Annexe XIX: Fonds Régional de
Développement Agricole ou FRDA
Le dispositif FDA/FRDA fait partie intégrante des
moyens mis en oeuvre pour le financement du monde rural dans le cadre du
Madagascar Action Plan (MAP), et plus particulièrement au niveau de
l'engagement 4 et du défi 2 qui prévoit d'améliorer
l'accès à un financement rural abordable.
Le FDA a vocation de financer toutes les actions visant
à améliorer le revenu des populations rurales. Il finance
l'essentiel des coûts des prestations de services demandées par
les producteurs et leurs organisations pour améliorer leurs productions
et leurs revenus, dans le cadre du programme CSA. (MAEP, Rapport sur le projet
AROPA, 2004)
Le FDA assure plusieurs fonctions essentielles :
· La mutualisation des ressources, celles des bailleurs,
celles de l'Etat, et celles des filières, qui doivent permettre
d'échapper à l'inconvénient majeur de la perte des acquis
à la fin des projets, et de construire des politiques durables;
· La concertation entre tous les acteurs du
développement agricole, en assurant l'affectation des ressources par un
Conseil d'Administration réunissant les représentants de
l'Administration, des producteurs et de leurs filières;
· Un processus de décision et de gestion
décentralisé, dans l'esprit du Programme National de
Décentralisation et de Déconcentration (PN2D);
· La souplesse d'un instrument à gestion
pluriannuelle, permettant d'échapper aux difficultés de la
gestion des ressources budgétaires courantes de l'Etat.
Les missions du FRDA concernent :
· Le besoin d'un mécanisme pérenne et global
de financement du secteur agricole.
· La mutualisation des ressources financière.
· Un instrument de concertation, régionale et
nationale.
· L'efficacité de gestion d'un outil distinct de
l'Administration.
· La priorité au développement des services
aux agriculteurs.
Les secteurs d'activités touchent :
· L'Agriculture,
· L'Elevage,
· La Pêche,
· Et, les activités transversales
Ainsi, les acteurs éligibles sont :
· Agriculteurs,
· Association des Agriculteurs,
· Coopérative Agricole,
· Organisation Paysanne Faitière (OPF)
· Organisation Paysanne Régionale (OPR),
· Tranoben'ny Tantsaha Régionale (TTR),
· Plateforme filière,
· Institution de Micro Finance (IMF).
Annexe XX: Etude de faisabiité de
mini-laiterie, de points de collecte et de centre de collecte par le Programme
Sectoriel Elevage (PSE)
I. INTRODUCTION
Les impacts du projet d'implantation de centres de collecte et
de mini-laiteries peuvent être distingués en trois
catégories :
· Les effets macro-économiques ;
· Les impacts sur les secteurs/régions
d'implantation des unités ;
· Et, les impacts sur les unions/associations des
producteurs.
1. Les effets macro-économiques
Le projet de centres de collecte et de mini-laiteries est
destiné principalement à accroître la production
laitière nationale. Les mini-laiteries contribueront à une
meilleure satisfaction de la demande croissante de produits laitiers. Leur
production va s'ajouter aux quantités disponibles sur le marché
intérieur ; et concourra ainsi à réduire le déficit
de l'offre sur le marché.
2. Les impacts sur les secteurs/régions
d'implantation du projet
En plus des effets sur le plan national, l'implantation des
centres de collecte et de mini-laiteries contribueront à
l'amélioration du revenu des secteurs/zones bénéficiaires.
Cette amélioration résulte de trois éléments :
· De l'exploitation du potentiel de production
non-exploité, dont la traite du soir qui, si effectuée,
procurera un revenu supplémentaire pour l'ensemble des
secteurs/régions.
· De la création d'emploi lié au
fonctionnement des mini-laiteries et des centres de collecte. Chaque
mini-laiterie emploiera neuf(9) salariés permanents ; ce chiffre
étant de un (1) pour les centres de collecte qui recourront
également à des salariés auxiliaires.
· De l'effet de redistribution locale, résultant
de l'utilisation des revenus réalisés par le projet. Les
dépenses ainsi effectuées peuvent susciter le
développement de petites activités de production et de services,
dans les secteurs/régions, tels les centres d'approvisionnement en
provende, semences fourragères, ou médicaments. Ces
dépenses engendreront des revenus pour d'autres agents locaux.
L'utilisation locale de ces revenus entrainera un nouveau cycle de revenu pour
le secteur/région.
En somme, la croissance de la production laitière
exploitée stimulera le développement économique des
secteurs/régions bénéficiaires.
3. Les impacts sur les unions/associations des
producteurs
La réalisation des centres de collecte et de
mini-laiteries procurera d'autres avantages supplémentaires pour les
unions/associations.
Ces avantages sont :
· Le développement ou renforcement du sens de
responsabilité, de coopération et de l'initiative des
unions/associations, les centres de collecte, comme les mini-laiteries
étant prévus d'être administrés par les
unions/associations des producteurs. Ces dernières doivent assurer la
rentabilité des centres de collectes et des mini-laiteries, et affronter
la concurrence des autres intervenants dans la collecte et la transformation de
la production laitière.
· La possibilité de s'intégrer dans le
circuit du crédit rural. Dans la recherche d'une assurance de
remboursement et d'une gestion plus efficace des prêts, les institutions
du crédit rural privilégient les groupement/associations de
paysans producteurs.
· La possibilité de disposer d'un fonds propre qui
peut être affecté à des investissements d'extension de
leurs activités ; et, éventuellement, de diversifier leurs
activités.
En somme, l'impact du projet de mini-laiterie et de centre de
collecte sur le plan macro-économique peut apparaître très
limité. Mais, l'existence de ces unités représente un
stimulant pour le développement de la production laitière et des
secteurs/régions de leur implantation.
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