WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Comment intégrer les Questions d'environnement et de développement durable dans l'ensemble des méthodologies de la gestion de projet. Une démarche conceptuelle orientée vers un modèle de planification de projet basé sur l'Approche Cadre Logique.

( Télécharger le fichier original )
par Jean Gynse Bolivar
Université du Québec à  Rimouski - Maà®trise en gestion de projet 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.7.- Les limites de la méthodologie

Comme nous avons indiqué dans les paragraphes précédents, cette étude consiste à proposer un document de gestion pour la conduite des projets sensibles à l'environnement. Ce document va servir à élaborer un modèle participatif de gestion environnementale en gestion de projet en vue de modifier les comportements traditionnels des chefs de projet ou dirigeants d'entreprise, et à proposer des méthodes responsables de gestion de projet dans

un contexte de développement durable. Concernant cette présente étude, certains facteurs tels que le problème de budget qui est alloué; le problème d'accessibilité et le temps qui est consacré ont permis d'adopter les méthodes de collectes dites de convenance. Malgré sa simplicité et sa rapidité, le choix d'un échantillon de convenance pourra nuire la possibilité de généraliser les résultats obtenus surtout, lorsqu'il s'agit des études de cas. Aussi, le désistement de plusieurs entreprises par rapport à cette étude nous oblige à limiter les enquêtes à un seul cas de terrain, dont la filiale d'Hydro-Québec qui réalise le projet hydroélectrique de la Baie -James. Mais l'atteinte d'un objectif de travail est toujours tributaire du choix de la méthodologie de recherche.

À cause du caractère généralement ouvert et flexible des méthodes de travail choisies (les études de cas, les entretiens non structurés, l'analyse de contenu, etc.), le risque de biais personnels est important étant donné les éléments de subjectivité qui peuvent intervenir au moment de la collecte ou de l'interprétation des données. Les informations sont collectées surtout sur la perception des personnes rencontrées lors de l'enquête. Ces répondants ont le droit d'exprimer ce qu'ils souhaitent et de répondre aux questions qu'ils ont estimé compatibles à leurs objectifs. Nous n'avons disposé d'aucun moyen pour vérifier la fiabilité des informations qui ont été fournies. Afin de bonifier la qualité de l'analyse des données, conformément à la volonté des répondants, nous avons enregistré certains entretiens. Un facteur correctif (k= 0.87) a été également utilisé afin de réduire le niveau des biais personnels.

Cette présente étude ne se caractérise pas par des données puisqu'elle ne peut être quantifiée, étant donné qu'elle s'intéresse surtout à des études de cas et à des échantillons. Cette approche de gestion, bien qu'elle se limite à décrire des faits plutôt qu'à les expliquer, va nous permettre néanmoins de dégager des hypothèses de recherche pour de futures études, sans modifier la problématique originale de l'étude.

CHAPITRE 3.- DÉFINITION DE CONCEPTS : ENVIRONNEMENT, DÉVELOPPEMENT DURABLE

Depuis ces dernières années, les notions de l'environnement et du développement durable ont suscité de nombreux débats parmi des chercheurs, dirigeants et écologistes. Il est donc difficile de concevoir que les projets puissent échapper de la notion de développement durable qui, selon une idée difficilement contestable. Cette situation soulève actuellement plusieurs questions à l'endroit des entreprises, mêmes celles souhaitant de s'engager dans cette voie, que ce soit par volonté ou sous contrainte réglementaire.

3.1.- Que signifie les concepts « developpement durable » et « environnement » en contexte de gestion de projet?

Mme Gro Harlem Brundtland (1987), dans son rapport publié sur l'environnement, a défini le « développement durable » comme étant un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs (CMED, 1987). Selon l'auteur, il s'appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable de trois (3) dimensions des activités de développement: environnementale, sociale et économique.

Le concept de développement durable suppose un équilibre entre ces trois (3) dimensions qui donnent lieu à la représentation bien connue d'aujourd'hui et repose également sur trois (3) principes fondamentaux : le principe d'équité entre les peuples et les générations, le principe de précaution et le principe de participation induisant de nouveaux modes de gouvernance (Dontenwill, 2005). Il suppose une réconciliation permanente entre l'économique, l'écologique et le social. Une intégration des objectifs du développement durable dans l'ensemble des méthodologies de la gestion de projet signifierait pour un chef de projet de veiller à la rentabilité économique de son projet tout en minimisant l'impact de celui-ci sur l'environnement.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault