2.3.8. Conclusions
La détection d'un lien entre la charge virale sanguine
et la charge virale dans le LCR suggère un transport passif du VIH
à travers la barrière hémato-encéphalique ou une
réplication synchronisée du virus dans les deux compartiments. De
façon surprenante, si une corrélation avec les troubles cognitifs
globaux n'était pas trouvée, le ralentissement psychomoteur et la
charge virale dans le sang et le LCR étaient, par contre,
statistiquement liés. Enfin, le manque de corrélation directe
entre la charge virale et les troubles cognitifs dans leur ensemble ne permet
pas d'avoir un indice pronostique sur l'évolution neurologique
ultérieure des patients ayant une charge virale élevée
dans le LCR à un moment de la maladie. Ceux-ci seront-ils plus à
risque que d'autres de développer ultérieurement des troubles
cognitifs, ou bien la baisse importante de la charge virale grâce aux
nouveaux traitement les préservera t-elle de la survenue de ces
troubles ? Seules des études longitudinales peuvent maintenant
répondre à ces nouvelles questions.
|