Ce n'est que tardivement que les autorités
publiques ont pris conscience de l'importance d'attirer et d'encourager les
propriétaires des collections privées, les amateurs d'art et les
investisseurs -Tunisiens ou Etrangers -pour intervenir dans le secteur
culturel qui n'est plus l'apanage de l'Etat et de ses services publics.
Cette prise de conscience s'est
traduite par un cadre juridique favorable accompagné de plusieurs
incitations financières à fin d'encourager les privés
à participer à l'administration, la sauvegarde et l'entretien
\u9318F du patrimoine culturel.
Ainsi, tout investisseur répond
aux dispositions du décret N°94-539du 10Mars1994 peut
bénéficier de divers prêts pour la création
d'un musée.
Pour mieux renforcer ce choix
stratégique et pour compléter cet arsenal juridique, les
responsables ont opté pour la promulgation d'un cahier des charges
réglementant cette participation et ce soutien de la part des
particuliers dans la vie culturelle.
1-le conditionnel est utilisé ici par ce qu'il
n'existe pas de recensement précis quant au nombre des musées
privés, et les chiffres varient beaucoup d'une direction à une
autre, même au sein de l'I.N.P.-organe de contrôle et de suivi
-il n'existe aucune information tenant au nombre de ces musées ni
même au sein du Ministère de la culture .., également la
direction chargée de la question des musées. Le chiffre
utilisé ici ,est considéré comme référence
à la direction du patrimoine au sein de l'Office Nationale du
Tourisme (M. Rachid Ghourbel )complété par un
dépouillement de la Presse tunisienne entre (1996-2004)
2-l'observateur du14-05-2003.
3-le Renouveau du 23-10-1996.
4-le Renouveau du01-11-2002.
5-el Hadeth du 02-02- 1996. De GANOUSSI
Fadhila
6-émission de Walid Tlili
de25-07-2004.
7-à travers la technique contractuelle : les
contrats de concessions voire également Les Ensembles
Historiques et Traditionnel ;
op.cit.p.149.
|