II.2.2.3.1) Benchmarking permanent pour
détecter les « best practices*» :
Le benchmarking est une fonction de l'acheteur, ce travail,
permanent et régulier, peut être considéré comme de
la veille économique. L'acheteur doit se tenir informé des
grandes tendances du marché ainsi que de l'arrivée de nouveaux
entrants et de nouvelles technologies.
Pour se faire, il a à sa disposition :
· Les revues de presse de ses fournisseurs (souvent
hebdomadaires ou mensuelles),
· Les conférences sur le marché,
· Les associations, qui fournissent à leurs membres
des études sur le marché,
· Les magazines sur l'achat, qui consacrent
régulièrement des articles ou des dossiers sur le sujet,
· La presse quotidienne économique et
financière,
· Les cabinets de consulting qui publient des études
de marché,
· Tous les sites Web des fournisseurs qui publient les
dernières nouveautés de leur offre
Ce benchmarking est indispensable, il permet de connaître
la tendance des prix, les relations entre les fournisseurs (fusion, rachat,
disparition) et de détecter les nouveaux entrants, et ou
l'arrivée des nouvelles technologie qui révolutionnent le
marché.
II.2.2.3.2) Mise à jour de la politique achat :
Une révision de la politique achat au moins une fois par
an permet de prendre en compte les changements internes à l'entreprise,
les nouveaux accords fournisseurs et l'amélioration des processus due a
la technologie. Pour maximiser les économies,
l'approche pragmatique, consistant à ne la revoir que
lorsque le besoin s'en fait sentir, ne suffit pas. Organiser et prévoir
les révisions permet d'initier les changements.
II.2.2.4) La renégociation des contrats :
Une fois l'ensemble des contrats mis en place, chaque contrat
sera renégocie
généralement au bout de un, deux ou trois ans.
Selon l'évolution du marché pendant cette période, il peut
être plus intéressant de relancer un appel d'offre.
De plus, il est très fréquent de renégocier
les contrats pendant la durée de leur validité suite a une
augmentation des prix publics. On contractualise alors sous forme d'addenda.
II.3) LES ACHATS DANS L'ORGANISATION PUBLIQUE :
L'organisation publique peut être une entreprise, un
ministère, une institution, une collectivité publique, ou toutes
organismes financés par l'état.
L'organisation à la suite d'appel d'offre fait en
conformité avec la loi et les règlements, peut passer avec les
vendeurs des entités portant livraison de biens et de services « au
fur et a mesure des besoins ».
Les besoins sont sous forme de demande d'achat ou coût
estimé désigne, relativement à l'achat de biens ou de
services, leur coût estimé et comprend le coût du transport,
les droits de douane, les droits, les taxes, les coûts d'installation,
les primes, les honoraires, les commissions, les intérêts, et
autres coûts incidents a l'achat de biens ou des services, a l'exception
des renouvellements optinnels si la partie obligatoire du contrat relativement
a l'achat est d'une durée minimale d'un an.
Montants des coûts estimés, dans certaines
entreprises nationales algériennes la délégation de
pouvoir donnée aux :
- Moins ou égale 100 000 DA pour le chef de
département
- Moins ou égale 6 000 000 DA pour le directeur
- Plus de 6 000 000 DA pour le président directeur
général
En remplissant un bon de commande approuvé contenant tous
les renseignements exigés par le bénéficière
(l'utilisateur, consommateur,....). Le bon de commande est un des documents
officiels d'achat. Les documents (selon délégation de pouvoir de
signature), les modalités et conditions visées ou
paraphées peuvent avoir un format écrit ou électronique et
doivent être rapidement mises à la disposition de tout acheteur
qui demande à les examiner.
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