De
sa part l'institution muséale tunisienne, cherche a assurer la
technologie au service du patrimoine \u9314B Ce qui traduit la
réalisation de trois CD- ROM intitulés « Trésors
des musées Tunisiens » dans les quels les responsables ont
optés autre qu'au recensement des sites et mouvements
archéologiques et historiques à l'inventaire de quelques
manuscrits rares conservés dans les musées Tunisiens
\u9315C.
L'utilisation de la technologie dans le domaine du
patrimoine a permet d'inventorier trois cent sites archéologique
comprenant mille monuments classés, cette expérience est en train
de s'élargir pour englober les musées.
Ainsi la banque de donnée vise, entre autre
fonction, « la préservation du patrimoine
notamment en ce qui concerne les manuscrits anciens, leur conservation et la
nécessite de les intégrer dans le réseau
Internet » \u9314B
1-GALAN Pierre, Les musées de France, Op. Cit.,
p.185 et s.
*L'I.N.P et tenu de l'inventaire du tous le patrimoine
culturel alors que la division est
Chargée d'inventorier le collections
déposées et réservées des 2 le musées
nationaux.
2-document de l'Internet Site
Web.ca.nature.le26-02-2004.
3-Le Renouveau du 5 mai 1999.
4-Op.cit
5-Op.cit
B - LA CONSERVATION MATERIELLE DES COLLECTIONS :
Une fois identifie et enregistre, le bien
culturel doit être « maintenu en bon état
de conservation » \u9312@ Et
d'après les dispositions du code de patrimoine :
« les administrations de l'Etat, les collectivités
publiques, les établissements publics et privés, les
propriétaires, les détenteurs et les dépositaires qui ont
à leur charge des unités ou des collections
protégées sont tenus d'assurer leur gardiennage et leur maintien
en bon état de
conservation »\u9313A
Vu l'ambiguïté des termes
utilisés par le législateur , on peut déduire du
« bon état de
conservation » que toute personne publique ou
privée, propriétaire détenteur ou simple
dépositaire d'une oeuvre de patrimoine culturel , est
généralement tenue d'en assurer la protection matérielle
dans des bonnes situations .ce qui suppose l'édictions des mesures
nécessaires d'une conservation préventive du point de vue de
l'incendie , de l'humidité , du vol
\u9314B et de toute atteinte qui peut
endommager dégrader ou mettre en péril la sécurité
du dit objet
Historiquement. La mission
traditionnelle de toute institution muséale est de recevoir, de
conserver les oeuvres artistiques et les antiquités, et d'une
manière générale, toute les collections utiles
à l'étude des sciences et des arts »
\u9315C
L'idéal pour tout conservateur
est de présenter au grand public l'oeuvre d'art dans son état
primitif ce qui est souvent impossible. Parce que le bien culturel
nécessite d'être examiner dans son état actuel pour que les
conservateurs et les cadres scientifiques responsables puissent
déterminer s'il nécessite une restauration ou tout au moins un
simple nettoyage ou toute autre sorte de traitement . De ce fait le
musée (public ou prive) est tenu de dresser des programmes de nettoyages
qui s'adaptent aux spécificités de tout objets ; qu'il soit
en bois, métal , tissus ,textiles,papiers,ou en cires ...
1- article 90. Code de patrimoine : loi de 94
N°94-35 du 24- février 1994 relative au code
Du patrimoine archéologique, historique et
des arts traditionnels.
2-article 90§2, Op. Cit.
3-FIRER (P -L) droit du patrimoine culturel, 97, Op.
Cit. , p.426.
4-Decret Beylical du 25 Mars 1885.du
Bardo.
· La sécurité des personnes
(visiteurs et personnels) et des collections :
La conservation en bon état que
l'établissement muséal est souvent tenu d'assurer, pose plusieurs
problèmes surtout pour les nouvelles découvertes ainsi que pour
les biens recueillis. De ce fait la fragilité des oeuvres du patrimoine
culturel, que peut être causée généralement de
l'exposition permanente de ces biens, comme elle peut être le fait des
facteurs physiques, chimiques et biologiques tel que l'éclairage, la
chaleur et l'humidité, impose aux responsables de ralentir la
détérioration irréversible des oeuvres d'art en
réduisant les horaires d'expositions, en contrôlant
régulièrement et règuoureusement l'uniformité de
l'éclairement énergétique des objets exposés ,ou
même la conservation de certaines oeuvres sous terre ou dans les
réserves en application de la pratique de la «rotation
entre les différentes oeuvres du musée
. »
La plupart des institutions muséales
tunisiennes souffrent d'un problème majeur qui est ce lui de l'espace.
De fait que les anciens bâtiments qui abritent les collections
publiques, s'avèrent insuffisants, pour conserver la totalité des
découvertes archéologiques surtout qui nécessitent des
conditions convenables et un bon état de conservation. En plus, les
ennemis des oeuvres et des objets d'art sont multiples à s'avoir
l'espace , l'humidité , la chaleur , l'éclairage ou la
sécheresse excessive , mais ces ennemis peuvent être aussi le
fait des causes extérieures tel que les insectes, l'incendie , le
détriment et le vol .
Le musée, qu'il soit public ou
privé, est considéré comme étant un
« Etablissement recevant du
public »
\u9312@ce qui fait que la
sécurité des collections et des personnes (visiteurs et
personnes) est régie par les obligations concernant les locaux recevant
du public .Ainsi le musée est tenu de respecter les mesures de
prévention de Gardiennage et de conservation nécessaires pour la
sécurité des collections ainsi que celle des visiteurs. Pour ce
faire, le musée doit être doté de dispositif
d'alarme* et d'avertissement, d'un service de surveillance et
de moyens
de secours contre l'incendie appropriés aux risques
\u9313A.
*-surtout pour les grands musées ,dont les
collections sont très importantes ,le musée doit disposer d'un
système d'alarme générale permettant d'avertir le public
et le personnel et de diffuser l'ordre d'évacuation .Ce système
peut être une sonnerie ou sonorisation par haut-parleurs mise en oeuvre
du poste de sécurité a coté d'un système d'alerte
,s'agissant d'une ligne téléphonique urbaine ou d'une ligne
directe ainsi que tout autre système rapide permettant d'avertir les
pompiers les plus proches .Voir sur ce thème Faire un
musée ;comment conduire une opération muséographique
,Ministère de la Culture ,Direction des Musées de France
,édition D.M.F. ,Paris,1985,p.75.
1-Galan -Pierre, Règles générales
d'utilisation du sol et de la construction - Jur. Classeur Ur fasc.
11.30.1995.p.12et s.
2-article R-123-11 du code de la construction et de
l'habitation (Français)
Il est nécessaire , pour ces institutions ,
d'éloigner les causes directes d'incendie ; et ce en interdisant de
fumer , d'employer des produits volatils d'entretien dans les ateliers ,
veiller a ce que l'installation électrique soit faite sous tubes
métalliques soudes .\u9312@
· La sécurité des
réserves :
Pour les réserves, il est incontestable
qu'elles soient vastes parce qu'elles pourraient, dans certains cas, être
accessibles au public \u9313A, tout au moins
aux travailleurs. En plus, ces espaces, outre que les conditions de
sécurité, de l'hygiène et de gardiennage, devraient
être organisés d'une manière qui respecte la
fragilité des objets qu'elles abritent .Elles devraient réserves
devaient être équipées de panneaux formés de chasses
ou de grilles métalliques glissant sur des rails fixés au plafond
pour les tapis, les toiles ou tous autres objets plats alors que pour les
autres objets moins plats, ils pourraient être réservés
dans des casiers par rideaux \u9314B
Tout musée nécessite une
infrastructure indispensable à une bonne exécution de la mission
première qui est la conservation en bon état des oeuvres du
patrimoine culturel pour les transmettre aux générations futures.
Selon les muséologues, les responsables et les professionnels, la partie
« réserve » est très importante dans la vie
de toute institution muséale.
D'ailleurs, la surface totale du
musée en fonction de la règle « des trois
tiers »\u9315C doit être
répartie en trois parties sensiblement égales : les galeries
d'exposition permanente, les lieux de la conservation et les aires d'accueil,
d'animation et d'exposition temporaire .Par ailleurs très rare sont les
musées qui respectent la dite règle.
Sur le plan pratique, la conservation en bon
état n'est plus la responsabilité des musées publics
seulement, mais elle incombe à toute personne propriétaire ou
dépositaire des biens culturels. Ce qui reste à prouver pour les
musées privés, qui cherchent généralement le profit
et les buts é lucratifs. Dans ce cadre , le législateur Tunisien
à prévu , dans l'article 94 du code de patrimoine ,
l'intervention des autorités politiques , pour mieux protéger les
biens "qui nécessitent une protection
particulière par le dépôt de ces derniers
"dans l'un des musées nationaux" .
1-BENOIT, Musées et Muséologie op. Cit.
, p. 89.
2- Op. Cit. P.64. Les réserves des
musées tunisiens sont généralement mal organisées,
les objets et les oeuvres d'art sont réservées dans des
situations critiquables, elles sont collées directement aux mur de
l'établissement on ramassées dans des coins sans aucun
critère de classification on même de respect du dite
oeuvre.
3-Le principe de rendre les biens sauvegardés
dans réserves doit être systématiquement retenu dans les
musées. Faire un musée ...Op.Cit.p.24.
4-La Direction des Musées de France,Ministre de
la Culture ,Faire un musée :comment conduire une opération
muséographique ,édition la D.M.F. ,Paris
,1985,p.23.
Est- il vrai que les biens
protégés et conservés dans les musées nationaux
bénéficient toujours des meilleures conditions de
protection ?
La mission principale et première
pour les musées, d'origine publique, est la sauvegarde du patrimoine
alors que pour les collections privées l'intérêt est
souvent économiques .En plus, les autorités publiques et
politiques peuvent intervenir à tout moment pour restituer les biens
déposés chez les particuliers et ce pour le simple motif que ces
biens "nécessitent une protection
particulière». Est-il possible de restituer les biens
appartement aux musées privés en se basant sur le même
motif de protection particulière ?
Pour que l'institution muséale peut
accomplir la totalité de sa fonction patrimoniale, la conservation en
bon état des oeuvres culturelles ne suffit pas à elle seule, elle
exige d'être assurer par la mise en valeur et la restauration de ces
oeuvres.
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