les infections respiratoires aiguës, les maladies épidémiques (méningite, rougeole) et les carences nutritionnelles. II.1.1.2. Aperçu sur la Région du Centre Ouest La région du Centre Ouest a été créée par la Loi N° 2001-013/AN du 2 juillet 2001 portant création des régions au Burkina Faso. Elle regroupe les provinces du Boulkiemdé, du Sanguié, de la Sissili et du Ziro avec respectivement pour chef-lieu Koudougou, Réo, Léo et Sapouy. Elle regroupe quatre (4) communes urbaines, trente-quatre (34) communes rurales avec cinq cent cinquante-six (556) villages. La population de la région du Centre Ouest est estimée à 1.186.556 habitants dont 546.825 hommes (49,1%) et 639.741 femmes (50,9%). Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 36 Au plan administratif, les activités déconcentrées du niveau provincial sont coordonnées par les hauts commissaires et celles du niveau régional par le gouverneur. Par rapport à la population résidente totale du pays, la région compte 1.183.473 habitants soit 8,5 % de la population totale. Dans le domaine de l'éducation préscolaire, la situation n'est pas reluisante. Selon l'annuaire statistique du préscolaire 2012-2013 du MASSN, la région du Centre Ouest compte dix-huit (18) bisongo, vingt-sept (27) CEEP avec une population préscolarisable estimée à 150.621 enfants contre seulement 4.414 enfants préscolarisés soit un taux de préscolarisation d'environ 2,9% pour l'ensemble de la région. L'enseignement primaire dans la région du Centre Ouest connait beaucoup d'avancées en témoigne le taux brut de scolarisation qui a atteint 95,2% selon l'annuaire statistique 2012-2013 du MENA. Quant à l'enseignement post primaire et secondaire, il y a également d'énormes progrès mais, les infrastructures n'arrivent pas à contenir le flux d'élèves provenant du primaire. Le nombre d'élèves est estimé à 50.910 pour l'année scolaire 2012- 2013 (annuaire statistique 2012- 2013 du MESS.). La région compte soixante-dix (70) établissements post primaires et un (01) seul établissement secondaire. II.1.1.3 Présentation de la commune de Koudougou a) Historique Créée au XIIIe siècle, l'histoire de la commune de Koudougou serait liée à celle de deux chasseurs. En effet, Koudougou tire son nom d'une polémique entre deux chasseurs dont l'un dénommé Bassanga et l'autre Yaméogo qui serait l'ancêtre des Yaméogo de Koudougou. Pour désigner le plus ancien occupant des lieux, ils procédèrent à l'examen des toitures de leurs huttes respectives. C'est ainsi que Bassanga en conclut : « foo ne ti maam rooga koudgou yidafoo rooga ». Ce qui signifie en langue mooré : «tu vois bien que ma hutte a vieilli plus que la tienne». Le mot « Koudgou » par déformation a donné Koudougou. Les deux grands Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 37 quartiers traditionnels de Koudougou sont Issouka qui signifie « la concession du milieu »; il est le quartier de la descendance de Bassanga, actuel secteur n°6. Dapoya quant à lui veut dire «derrière la cour ». Ce quartier correspond à l'actuel secteur n°1. Les ancêtres fondateurs de Issouka sont venus de la région de Tenkodogo. Commune de moyen exercice du 24 mai 1958 au 04 août 1959, Koudougou a été érigée par la suite en commune de plein exercice par le Décret n°112/VPI/APA du 04 août 1959. A la faveur de la communalisation intégrale de 2006, 15 villages ont ainsi été rattachés à la commune. Koudougou est aussi appelé «Cité du cavalier rouge ». b) Situation géographique La Commune de Koudougou est située dans la région du centre Ouest du Burkina Faso, dans la province du Boulkiemdé à 2°21'51'' longitude Ouest et 12°15'3'' de latitude Nord. Elle est située à 100 km à l'ouest de Ouagadougou. Elle est liée à la capitale Ouagadougou par la route nationale bitumée N°14 de 40 Km et la Route Nationale N°1 sur 60 km. La commune de Koudougou est aussi reliée à Ouagadougou et Bobo par le chemin de fer. Au plan administratif, la commune cumule quatre (4) fonctions. Outre son statut de commune urbaine, elle est le chef-lieu de la région du Centre Ouest, de la province du Boulkiemdé et du département de Koudougou. La commune compte 10 secteurs et 15 villages rattachés. Elle s'étend sur une superficie d'environ 583 km2 et est limitée à l'Ouest par la commune de Réo (province du Sanguié); au Sud par la commune rurale de Ramongo; à l'Est par celle de Nandiala et au Nord-Est par la commune rurale de Soaw. La carte ci-dessous donne un aperçu de la ville de Koudougou. Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 38 Figure N°1: aperçu de la ville de Koudougou Source: rapport SDAU, juillet 2012
L'agriculture est la principale activité économique des populations de Koudougou, avec principalement les cultures de rente et maraîchères. A cela s'ajoute l'élevage de type traditionnel et concerne les bovins, les caprins, les ovins, les porcins et surtout la volaille. L'artisanat se repose essentiellement sur l'artisanat utilitaire : menuiserie métallique et bois, couture, tissage, forge, cordonnerie, bronze, etc. Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 39 Quant au secteur industriel, il est peu développé et comprend essentiellement les unités industrielles telles que la Société des Fibres et Textiles (SOFITEX), Faso Textile, née des cendres de FASO FANI, IRAM (Industrie de Ramon Wendé) qui fabrique du savon et quelques boulangeries privées. L'activité commerciale est aussi développée autour du marché central, de certains marchés secondaires et aux abords des grandes artères, à la gare ferroviaire etc. On y trouve des produits de première nécessité, des produits maraîchers, l'exportation de volaille et de bétail, l'importation de services, etc. Le commerce emploie environ 17% de la population active. Plusieurs vergers d'arbres fruitiers jalonnent les bas-fonds. La périphérie de la ville est parsemée de bosquets privés d'eucalyptus et de neem. Le secteur du tourisme et de la culture est quelque peu développé à Koudougou. En effet, Koudougou et son hinterland disposent aussi de sites touristiques d'envergure internationale comme : la mare aux crocodiles sacrés de Sabou, de Soal, de Posessi, et de Nassoulou, « le puits de DIEU » de Pibin, les rochers de Koala et de Bangré, la colline granitique de Manéviré, des grottes archéologiques, le Boulkiemdé (puits intarissable devenu un site sacré) au secteur 1 de Koudougou, les Palais royal de Poa, du Lallé Naaba à Koudougou et du président Maurice YAMEOGO. Il existe quelques hôtels construits à la faveur du cinquantenaire et des centres d'hébergement concentrés au centre-ville. Koudougou abrite annuellement les Nuits Atypiques de Koudougou (NAK) organisée par l'association Benebnooma. Cette manifestation a une dimension internationale. Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 40 e) Les services sociaux de base ? L'éducation préscolaire L'accès à l'éducation préscolaire s'améliore relativement au fil des années dans la commune de Koudougou. Selon les données de la Circonscription d'Education de la Petite Enfance (CEPE) de la province du Boulkiemdé, la commune de Koudougou compte quinze (15) structures d'éducation préscolaire, dont neuf (9) centres d'éveil et d'éducation préscolaire privés (CEEP), deux (02) CEEP publics et quatre (04) bisongo. L'on note une forte domination des structures privées à l'image de la situation au niveau national. Cependant, l'offre de structures préscolaires dans la commune est en deçà de la demande. Quant au personnel d'encadrement, il y a une forte présence féminine avec une faible qualification surtout dans les structures privées. Le tableau ci-dessous présente la répartition des structures préscolaires dans la commune de Koudougou. Tableau N° 2 : répartition des structures préscolaires dans la commune de Koudougou
Source : CEPE, février 2014 Notre étude concerne exclusivement les CEEP. Le tableau ci-dessous présente la répartition des CEEP dans la commune de Koudougou. Il s'agit aussi bien des CEEP publics que privés avec le lieu d'implantation de chacun d'eux. Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 41 Tableau N°3 : répartition des CEEP de la commune de Koudougou selon le statut et le secteur d'implantation
Source : CEPE, février 2014 Nous remarquons que seuls les secteurs 3, 5 et 7 n'abritent pas de CEEP. On serait donc tenté de dire que l'offre est acceptable. Mais toutes ces structures ne sont pas reconnues. Les CEEP reconnus sont consignés dans le tableau suivant avec les effectifs par sections. Tableau N°4 : répartition des enfants par section et par CEEP
Source : enquête de terrain février-mars 2014 A la lecture de ce tableau, on s'aperçoit que les effectifs des sections sont largement au-dessus des normes nationales qui sont de 30 Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 42 enfants par section. La moyenne est de 55 enfants par section. Cela s'explique par la forte demande. V' L'enseignement primaire Selon les données de la Direction Régionale de l'Education Nationale et de l'Alphabétisation du Centre Ouest (DRENA-CO), la commune de Koudougou compte 109 écoles dont 88 écoles primaires publiques et 21 écoles primaires privées, réparties dans vingt-deux circonscriptions d'éducation de base (CEB). V' L'enseignement secondaire Au titre de l'enseignement secondaire, la commune de Koudougou dispose de vingt-un (21) lycées et collèges dont sept (07) établissements publics et quatorze (14) établissements privés. V' L'enseignement supérieur La ville dispose d'une université située dans sa partie ouest sur la route de Dédougou. On y trouve des Unités de Formation et de Recherche (UFR), un Institut Universitaire de Technologie (IUT) et une Ecole Normale de formation des cadres supérieurs du Ministère de l'Enseignement Secondaire et Supérieur (MESS) et du Ministère de l'Education Nationale (MENA). V' La formation professionnelle La ville de Koudougou abrite quelques écoles de formation professionnelle. Il s'agit de l'Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP), de l'Ecole Normale Supérieure (ENS) qui forme des élèves professeurs, des conseillers pédagogiques, des instituteurs principaux et des inspecteurs des deux ordres d'enseignement, d'un établissement professionnel et d'une école privée de formation des enseignants du primaire. V' La santé L'offre sanitaire dans la commune de Koudougou se caractérise par l'existence de 20 formations sanitaires. Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 43 Le tableau ci-dessous présente la répartition des formations sanitaires dans la commune de Koudougou. Tableau N 5 : les formations sanitaires dans la commune de Koudougou
Source: District sanitaire de Koudougou, février 2012 V' Le secteur de l'action sociale La Direction Régionale de l'Action Sociale et de la Solidarité Nationale du Centre-Ouest (DRASSN-C.O) et la Direction Provinciale de l'Action Sociale et de la Solidarité Nationale du Boulkiemdé assurent au niveau déconcentré les missions du MASSN. Les services de la direction provinciale sont très sollicités. Des services sociaux existent aussi au centre hospitalier régional, à la mairie, dans certains lycées, à l'université et à la maison d'arrêt et de correction de Koudougou. V' Eau potable et assainissement Grâce aux efforts conjugués de l'Etat burkinabè, des populations et les apports substantiels de la coopération (bilatérale, multilatérale et décentralisée), la situation en matière d'approvisionnement en eau potable est assez satisfaisante. Le nombre de points d'eau moderne est en croissance. On n'y compte des forages positifs, des bonnes fontaines et des puits permanents. La proportion des ménages ayant accès à l'eau potable est de 76% selon le SDAU de la ville de Koudougou. Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 44 f) La gouvernance locale Etant un chef-lieu de région, Koudougou abrite la quasi-totalité des structures déconcentrées de tous les ministères. De nombreuses associations et ONG sont très actives dans divers domaines dans la localité. La commune de Koudougou a signé des accords de jumelage coopération avec des villes européennes : Dreux (France), Melsungen (Allemagne) et Eveshan (Royaume Unis). Après cette présentation du cadre de l'étude, suivront la présentation de la population à l'étude et de la stratégie de recherche. II.1.2 La population à l'étude II.1.2.1 La population cible Mener une telle étude sur la classe promenade nécessite une investigation auprès d'un certain nombre d'acteurs susceptibles de nous donner des informations fiables à même de permettre d'atteindre les objectifs de l'étude. Pour cela, nous avons retenu les personnes ci-après pour notre étude : + Le personnel d'encadrement en service dans les CEEP publics et privés de la commune de Koudougou ; + les directeurs des CEEP publics et privés de la commune de Koudougou ; + l'inspecteur chef de la circonscription d'éducation de la petite enfance de la province du Boulkiemdé; + les chargés de cours des activités langagières ; + le directeur du développement de l'éducation préscolaire ; + le directeur de la formation continue et du perfectionnement. II.1.2.2 Les méthodes et techniques d'échantillonnage La constitution de notre échantillon s'est fondée sur un certain nombre de critères. Dans notre étude, nous avons opté pour la méthode non probabiliste et la technique du choix raisonné. Ce choix se justifie par la nature de notre étude, le temps et les ressources relativement limités et Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 45 surtout le souci d'impliquer des acteurs capables de donner des informations pertinentes sur le sujet. ? Le choix des CEEP La commune de Koudougou compte onze (11) CEEP dont deux (02) publics et neuf (09) privés. Ainsi, pour notre étude, nous avons retenu tous les deux (02) CEEP publics. Mais s'agissant des structures privées, pour être éligible dans l'échantillon, il fallait être une structure reconnue par l'Etat. Conformément à ces critères, nous avons retenu avec l'aide des superviseurs de la CEPE, 05 CEEP privés, ce qui amène à sept (07) le nombre de CEEP touché par l'étude. ? Le choix des directeurs A ce niveau également, les directeurs des CEEP reconnus ont été pris en compte. Etant les premiers responsables des CEEP, ils assurent la coordination des activités dans les CEEP. Nous avons alors considéré les 07 directeurs à savoir les 02 directeurs des CEEP publics et les 05 directeurs des CEEP privés. ? Le choix du personnel d'encadrement Ce sont eux qui mènent au quotidien les activités pédagogiques conformément au projet pédagogique de chaque section. Alors, nous avons procédé par un choix raisonné pour les choisir. Ainsi, tout le personnel d'encadrement des CEEP publics formé a été retenu. Pour le personnel évoluant dans les CEEP privés, seules les monitrices d'éducation de jeunes enfants formées et les monitrices disposant d'une autorisation d'enseigner ont été retenues. Le personnel d'encadrement ne remplissant donc pas ces critères est exclu de notre échantillon. ? Les personnes ressources A ce niveau, nous avons retenu d'abord les chargés de cours du module sur les activités de langage intervenant à l'Ecole des Cadres Moyens en Travail Social et au Centre de Formation Pédagogique et Pastorale de Saaba. Ce choix s'explique par le fait qu'ils jouent un rôle central dans la formation initiale du personnel d'encadrement. Ce sont eux Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 46 qui dispensent le module sur les activités de langage donc, ils sont à même de nous fournir des informations pertinentes sur le cours sur la classe promenade. Ensuite l'inspecteur chef de circonscription de la petite enfance de la province du Boulkiemdé a aussi été retenu. Il joue un rôle capital dans la formation continue des agents à travers les suivis supervisions. Il est une référence pour les questions pédagogiques. Quant au choix du directeur de la formation continue et du perfectionnement, cela s'explique par le fait qu'il est mieux indiqué pour nous donner des informations utiles sur les actions qu'entreprend sa direction pour assurer la formation continue des agents sur le terrain pour le renforcement de leurs pratiques professionnelles. Enfin le directeur du développement de l'éducation préscolaire a été retenu parce qu'il est à même de nous fournir des informations sur ce qui est fait au niveau institutionnel pour règlementer la conduite des activités pédagogiques au préscolaire. II.1.2.3 La taille de l'échantillon Les critères de choix évoqués ci-dessus ont permis de constituer un échantillon assez représentatif de trente-sept (37) personnes dont les détails sont consignés dans le tableau ci-après : Tableau N°6 : répartition de l'échantillon prévu
Mémoire de fin de cycle / ECSTS, 2014 47 Nous remarquons à la lecture du tableau précédent que l'étude touche presqu'exclusivement les professionnels de l'éducation de la petite enfance. La spécificité du sujet d'étude a exigé que l'on prenne des personnes capables de donner des informations fiables pour parvenir à des conclusions pertinentes. II.2 STRATEGIE DE RECHERCHE Pour mener à bien cette étude, des techniques et outils susceptibles de nous permettre de collecter les données sur le terrain ont été élaborés. II.2.1 Les techniques de collecte des données II.2.1.1 La recherche documentaire Elle a consisté à l'exploitation judicieuse des ouvrages généraux, des mémoires, des rapports et autres publications se rapportant à notre sujet d'étude dans les bibliothèques et centres de documentation de la ville et sur internet. Cette recherche documentaire nous a conduit dans les structures suivantes : > la bibliothèque de l'Institut National de Formation en Travail Social ; > le centre de ressources documentaires de la direction de la recherche et du développement pédagogique du MENA ; > la bibliothèque de l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM); > le Centre d'Information des Nations Unies ; > la bibliothèque de l'université de Koudougou ; > les recherches sur internet. |
|