Conclusion :
« Small is beautiful » est une
belle présentation de la PME, mais cette entité souffre de
plusieurs problèmes qui peuvent la conduire à l'échec. En
effet, sa vie est directement liée à la personnalité du
dirigeant ou encore de son schéma mental.
Cet employeur est souvent indépendant, libre et
très rarement soumis à un contrôle d'actionnaires
externes, ce qui lui permettra de poursuivre la réalisation de ses
objectifs personnels au détriment de ses partenaires, en particulier,
les plus proches à savoir les salariés et les banques ou en
faisant des mauvais choix qui peuvent freiner le développement
économique de l'entreprise.
En effet, les conditions du travail des salariés sont
souvent inférieures à ceux des grandes sociétés et
les dirigeants trouvent que c'est inutile d'investir pour les améliorer.
Tandis que, la vie de l'entreprise peut être fortement dépendante
du savoir faire d'un salarié.
Concernant la situation financière des PME, elle est
souvent caractérisée par une insuffisance des fonds propres. Les
propriétaires choisissent souvent le financement bancaire malgré
que les banques n'hésitent pas d'imposer des conditions de crédit
coûteuses pour se protéger du souci légitime du dirigeant
de disposer de la latitude maximale.
Cet aspect concerne la question de la capacité du
système réglementaire à résoudre les
difficultés des entreprises. Il existe également des
mécanismes formels informels, mise en place au sein de la PME. La nature
et le mode de fonctionnement de ces mécanismes ont, bien entendu, une
influence sur la latitude managériale et sur la performance.
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