II-5- Le terrain
Nous avons été sur le terrain d'enquête du 7
avril 2005 au 14 mai 2005. Au total quarante-trois (43) entretiens ont
été réalisés :
- trente-trois (33) entretiens avec les élèves
(population cible) ainsi réparti :
· dix-huit (18) adhérents et quinze (15)
réticents
· seize (16) du sexe féminin et dix-sept (17) du
sexe masculin ; toutes les classes concernées par l'études ont
été prises en compte ;
- dix (10 ) entretiens avec les personnes ressources
composées de :
· quatre (4) personnes du lycée ( le
président du cercle de relai sida, une infirmière, une
enseignante en économie sociale et familiale puis marraine du club
ABBEF, une surveillante puis marraine du club FAWE) ;
· un (1) médecin chargé de prise en charge
médicale dans une association de lutte contre le VIH/SIDA ;
· un (1) psychologue chargé de l'accompagnement
psychosocial dans une association de lutte contre le VIH/SIDA ;
· un (1) médecin du comité ministériel
de lutte contre le VIH/SIDA et chargé du programme national de la prise
en charge médicale ;
· et trois ( 3 ) parents d'élève.
Nous avons conduit seul tous les entretiens qui ont
été enregistrés par dictaphone, transcrits
fidèlement et dépouillés manuellement.
II-6- Limites de l'étude
La première limite de l'étude est
inhérente à la nature même de l'étude. En effet, en
optant pour une étude qualitative de cas, notre propos sur la question
du dépistage ainsi que les analyses produites sont restrictifs au seul
cas des élèves du LTO.
Ensuite, nous n'avons pas pu joindre les deux animateurs de la
campagne de dépistage du site du LTO. Ils avaient été
recrutés pour la circonstance. Cela n'a pas permis de recueillir leur
discours sur la question.
Enfin nous n'avons entendu que trois parents
d'élèves, ce qui rend également une réalité
étriquée sur cet aspect.
DEUXIÈME PARTIE : RESTITUTION ANALYTIQUE DES
DONNEES
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