II.2.1.7.2) Les litiges :
Le contrat se termine normalement par l'exécution des
obligations respectives mises à
la charge de chacune des parties. Des contraintes prévues
ou non, des difficultés diverses, entraînent l'inexécution
partielle ou totale ou une mauvaise exécution. Lorsque
l'inexécution peut être le fait du vendeur ou de l'acheteur, il
est préférable de
régler les litiges à l'amiable plutôt que de
recourir à une juridiction ou a l'arbitrage. Donc, il faut inclue dans
le contrat la clause d'attribution de juridiction dont lequel il est
designer le tribunal qui sera géographiquement
compétent pour trancher les litiges. Le contractant a le droit de
résilier le contrat s'il constate que le cocontractant ne se conforme
pas aux dispositions contractuelles (générales et
spéciales).
L'acheteur n'achète donc pas : il négocie des
tarifs et des conditions applicables pour Les acheteurs (et/ou utilisateurs)
finaux.
II.2.1.8) Vérification juridique et signature
:
Etant donné le caractère international de la
plupart des contrats (dans le cas ou l'entreprise a un développement
à l'international important) et le volume qu'il représente, il
est vivement recommandé de faire appel a un juriste pour s'assurer que
le contrat ne lèse pas une des parties et prévoit une clause
d'arbitrage.
II.2.2) ACHAT SELL :
En français « puit vendre » (clients
interne).
On peut décomposer cette seconde phase, comme suit :
II.2.2.1) Le déploiement des contrats
:
II.2.2.1.1) Cahier des charges fonctionnel :
Est le contrat d'un partenariat « gagnant-gagnant » son
contenu est plus précis et spécifies pour que la fourniture soit
satisfaisante, ce cahier des charges explicite et valorise les critères
de qualité d'une fourniture, en tant que réponse à un
besoin par ce qu'il :
- exprime qualitativement et quantitativement les prestations
attendues - caractérise le contexte du « besoin » à
satisfaire
- conserve un maximum de degrés de liberté pour
optimiser le coût d'obtention
Le cahier des charges fonctionnel est un outil privilégie
qui permet a l'acheteur de contribuer à l'émergence de
l'innovation, dès la phase de conception.
II.2.2.1.2) Communiquer en interne et en externe :
L'objectif de l'acheteur et/ou manager des achats est de
respecter les ventes* afin d'atteindre les engagements qu'il a signé
avec le fournisseur et de sécuriser les gains annoncés. C'est
pourquoi il communique en interne, à la fois pour faire connaître
les fournisseurs référencés, mais également pour
s'assurer que la stratégie définie est appliquée : par
exemple acheter chez le fournisseur A pour les matériaux de
construction et le fournisseur B pour
l'électricité. Selon MIK Platt, « la valeur d'un contrat se
base sur ce que le fournisseur pense que l'acheteur est capable de faire
». En effet, le pouvoir de négociation de l'acheteur s'appuie sur
sa faculté à promouvoir le contrat signé. Les fournisseurs
recherchent auprès de l'acheteur la motivation et un
sens de l'urgence. Dans la mesure de possible, l'acheteur doit
préparer un plan d'action de communication permettant de déployer
les contrats. Ce plan de communication doit toucher à la fois les
clients internes, les annonceurs et les supports (exp. BAOSEM )
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